MOTS ET SILENCES
+6
luxcefis
Lunielle
passion
LINK
Pilou le hamster
CARAIBES
10 participants
Page 9 sur 14
Page 9 sur 14 • 1 ... 6 ... 8, 9, 10 ... 14
Re: MOTS ET SILENCES
Le tonnerre gronde dans la nuit
les arbre tremblent dans le bruit
les éclairs zèbrent de fines entailles
le rideau noir des nuages en bataille
Le ciel déverse des torrents de larmes
sur la terre asséchée qui a rendu les armes
le vent amplifie son souffle et sa rage
pour ajouter sa force à celle de l’orage
Soudain, l'arc-en-ciel crie victoire
sur l’azur calme que le soleil moire
dans les arbres les oiseaux reprennent leur chant
l’odeur de la terre mouillée monte comme un encens
ERDF répare les dégâts du réseau
le courant passe à nouveau
le congélateur redevient coopératif
les glaçons seront prêts pour l’ apéritif !
les arbre tremblent dans le bruit
les éclairs zèbrent de fines entailles
le rideau noir des nuages en bataille
Le ciel déverse des torrents de larmes
sur la terre asséchée qui a rendu les armes
le vent amplifie son souffle et sa rage
pour ajouter sa force à celle de l’orage
Soudain, l'arc-en-ciel crie victoire
sur l’azur calme que le soleil moire
dans les arbres les oiseaux reprennent leur chant
l’odeur de la terre mouillée monte comme un encens
ERDF répare les dégâts du réseau
le courant passe à nouveau
le congélateur redevient coopératif
les glaçons seront prêts pour l’ apéritif !
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
La nuit n’en finit pas de partir
Sous le soleil qui ne cesse de grandir
À la lumière du jour venue du fond des temps
Je frissonne encore comme mes fantômes inquiétants
Sous le voile des ténèbres
Les anonymes côtoient les célèbres
Comment dans tout ce mélange étrange
Distinguer les vrais démons des faux anges
Pas facile de toujours distinguer
celui tout à l’heure, riant si gai
de celui qui pleure à présent
l’un efface l’autre et change en rêvant
Leurs spectres ont un air de fête
ils dansent tous dans ma tête
dans ma poésie , je grave la symphonie
de toute cette compagnie pleine de vie
Sous le soleil qui ne cesse de grandir
À la lumière du jour venue du fond des temps
Je frissonne encore comme mes fantômes inquiétants
Sous le voile des ténèbres
Les anonymes côtoient les célèbres
Comment dans tout ce mélange étrange
Distinguer les vrais démons des faux anges
Pas facile de toujours distinguer
celui tout à l’heure, riant si gai
de celui qui pleure à présent
l’un efface l’autre et change en rêvant
Leurs spectres ont un air de fête
ils dansent tous dans ma tête
dans ma poésie , je grave la symphonie
de toute cette compagnie pleine de vie
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Les larmes de pluie s’en sont allées
elles sont tombées dans la mer salée
au bout d’une chute rapide et vertigineuse
elles se sont noyées dans l’onde tumultueuse
Après leur longue course folle
depuis les nuages jusqu’au sol
elle se sont perdues dans les vagues pures
qui bercent à jamais les chagrins de l’azur
La mer sans arrêt, roule ses secrets
le ciel y jette ses perles et ses attraits
la mer emporte la douleur et l’oubli
le ciel se décharge un peu de sa mélancholie
elles sont tombées dans la mer salée
au bout d’une chute rapide et vertigineuse
elles se sont noyées dans l’onde tumultueuse
Après leur longue course folle
depuis les nuages jusqu’au sol
elle se sont perdues dans les vagues pures
qui bercent à jamais les chagrins de l’azur
La mer sans arrêt, roule ses secrets
le ciel y jette ses perles et ses attraits
la mer emporte la douleur et l’oubli
le ciel se décharge un peu de sa mélancholie
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Je regarde les étoiles scintiller sur le monde
elle font pleuvoir leurs lumières blondes
d’ immenses trésors d’or et de diamant
reposent au fond de l’écrin du firmament
Soudain un éclair déchire le voile de la nuit
l’orage gronde dans l’espace infini
des nuages noirs s'avancent à grands pas
le ciel, à coups de tonnerre, fait son mea culpa
L’eau s’abat en large gouttes
Il n’y a maintenant plus aucun doute
les belles de nuit ouvrent leur coeur
sur le monde aveugle, elles versent des pleurs
Le rideau d’eau semble suspendu comme un tableau
j'écoute le son de la pluie tombant dans l'eau
les gouttes plongent dans les flots
qui engloutissent à jamais leurs sanglots
L’univers étoilé s’enfuit pas à pas
je regarde encore le ciel, ne sentant pas
mes larmes qui se mêlent à celles de la nuit
et qui coulent lentement sans un bruit
elle font pleuvoir leurs lumières blondes
d’ immenses trésors d’or et de diamant
reposent au fond de l’écrin du firmament
Soudain un éclair déchire le voile de la nuit
l’orage gronde dans l’espace infini
des nuages noirs s'avancent à grands pas
le ciel, à coups de tonnerre, fait son mea culpa
L’eau s’abat en large gouttes
Il n’y a maintenant plus aucun doute
les belles de nuit ouvrent leur coeur
sur le monde aveugle, elles versent des pleurs
Le rideau d’eau semble suspendu comme un tableau
j'écoute le son de la pluie tombant dans l'eau
les gouttes plongent dans les flots
qui engloutissent à jamais leurs sanglots
L’univers étoilé s’enfuit pas à pas
je regarde encore le ciel, ne sentant pas
mes larmes qui se mêlent à celles de la nuit
et qui coulent lentement sans un bruit
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Loin de la foule profane ,le poète
gravit le toit du monde jusqu'au faîte
sur la blancheur immaculée en voyageant
Il grave ses pas délicats sur les reflets d’argent
D’un pas solitaire obstiné et sûr
Il escalade les chemins de l’azur
Il sue , il peine , sous le poids de son impedimenta
mais il insiste sur la voie du Golgotha
Toujours plus haut vers les cimes
toujours fasciné par le sacré et le sublime
Il cherche le passage sur la pente ardue
car il sait que jamais aucune cause n’est perdue
Par-delà le temps et par-delà l'espace
jamais il ne renonce, jamais il ne se lasse
il espère rejoindre un jour l'éternité
alors , son rêve deviendra enfin réalité
gravit le toit du monde jusqu'au faîte
sur la blancheur immaculée en voyageant
Il grave ses pas délicats sur les reflets d’argent
D’un pas solitaire obstiné et sûr
Il escalade les chemins de l’azur
Il sue , il peine , sous le poids de son impedimenta
mais il insiste sur la voie du Golgotha
Toujours plus haut vers les cimes
toujours fasciné par le sacré et le sublime
Il cherche le passage sur la pente ardue
car il sait que jamais aucune cause n’est perdue
Par-delà le temps et par-delà l'espace
jamais il ne renonce, jamais il ne se lasse
il espère rejoindre un jour l'éternité
alors , son rêve deviendra enfin réalité
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
La nuit se glisse sous mes paupières
les étoiles sèment leurs grains de lumière
mille îles d’étincelles versent le feu ardent
jeté en offrande sur la terre comme un présent
le choeur des anges aux blanches ailes
vibre dans l'infini de l' espace immortel
le rêve , vague après vague, m’inonde
ses flots m’envahissent comme une onde
Une nouvelle étoile vient éclore
elle vivra jusqu’à l’éclatante aurore
quand le cheval fou du soleil
bondira dans la voûte vermeille
Le rêve à l’ étoile est pareil
Il naît dans l’âme en sommeil
et meurt quand s’éveille la pensée
par les rayons de l’aube transpercée
les étoiles sèment leurs grains de lumière
mille îles d’étincelles versent le feu ardent
jeté en offrande sur la terre comme un présent
le choeur des anges aux blanches ailes
vibre dans l'infini de l' espace immortel
le rêve , vague après vague, m’inonde
ses flots m’envahissent comme une onde
Une nouvelle étoile vient éclore
elle vivra jusqu’à l’éclatante aurore
quand le cheval fou du soleil
bondira dans la voûte vermeille
Le rêve à l’ étoile est pareil
Il naît dans l’âme en sommeil
et meurt quand s’éveille la pensée
par les rayons de l’aube transpercée
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Les étoiles ne cessent d'éclore
du crépuscule jusqu’à l’ aurore
elles se lèvent comme toujours
dès que vient la fin du jour
Elles éclairent vaux et cimes
de leurs mille feux sublimes
au travers du temps et de l’espace
impassiblement ,… elles passent
Tandis que le temps consume les humains
elles poursuivent leur éternel chemin
parcourant des distances incommensurables
brûlant une énergie astronomique inépuisable
Le scintillement de leurs célestes flambeaux
sur le marbre sombre de nos tombeaux
nous rappelle que nous sommes bien peu de chose
parmi l’infini de l’ immensité grandiose
Ô belles de la nuit, j’entends votre chant magistral
se répandre dans le froufrou du vide intersidéral
l’infini vertigineux de votre écrin au firmament
me précipite au fond de mon propre néant
du crépuscule jusqu’à l’ aurore
elles se lèvent comme toujours
dès que vient la fin du jour
Elles éclairent vaux et cimes
de leurs mille feux sublimes
au travers du temps et de l’espace
impassiblement ,… elles passent
Tandis que le temps consume les humains
elles poursuivent leur éternel chemin
parcourant des distances incommensurables
brûlant une énergie astronomique inépuisable
Le scintillement de leurs célestes flambeaux
sur le marbre sombre de nos tombeaux
nous rappelle que nous sommes bien peu de chose
parmi l’infini de l’ immensité grandiose
Ô belles de la nuit, j’entends votre chant magistral
se répandre dans le froufrou du vide intersidéral
l’infini vertigineux de votre écrin au firmament
me précipite au fond de mon propre néant
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
J'écoute le froufrou du vaste monde
penché sur le bord de la nuit vagabonde
j’apprends à compter les étoiles inaccessibles
mes yeux se troublent face aux chiffres incoercibles
Je sombre dans l'abîme du mystère
à la vitesse des photons de lumière
je plonge dans l'espace intersidéral
vers l'infini de l'univers astral
Le langoureux vertige de ma course sans fin
m'enivre et me projette vers le point du jour
la blancheur de l'aube baigne les faubourgs
émergeant dans de la lueur pâle du petit matin
L'aurore jaillit en gerbes d'étincelles
parmi les ombres qui chancellent
lentement se meurent les étoiles une à une
sous un dernier regard blafard de la lune
La fumée de mon thé et son nuage de lait
monte vers la voie lactée depuis mon gobelet
au bout de la longue nuit vagabonde
je m'éveille , juché au bord du vaste monde
penché sur le bord de la nuit vagabonde
j’apprends à compter les étoiles inaccessibles
mes yeux se troublent face aux chiffres incoercibles
Je sombre dans l'abîme du mystère
à la vitesse des photons de lumière
je plonge dans l'espace intersidéral
vers l'infini de l'univers astral
Le langoureux vertige de ma course sans fin
m'enivre et me projette vers le point du jour
la blancheur de l'aube baigne les faubourgs
émergeant dans de la lueur pâle du petit matin
L'aurore jaillit en gerbes d'étincelles
parmi les ombres qui chancellent
lentement se meurent les étoiles une à une
sous un dernier regard blafard de la lune
La fumée de mon thé et son nuage de lait
monte vers la voie lactée depuis mon gobelet
au bout de la longue nuit vagabonde
je m'éveille , juché au bord du vaste monde
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Apprendre à conter les étoiles infinies
raconter leur mystère dans nos poésies
les observer pendant des heures
passer par dessus le toit de nos demeures
Les belles d'argent tracent leur chemin
là-haut, dans l'espace immense clair et divin
ici bas la nuit s’étend en profondeur
sous leurs flammes et leurs lueurs
J’aperçois enfin l'étoile du matin
resplendir au fond du ciel si lointain
elle jette des étincelles d’argent
au fond de mon regard luisant
J’entends le froufrou de l’étoile
qui soulève doucement son voile
je la regarde vibrer et scintiller
j’ai si peur de la voir s’envoler
Un si fascinant rai de lumière,
un clin d’oeil issu de la soupe première
a mis des milliards d'années depuis l’instant zéro
avant de venir chanter à mon âme son mystérieux boléro
J’écoute le murmure de sa chanson envoûtante
portée par les rayons de sa chaleur ardente
là haut , si haut par dessus les vicissitudes de ma vie
l’étoile est lumière, éternité, mystère …. et poésie !
raconter leur mystère dans nos poésies
les observer pendant des heures
passer par dessus le toit de nos demeures
Les belles d'argent tracent leur chemin
là-haut, dans l'espace immense clair et divin
ici bas la nuit s’étend en profondeur
sous leurs flammes et leurs lueurs
J’aperçois enfin l'étoile du matin
resplendir au fond du ciel si lointain
elle jette des étincelles d’argent
au fond de mon regard luisant
J’entends le froufrou de l’étoile
qui soulève doucement son voile
je la regarde vibrer et scintiller
j’ai si peur de la voir s’envoler
Un si fascinant rai de lumière,
un clin d’oeil issu de la soupe première
a mis des milliards d'années depuis l’instant zéro
avant de venir chanter à mon âme son mystérieux boléro
J’écoute le murmure de sa chanson envoûtante
portée par les rayons de sa chaleur ardente
là haut , si haut par dessus les vicissitudes de ma vie
l’étoile est lumière, éternité, mystère …. et poésie !
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Elle brille là haut, mon étoile vermeille
je reste pensif, tous les sens en éveil
quand elle me conte ,me murmure tout bas
la fascinante histoire de l’au-delà
Mon étoile luit comme une opale
ses cheveux sont des fils d’or pâle
ses rayons surgissent comme un regard clair
de son intense activité thermonucléaire
Médusé par ce regard envoûtant
je songe à l’étendue de l’espace temps
aux mystères infinis de l'univers
où l’homme à inventé le ciel et l'enfer
Parmi les cieux aux éclats d'onyx en apesanteur
j’imagine les bozons de higgs dansant avec le créateur
entre le clair et l’obscur qui s’observent de travers
la pensée poétique a aussi une place dans cet univers !
Mon étoile diaphane s’estompe dans la brume laiteuse
sous les flèches de l’aube ,elle se meurt silencieuse
l’aurore lance avec ardeur ses premiers éclats
de mes étranges songes ,voici qu’ils sonnent le glas
L’univers poursuit sa course et s’expanse
la tristesse fait bientôt place à l’espérance
là haut , bientôt , dans l’immensité interstellaire
une nouvelle étoile scintillera sur l’ombre de la terre
je reste pensif, tous les sens en éveil
quand elle me conte ,me murmure tout bas
la fascinante histoire de l’au-delà
Mon étoile luit comme une opale
ses cheveux sont des fils d’or pâle
ses rayons surgissent comme un regard clair
de son intense activité thermonucléaire
Médusé par ce regard envoûtant
je songe à l’étendue de l’espace temps
aux mystères infinis de l'univers
où l’homme à inventé le ciel et l'enfer
Parmi les cieux aux éclats d'onyx en apesanteur
j’imagine les bozons de higgs dansant avec le créateur
entre le clair et l’obscur qui s’observent de travers
la pensée poétique a aussi une place dans cet univers !
Mon étoile diaphane s’estompe dans la brume laiteuse
sous les flèches de l’aube ,elle se meurt silencieuse
l’aurore lance avec ardeur ses premiers éclats
de mes étranges songes ,voici qu’ils sonnent le glas
L’univers poursuit sa course et s’expanse
la tristesse fait bientôt place à l’espérance
là haut , bientôt , dans l’immensité interstellaire
une nouvelle étoile scintillera sur l’ombre de la terre
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Vénus, messagère aux yeux brillants
nous scrute derrière les voiles du couchant
l’ étoile du soir, s’allume la première
tout là haut surgit sa vibrante lumière
Son froufrou scintillant dans la nuit immense
berce le ciel plongé dans le profond silence
les hommes s’endorment sur la terre
c’est l’heure du rêve et de l’imaginaire
L’étoile du soir cherche les secrets de la vie
sur la planète bleue à demi assoupie
puis elle s’efface lentement du firmament
y laissant couler une triste larme d’argent
nous scrute derrière les voiles du couchant
l’ étoile du soir, s’allume la première
tout là haut surgit sa vibrante lumière
Son froufrou scintillant dans la nuit immense
berce le ciel plongé dans le profond silence
les hommes s’endorment sur la terre
c’est l’heure du rêve et de l’imaginaire
L’étoile du soir cherche les secrets de la vie
sur la planète bleue à demi assoupie
puis elle s’efface lentement du firmament
y laissant couler une triste larme d’argent
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Dès que fuit le jour, je contemple les cieux
dans le soir qui descend silencieux
en clignant de leur œil qui reluit
les étoiles m’ouvrent les portes de la nuit
Étoiles, vous semblez si éloignées de la terre
planant bien au delà des orages et des enfers
là haut , suspendues à notre lointain plafond
vous brodez d'argent le voile du ciel profond
Que sommes nous ici bas, avons nous tort
de rêver et d’espérer un meilleur sort ?
pourquoi dois-je écrire de tels propos obscurs
pourquoi sans cesse dois-je interroger l’azur ?
À mes stances les hommes répondent par de narquois « amen »
voilà la raison qui inéluctablement m’amène
à interpeller les astres de la nuit insondable
pour être éclairé enfin de leurs lueurs formidables
Avec les étoiles, sans gène et sans honte, je cause
j’adopte sans vergogne la voix de la métempsycose
alors, les hommes pensent que je déraisonne
ma pensée leur semble totalement bouffonne
Qu’ importe ce que j’ose écrire
peu importe ceux qui veulent en rire
du vent et des étoiles je suis le conteur
je tiens à rester un éternel rêveur !
dans le soir qui descend silencieux
en clignant de leur œil qui reluit
les étoiles m’ouvrent les portes de la nuit
Étoiles, vous semblez si éloignées de la terre
planant bien au delà des orages et des enfers
là haut , suspendues à notre lointain plafond
vous brodez d'argent le voile du ciel profond
Que sommes nous ici bas, avons nous tort
de rêver et d’espérer un meilleur sort ?
pourquoi dois-je écrire de tels propos obscurs
pourquoi sans cesse dois-je interroger l’azur ?
À mes stances les hommes répondent par de narquois « amen »
voilà la raison qui inéluctablement m’amène
à interpeller les astres de la nuit insondable
pour être éclairé enfin de leurs lueurs formidables
Avec les étoiles, sans gène et sans honte, je cause
j’adopte sans vergogne la voix de la métempsycose
alors, les hommes pensent que je déraisonne
ma pensée leur semble totalement bouffonne
Qu’ importe ce que j’ose écrire
peu importe ceux qui veulent en rire
du vent et des étoiles je suis le conteur
je tiens à rester un éternel rêveur !
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
les animateurs du grand cirque du poker
s’installent derrière leur écran de verre
dès le soir venu
les voici fidèles et assidus
Jusqu’à ce qu’il soit bien tard
aux tables s’agitent des avatars
pleins d‘espoir , oubliant leurs ennuis
ils se prennent pour les rois de la nuit
voici les ombres du poker
lancées dans une soirée d'enfer
elles entrent toutes en lice
telle la horde d’une étrange milice :
un vieil ours solitaire
un grand sérieux d'allure militaire
un requin chasseur de jetons
un mesquin faux-jeton
une blonde exhibant ses tétons
une brune croisant ses petits petons
une jeunette à casquette
qui joue les coquettes
un cow boy, vraie caricature
fier de sa mâle posture
un riche plein de bagouzes
qui flambe tout son flouze
en bout là-bas un poète débonnaire
face à in intrus plein de mystères
chantant son ire et ses délires
sur les cordes de sa lyre
D'aucuns se la jouent célèbre maestro
d’autres préfèrent rester incognito
allez donc savoir qui est qui
dans le no man’s land de ce maquis
Au milieu de ce beau monde
tous rêvent d’une partie féconde
les yeux scintillent de désirs
espérant les belles cartes à venir
Pour financer les vendanges de la crise
sans cesse on recave et on mise
pour conjurer le mauvais sort
ruses et mimiques sont pléthores
enfin voici qu’arrive un vrai délice
un joli brelan et un tapis propice
hélas ! tout est perdu c'est dur
on essayera encore demain pour sûr
il faut bien courber l’échine
et malgré tout faire bonne mine
du fond des gorges nouées
montent des quinte de toux enrouées
avant de clore leurs paupières
au fond de leur ultime bière
poète et joueur de poker
se ressemblent comme des frères
l'un joue avec les mots de Descartes
l'autre avec son jeu de cartes
tous espèrent en leur étoile
ici , ailleurs ou sur la toile
dans la perspective d'un tirage
qui n'est souvent que mirage
d'un lecteur vengeur et censeur
ou d'un pingre petit éditeur
à dieu ou au démon ils font une prière
qu’importe qu’elle soit en prose ou en vers
joueurs et poètes ont toutes les cartes en main
pour jouer leur va-tout et leur destin
Baignant dans le jeu et le poème
jusqu'aux lueurs du petit matin blème
tous regardent désopilés s’enfuir
leur passé leur présent et leur avenir
la vertigineuse douceur
d’une main pleine de couleur
les rend compulsifs et convulsifs
mais jamais ne guérit leur âme couleur de suif
sous le regard narquois et hautain
de l’étoile du petit matin
ils finissent tous par s’endormir
demain il faudra encore y revenir !
s’installent derrière leur écran de verre
dès le soir venu
les voici fidèles et assidus
Jusqu’à ce qu’il soit bien tard
aux tables s’agitent des avatars
pleins d‘espoir , oubliant leurs ennuis
ils se prennent pour les rois de la nuit
voici les ombres du poker
lancées dans une soirée d'enfer
elles entrent toutes en lice
telle la horde d’une étrange milice :
un vieil ours solitaire
un grand sérieux d'allure militaire
un requin chasseur de jetons
un mesquin faux-jeton
une blonde exhibant ses tétons
une brune croisant ses petits petons
une jeunette à casquette
qui joue les coquettes
un cow boy, vraie caricature
fier de sa mâle posture
un riche plein de bagouzes
qui flambe tout son flouze
en bout là-bas un poète débonnaire
face à in intrus plein de mystères
chantant son ire et ses délires
sur les cordes de sa lyre
D'aucuns se la jouent célèbre maestro
d’autres préfèrent rester incognito
allez donc savoir qui est qui
dans le no man’s land de ce maquis
Au milieu de ce beau monde
tous rêvent d’une partie féconde
les yeux scintillent de désirs
espérant les belles cartes à venir
Pour financer les vendanges de la crise
sans cesse on recave et on mise
pour conjurer le mauvais sort
ruses et mimiques sont pléthores
enfin voici qu’arrive un vrai délice
un joli brelan et un tapis propice
hélas ! tout est perdu c'est dur
on essayera encore demain pour sûr
il faut bien courber l’échine
et malgré tout faire bonne mine
du fond des gorges nouées
montent des quinte de toux enrouées
avant de clore leurs paupières
au fond de leur ultime bière
poète et joueur de poker
se ressemblent comme des frères
l'un joue avec les mots de Descartes
l'autre avec son jeu de cartes
tous espèrent en leur étoile
ici , ailleurs ou sur la toile
dans la perspective d'un tirage
qui n'est souvent que mirage
d'un lecteur vengeur et censeur
ou d'un pingre petit éditeur
à dieu ou au démon ils font une prière
qu’importe qu’elle soit en prose ou en vers
joueurs et poètes ont toutes les cartes en main
pour jouer leur va-tout et leur destin
Baignant dans le jeu et le poème
jusqu'aux lueurs du petit matin blème
tous regardent désopilés s’enfuir
leur passé leur présent et leur avenir
la vertigineuse douceur
d’une main pleine de couleur
les rend compulsifs et convulsifs
mais jamais ne guérit leur âme couleur de suif
sous le regard narquois et hautain
de l’étoile du petit matin
ils finissent tous par s’endormir
demain il faudra encore y revenir !
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Etoiles ! , je vous conte du bout de ma plume
de mes jours de mes nuits vous êtes l’écume
dans l’immensité de la voûte céleste
vos clartés éblouissent mon regard modeste
je me noie dans votre contemplation
passent les années , passent les passions
là haut, votre lumière m’a toujours rassuré
un jour viendra où j’irai rejoindre votre lit azuré
Ô astres purs aux lueurs éloignées
je voudrais vous attraper par poignées
dans le vaste ciel sombre et infini
vous êtes ma pluie de diamants bénis
Qu’importe vos réalités et vos chimères
vous êtes la parure de ma vie éphémère
lorsque vous traversez mes nuits d'été
j’imagine alors l'indicible éternité
Vous êtes la vie qui flamboie et luit
dans le grand et sombre écrin de la nuit
ma plume aura-t-elle jamais assez de verbe
pour conter vos mystères infinis et superbes ?
de mes jours de mes nuits vous êtes l’écume
dans l’immensité de la voûte céleste
vos clartés éblouissent mon regard modeste
je me noie dans votre contemplation
passent les années , passent les passions
là haut, votre lumière m’a toujours rassuré
un jour viendra où j’irai rejoindre votre lit azuré
Ô astres purs aux lueurs éloignées
je voudrais vous attraper par poignées
dans le vaste ciel sombre et infini
vous êtes ma pluie de diamants bénis
Qu’importe vos réalités et vos chimères
vous êtes la parure de ma vie éphémère
lorsque vous traversez mes nuits d'été
j’imagine alors l'indicible éternité
Vous êtes la vie qui flamboie et luit
dans le grand et sombre écrin de la nuit
ma plume aura-t-elle jamais assez de verbe
pour conter vos mystères infinis et superbes ?
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
L’infini de chiffres pour vous compter
les limites de nos mots pour vous conter
Étoiles! jamais vous ne cesserez de me hanter
encore et toujours vos mystères je veux vanter
Ô constellations sans nombre
dont les lumières , étincellent dans l'ombre
je m’épuise à apprendre à vous compter
mon âme vers vous tente en vain de monter
Vers vous toujours j’élève mes yeux
je m’ assoupis sous la voûte des cieux
j’imagine d’autres vies, d’autres êtres incertains
qui nous observent là haut du soir jusqu’au matin
Taureau, gémaux , cancer , lion ,vierge , sagittaire
est-ce bien vous qui règlez nos destinées sur la terre
les hommes n’ont pas assez d'imagination pour nommer
toutes vos splendeurs, tous vos lointains foyers
Connaîtra-t on jamais la nature de l'univers , dans sa totalité
décryptera -t-on les signes que contient l’immensité
qui pourra ouvrir un jour l’enveloppe céleste, en vérité
pour y lire la part du hasard et celle de la nécessité ?
les limites de nos mots pour vous conter
Étoiles! jamais vous ne cesserez de me hanter
encore et toujours vos mystères je veux vanter
Ô constellations sans nombre
dont les lumières , étincellent dans l'ombre
je m’épuise à apprendre à vous compter
mon âme vers vous tente en vain de monter
Vers vous toujours j’élève mes yeux
je m’ assoupis sous la voûte des cieux
j’imagine d’autres vies, d’autres êtres incertains
qui nous observent là haut du soir jusqu’au matin
Taureau, gémaux , cancer , lion ,vierge , sagittaire
est-ce bien vous qui règlez nos destinées sur la terre
les hommes n’ont pas assez d'imagination pour nommer
toutes vos splendeurs, tous vos lointains foyers
Connaîtra-t on jamais la nature de l'univers , dans sa totalité
décryptera -t-on les signes que contient l’immensité
qui pourra ouvrir un jour l’enveloppe céleste, en vérité
pour y lire la part du hasard et celle de la nécessité ?
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Quand toute flamme semble évanouie
il reste toujours un souffle de vie
dans cet immense univers
que l'on peut relire à l'envers
Un rayon fantôme, tel une signature
transperce l’espace jusqu’au clair obscur
venu du lointain passé vers nos paupières
il a parcouru tant d’années lumières
Pour nous montrer dans le ciel une empreinte
une image d' étoile depuis longtemps éteinte
ses photons plongent dans nos clairs yeux
ébahis dans l'obscurité lourde de ces lieux
Au travers des verres noirs de nos rayban
perce une mystérieuse lueur diaphane
nous parvient enfin la frêle lumière de son rai
elle a traversé tant d’ombres agitées de reflets
Un si étrange éclat de lumière
issu de l’épaisse soupe première
a voyagé pendant plus de 13 milliards d'années
pour venir illuminer nos âmes damnées
Il nous raconte la naissance du monde
le jaillissement des particules et des ondes
dans l'amas galactique d'un univers glacé
empli de secrets, d'émotions et d'instants passés
Depuis les tréfonds du Chaos et du Tartare
il porte le signe du big-bang de départ
après toutes ses circonvolutions
le cosmos continue son évolution
Miss Terre y est née, elle y effectue un passage
bien éphémère, au regard de la succession des âges
tout au long du cycle immuable de leur course orbitale
les étoiles égrènent le temps de nos vies infinitésimales
il reste toujours un souffle de vie
dans cet immense univers
que l'on peut relire à l'envers
Un rayon fantôme, tel une signature
transperce l’espace jusqu’au clair obscur
venu du lointain passé vers nos paupières
il a parcouru tant d’années lumières
Pour nous montrer dans le ciel une empreinte
une image d' étoile depuis longtemps éteinte
ses photons plongent dans nos clairs yeux
ébahis dans l'obscurité lourde de ces lieux
Au travers des verres noirs de nos rayban
perce une mystérieuse lueur diaphane
nous parvient enfin la frêle lumière de son rai
elle a traversé tant d’ombres agitées de reflets
Un si étrange éclat de lumière
issu de l’épaisse soupe première
a voyagé pendant plus de 13 milliards d'années
pour venir illuminer nos âmes damnées
Il nous raconte la naissance du monde
le jaillissement des particules et des ondes
dans l'amas galactique d'un univers glacé
empli de secrets, d'émotions et d'instants passés
Depuis les tréfonds du Chaos et du Tartare
il porte le signe du big-bang de départ
après toutes ses circonvolutions
le cosmos continue son évolution
Miss Terre y est née, elle y effectue un passage
bien éphémère, au regard de la succession des âges
tout au long du cycle immuable de leur course orbitale
les étoiles égrènent le temps de nos vies infinitésimales
REGIS- Messages : 145
Re: MOTS ET SILENCES
Le physicien cherche à modéliser la réalité de l’univers
le poète tend à écrire modestement sur un monde imaginaire
c’est une seule et même démarche vers d’autres dimensions
respectons l’élégance de leur respective modélisation !
Chacun d’eux cherche le mot de passe de la puissance
quand bien même leur quête manquerait de convergence
elle provoque le déclenchement de cataclysmes intérieurs
et révèle, si besoin était , l’existence d’une force supérieure
Du « nano-monde » aux distances infinies, à quel modèle faut-il croire ?
celui des cordes vibrantes ou celui de l’entropie des trous noirs ?
je vois poindre en chacun d’eux la théorie de l’unification
je comprends qu‘ils me-parlent de l’alpha et de l’oméga de la création ?
La dualité ,apparente du poète et du physicien
n’est en vérité qu’une forme d’équivalence trompeuse
il ne s’agit ni pour l’un ni pour l’autre de tomber dans le parjure
et encore moins de se perdre en vaines conjectures
Tous deux voyagent en totale asymptotique liberté
l’infiniment petit et l infiniment grand sont leur référentiel en vérité
le physicien joue avec ses bosons, ses quarks et ses électrons
le poète fait danser et « intrique » les mots avec la même passion !
le poète tend à écrire modestement sur un monde imaginaire
c’est une seule et même démarche vers d’autres dimensions
respectons l’élégance de leur respective modélisation !
Chacun d’eux cherche le mot de passe de la puissance
quand bien même leur quête manquerait de convergence
elle provoque le déclenchement de cataclysmes intérieurs
et révèle, si besoin était , l’existence d’une force supérieure
Du « nano-monde » aux distances infinies, à quel modèle faut-il croire ?
celui des cordes vibrantes ou celui de l’entropie des trous noirs ?
je vois poindre en chacun d’eux la théorie de l’unification
je comprends qu‘ils me-parlent de l’alpha et de l’oméga de la création ?
La dualité ,apparente du poète et du physicien
n’est en vérité qu’une forme d’équivalence trompeuse
il ne s’agit ni pour l’un ni pour l’autre de tomber dans le parjure
et encore moins de se perdre en vaines conjectures
Tous deux voyagent en totale asymptotique liberté
l’infiniment petit et l infiniment grand sont leur référentiel en vérité
le physicien joue avec ses bosons, ses quarks et ses électrons
le poète fait danser et « intrique » les mots avec la même passion !
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Des étoiles qui nous surmontent
J’en ai fait le magique décompte
Pour trouver l’issue au cours de ma vie
D’aller parmi elles, j’ai tant envie
Non que je sois contempteur des joies d‘ci bas
J’ai de l’appétit pour la fête l’orgie et le sabbat
Mais pour découvrir le paradis et l’enfer
Il faut bien penser à s’élever et quitter la terre
Avant daller rejoindre la sérénité céleste
Je déposerai mon fardeau de pensées funestes
J’emporterai alors pour tout viatique
Le souvenir de mes contes initiatiques
Là haut parmi les étoiles j’ai déjà tant de copains
emportés par la maladie ou un fâcheux destin
Je sais qu’ils m’attendent une rose à la main
Pour me faire découvrir l’éternité d’un monde divin
J’en ai fait le magique décompte
Pour trouver l’issue au cours de ma vie
D’aller parmi elles, j’ai tant envie
Non que je sois contempteur des joies d‘ci bas
J’ai de l’appétit pour la fête l’orgie et le sabbat
Mais pour découvrir le paradis et l’enfer
Il faut bien penser à s’élever et quitter la terre
Avant daller rejoindre la sérénité céleste
Je déposerai mon fardeau de pensées funestes
J’emporterai alors pour tout viatique
Le souvenir de mes contes initiatiques
Là haut parmi les étoiles j’ai déjà tant de copains
emportés par la maladie ou un fâcheux destin
Je sais qu’ils m’attendent une rose à la main
Pour me faire découvrir l’éternité d’un monde divin
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
J’ai souvent fait le voyage de l’imaginaire
J’ai vagabondé aux heures crépusculaires
J’ai bivouaqué sous des cieux en furie
J’ai joué de bien mauvais tour à la folie
J’ai parlé avec les maîtres de la fantasmagorie
j’ai répondu par le silence aux dénigreurs de la poésie
À tous ces Torquemadas du café du commerce
Je préfère Arthur Rimbaud et Saint John Perse
Le diplomate au masque d’or
illumine les nuits de Maldoror
Accompagné du poète aux semelles de vent
Il vient conter les étoiles au firmament
Le poète n’est jamais seul, il hisse les voiles
S’invite au bal des mots et des étoiles
Dans le vent du ciel il s’en va goûter à l’extravagance
Quand aux heures d’amertume les astres entrent dans la danse
J’ai vagabondé aux heures crépusculaires
J’ai bivouaqué sous des cieux en furie
J’ai joué de bien mauvais tour à la folie
J’ai parlé avec les maîtres de la fantasmagorie
j’ai répondu par le silence aux dénigreurs de la poésie
À tous ces Torquemadas du café du commerce
Je préfère Arthur Rimbaud et Saint John Perse
Le diplomate au masque d’or
illumine les nuits de Maldoror
Accompagné du poète aux semelles de vent
Il vient conter les étoiles au firmament
Le poète n’est jamais seul, il hisse les voiles
S’invite au bal des mots et des étoiles
Dans le vent du ciel il s’en va goûter à l’extravagance
Quand aux heures d’amertume les astres entrent dans la danse
REGIS- Messages : 145
Re: MOTS ET SILENCES
..................QUI EST-IL ?.....................
il erre au bord sombre de la nuit
sans se soucier ni de la rumeur ni des cris
il compte les étoiles, il gravit les cîmes
il regarde en haut, épris d'un dessein sublime
il progresse dans l’espace pas à pas
il oublie les futilités d’ici bas
il marche sans savoir où il va
il supplie Dieu et implore Jéhova
il s’éveille, l'âme emplie de rêverie
il se baigne dans des vagues de poésie
tandis que s’éteignent les étoiles au firmament
et que s’allument les lueur de l'aube lentement
il lit dans le ciel jusqu’au petit matin
il en oublie les affres de son propre destin
il fait et refait les contes dans son grand livre
le nectar et l’ambroisie de l’imaginaire l’enivrent
le regard fixé là haut sur l’astre qui luit
ignorant les heures qui courent et le temps qui fuit
il va, sur les chemins de univers illimité
qui est il ...ce vagabond rêveur d'éternité ?
il erre au bord sombre de la nuit
sans se soucier ni de la rumeur ni des cris
il compte les étoiles, il gravit les cîmes
il regarde en haut, épris d'un dessein sublime
il progresse dans l’espace pas à pas
il oublie les futilités d’ici bas
il marche sans savoir où il va
il supplie Dieu et implore Jéhova
il s’éveille, l'âme emplie de rêverie
il se baigne dans des vagues de poésie
tandis que s’éteignent les étoiles au firmament
et que s’allument les lueur de l'aube lentement
il lit dans le ciel jusqu’au petit matin
il en oublie les affres de son propre destin
il fait et refait les contes dans son grand livre
le nectar et l’ambroisie de l’imaginaire l’enivrent
le regard fixé là haut sur l’astre qui luit
ignorant les heures qui courent et le temps qui fuit
il va, sur les chemins de univers illimité
qui est il ...ce vagabond rêveur d'éternité ?
MALDOROR- Messages : 467
QUI EST-IL...???
Il se nourrit de musique et de poésie
Il connait l'ivresse, le vertige de l'infini
Il conte les étoiles à ses amis complices
Ses écrits sont toujours faits de délices
Il subit les foudres de quelques ignorants
Il fait fi des injures, des mots insignifiants
Qui retourneront bien vite au néant
Sans substance, sans rien de bon dedans
Il a bien mieux à faire et déjà ses yeux
Sont captivés par la voute des cieux
Il vogue vers l'inconnu et l'immensité
Pour un voyage dans la voie lactée
Et bien plus loin encore là où l'esprit
Franchissant les barrières du fini
Est submergé par l'ivresse indicible
D'effleurer un instant l'inaccessible
Remonter à l'instant premier, crucial
Au point de singularité initial
Sans trouver de réponse, d'évidence
A ce qu'il puisse être par essence
Aux frontières de la connaissance
Et aux limites de la science
Qui décrit si bien la mécanique
Nous apprend les lois de la physique
Qui régissent notre vaste univers
Et aussi celles de la matière
De l'infiniment grand à l'infiniment petit
De l'observation aux plus belles théories
De la physique classique à la physique quantique
Chaque jour la science un peu plus nous explique
Le monde qui nous entoure et ses secrets
Dans toute sa splendeur et sa complexité
Mais la science répond aux "comment"
Elle décrit les choses tout simplement
Jamais elle ne répondra au "pourquoi?"
Les choses sont..pourquoi sommes-nous là?
Qui sait, existe-il quelque élément de réponse
Dans la voute céleste où son regard s'enfonce
Le conteur d'étoiles dans sa contemplation
Une nuit, aura peut-être une révélation...
Il connait l'ivresse, le vertige de l'infini
Il conte les étoiles à ses amis complices
Ses écrits sont toujours faits de délices
Il subit les foudres de quelques ignorants
Il fait fi des injures, des mots insignifiants
Qui retourneront bien vite au néant
Sans substance, sans rien de bon dedans
Il a bien mieux à faire et déjà ses yeux
Sont captivés par la voute des cieux
Il vogue vers l'inconnu et l'immensité
Pour un voyage dans la voie lactée
Et bien plus loin encore là où l'esprit
Franchissant les barrières du fini
Est submergé par l'ivresse indicible
D'effleurer un instant l'inaccessible
Remonter à l'instant premier, crucial
Au point de singularité initial
Sans trouver de réponse, d'évidence
A ce qu'il puisse être par essence
Aux frontières de la connaissance
Et aux limites de la science
Qui décrit si bien la mécanique
Nous apprend les lois de la physique
Qui régissent notre vaste univers
Et aussi celles de la matière
De l'infiniment grand à l'infiniment petit
De l'observation aux plus belles théories
De la physique classique à la physique quantique
Chaque jour la science un peu plus nous explique
Le monde qui nous entoure et ses secrets
Dans toute sa splendeur et sa complexité
Mais la science répond aux "comment"
Elle décrit les choses tout simplement
Jamais elle ne répondra au "pourquoi?"
Les choses sont..pourquoi sommes-nous là?
Qui sait, existe-il quelque élément de réponse
Dans la voute céleste où son regard s'enfonce
Le conteur d'étoiles dans sa contemplation
Une nuit, aura peut-être une révélation...
*'S DUST- Invité
Re: MOTS ET SILENCES
Du haut du mont Wilson avec des moyens scientifiques
ou simplement depuis la fenêtre de leur boutique
les hommes portent leur regard vers le monde des étoiles
pour percer les mystères de la création et essayer de lever le voile
Les incas et les queschuas célèbrent la pachamama
ils honorent la terre nourricière et prient le climat
nos savants contemporains cherchent d’autres vies dans l’univers
ils recensent et comptent de lointaines et hypothétiques exoterres
les incas, les gaulois , les astrophysiciens et les comiques
sont tous issus de la même soupe première cosmique
tous sont faits de poussière d’étoile cette unique matière
elle compose tous les mondes présents dans l’univers
« star’s dust » ! bravo pour ce pseudo fondateur!
je vous reconnais bien là comme une sœur
avec la pachamama et tous les dieux nous avons la même mère
nos gènes sont faits de particules strictement isomères !
ou simplement depuis la fenêtre de leur boutique
les hommes portent leur regard vers le monde des étoiles
pour percer les mystères de la création et essayer de lever le voile
Les incas et les queschuas célèbrent la pachamama
ils honorent la terre nourricière et prient le climat
nos savants contemporains cherchent d’autres vies dans l’univers
ils recensent et comptent de lointaines et hypothétiques exoterres
les incas, les gaulois , les astrophysiciens et les comiques
sont tous issus de la même soupe première cosmique
tous sont faits de poussière d’étoile cette unique matière
elle compose tous les mondes présents dans l’univers
« star’s dust » ! bravo pour ce pseudo fondateur!
je vous reconnais bien là comme une sœur
avec la pachamama et tous les dieux nous avons la même mère
nos gènes sont faits de particules strictement isomères !
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Quelques tonitruantes voix, pas vraiment angéliques
soudain s ‘élèvent au milieu de répliques poétiques
sans pudeur sans vergogne et sans honte
les étoiles du poker règlent leurs comptes !
dans l’ombre lourde, pesante et solennelle
j’ai aperçu quelque chose qui ressemblait à une aile
les fantômes volaient sans doute obscurément
on les voyait traverser la nuit, obstinément
Ah ! la colère, ah! la rancœur de l'humanité
elles planent parfois avec grâce et majesté
et nous renvoient vers des horizons lointains
laissons faire le temps entre les mains habiles du destin
Qui donc connaît vraiment le fond des choses ?
pourquoi la vie n’est pas toujours rose ?
amis, que cessent nos plaintes et… que la joie demeure !
oublions la souffrance,…..et ignorons la laideur !
soudain s ‘élèvent au milieu de répliques poétiques
sans pudeur sans vergogne et sans honte
les étoiles du poker règlent leurs comptes !
dans l’ombre lourde, pesante et solennelle
j’ai aperçu quelque chose qui ressemblait à une aile
les fantômes volaient sans doute obscurément
on les voyait traverser la nuit, obstinément
Ah ! la colère, ah! la rancœur de l'humanité
elles planent parfois avec grâce et majesté
et nous renvoient vers des horizons lointains
laissons faire le temps entre les mains habiles du destin
Qui donc connaît vraiment le fond des choses ?
pourquoi la vie n’est pas toujours rose ?
amis, que cessent nos plaintes et… que la joie demeure !
oublions la souffrance,…..et ignorons la laideur !
MALDOROR- Messages : 467
LA VOIX DE L’AU REVOIR
Dans la petite chapelle de mon village
la voix s’élève somptueuse et sage
par l’infiniment petit , l’infiniment grand immuables
elle fait entendre son vibrato incomparable
Les cloches sonnent le glas, les yeux se voilent
la voix s’envole vers l’au delà et les étoiles
dans la petite chapelle de mon village
monte une antienne venue du fond des âges
Une voix, …une voix qui vient de si loin
du passé à l’avenir elle se fait le témoin
dans la petite chapelle de mon village
la voix en psaumes et ave maria se propage
La voix de la petite chapelle de mon village
efface le fracas d’une vie qui tourne une page
impassible, elle bat le temps en mesure
et s’envole sereine dans le vent de l’azur
Dans la petite chapelle de mon village battent les coeurs
la voix de ténor rencontre la voix de son âme soeur
leurs entrelacs fusionnent aux cieux
en un bouquet chantant les louanges de Dieu
Deux voix dans la petite chapelle de mon village
égrènent leurs harmonieux messages
le duo des voix mêlées chante mon enfance
depuis la source jusqu’à sa transcendance
Les chants de la tendre enfance
ravivent les douces réminiscences
des trésors enfouis dans l' âme
que la mémoire enflamme
Dans la chaleur des voix
venues de l’intérieur de soi
chante la musique de l'au delà
qui me murmure tout bas « je suis là ! »
Les voix reprises toutes en choeur
chantent l’espérance et le bonheur
avec elles , tous les hélas , tous les peut-être
toutes les prières et les chants s’en vont par la fenêtre
la voix s’élève somptueuse et sage
par l’infiniment petit , l’infiniment grand immuables
elle fait entendre son vibrato incomparable
Les cloches sonnent le glas, les yeux se voilent
la voix s’envole vers l’au delà et les étoiles
dans la petite chapelle de mon village
monte une antienne venue du fond des âges
Une voix, …une voix qui vient de si loin
du passé à l’avenir elle se fait le témoin
dans la petite chapelle de mon village
la voix en psaumes et ave maria se propage
La voix de la petite chapelle de mon village
efface le fracas d’une vie qui tourne une page
impassible, elle bat le temps en mesure
et s’envole sereine dans le vent de l’azur
Dans la petite chapelle de mon village battent les coeurs
la voix de ténor rencontre la voix de son âme soeur
leurs entrelacs fusionnent aux cieux
en un bouquet chantant les louanges de Dieu
Deux voix dans la petite chapelle de mon village
égrènent leurs harmonieux messages
le duo des voix mêlées chante mon enfance
depuis la source jusqu’à sa transcendance
Les chants de la tendre enfance
ravivent les douces réminiscences
des trésors enfouis dans l' âme
que la mémoire enflamme
Dans la chaleur des voix
venues de l’intérieur de soi
chante la musique de l'au delà
qui me murmure tout bas « je suis là ! »
Les voix reprises toutes en choeur
chantent l’espérance et le bonheur
avec elles , tous les hélas , tous les peut-être
toutes les prières et les chants s’en vont par la fenêtre
MALDOROR- Messages : 467
PARFUMS DE RENTREE
Voici venue la rentrée des classes
la république ouvre la porte de son école
il faut respecter l’usage et le protocole
sous le préau les enfants s'amassent
Têtes blondes parfumées en sueur
coeurs battant , mains serrées
on essuye quelques larmes salées
avant de saluer le professeur
Ô l’odeur enivrante de l’encre violette
Ô l' envie irrépressible, insatiable
de feuilleter tous les livres du cartable
de savoir pour devenir un peu moins bête
La Date est inscrite à la craie blanche
sur le tableau noir qui penche
la plume sergent major trace pleins et déliés
sur les lignes d’ un cahier d’écolier
La rentrée, est un instant de poésie
parfumé de souvenirs d’espoir et de vie
l’école nous offre le savoir et la culture
on y enseigne la grammaire et l’écriture
Ce jour sonne comme une note de cristal
suspendue sur le doigt d'une étoile
dans la magie des livres et du savoir
va mon enfant ! va sur le chemin de l’espoir !
la république ouvre la porte de son école
il faut respecter l’usage et le protocole
sous le préau les enfants s'amassent
Têtes blondes parfumées en sueur
coeurs battant , mains serrées
on essuye quelques larmes salées
avant de saluer le professeur
Ô l’odeur enivrante de l’encre violette
Ô l' envie irrépressible, insatiable
de feuilleter tous les livres du cartable
de savoir pour devenir un peu moins bête
La Date est inscrite à la craie blanche
sur le tableau noir qui penche
la plume sergent major trace pleins et déliés
sur les lignes d’ un cahier d’écolier
La rentrée, est un instant de poésie
parfumé de souvenirs d’espoir et de vie
l’école nous offre le savoir et la culture
on y enseigne la grammaire et l’écriture
Ce jour sonne comme une note de cristal
suspendue sur le doigt d'une étoile
dans la magie des livres et du savoir
va mon enfant ! va sur le chemin de l’espoir !
MALDOROR- Messages : 467
Page 9 sur 14 • 1 ... 6 ... 8, 9, 10 ... 14
Page 9 sur 14
Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Jeu 18 Avr - 15:17 par LINK
» RABBIT HOLE
Dim 7 Avr - 18:00 par LINK
» MOON
Sam 23 Mar - 19:15 par Invité
» NURU KANE
Sam 23 Mar - 13:50 par LINK
» Encore vous! Heureux de vous revoir!!!
Mar 19 Mar - 21:06 par Invité
» METAVERS
Mer 21 Fév - 22:45 par LINK
» L'ESPRIT TANGO
Mar 17 Oct - 14:32 par LINK
» Evangile de Thomas - Logia choisis : Libres d'interpretation...
Ven 13 Oct - 15:40 par Invité
» Oh lord
Ven 13 Oct - 15:24 par LINK