MOTS ET SILENCES
+6
luxcefis
Lunielle
passion
LINK
Pilou le hamster
CARAIBES
10 participants
Page 10 sur 14
Page 10 sur 14 • 1 ... 6 ... 9, 10, 11, 12, 13, 14
Re: MOTS ET SILENCES
Le poète ressent toujours l’irrépressible besoin
d'exprimer des émotions venues de très loin
avec des mots choisis ,des symboles forts
il nous parle par allégories et métaphores
Il se prend souvent de jolis râteaux
malgré la connivence de la belle Erato
pourtant, il continue à signer sans moratoire
ses billets marqués au sceau de l’effusion oratoire
qu’importe qu’on le traite d'illuminé mirliton
de cabotin, d’histrion ou de bouffon
le comédien imperturbable joue son rôle jacassier
sous son masque rieur ,patibulaire ou carnassier
Avec volupté ,sous les bons auspices de Thalie,
il plonge dans l' ivresse passionnée de la comédie
en endossant ses oripeaux mystificateurs
tel est le secret du saltimbanque rieur ou pleureur
L’essentiel est de véhiculer le souffle de l’émotion
que le rôle soit sincère , ou de pure composition
allez donc savoir derrière toutes ces attitudes atrabilaires
qui, du comédien ou du spectateur est le plus sincère !
d'exprimer des émotions venues de très loin
avec des mots choisis ,des symboles forts
il nous parle par allégories et métaphores
Il se prend souvent de jolis râteaux
malgré la connivence de la belle Erato
pourtant, il continue à signer sans moratoire
ses billets marqués au sceau de l’effusion oratoire
qu’importe qu’on le traite d'illuminé mirliton
de cabotin, d’histrion ou de bouffon
le comédien imperturbable joue son rôle jacassier
sous son masque rieur ,patibulaire ou carnassier
Avec volupté ,sous les bons auspices de Thalie,
il plonge dans l' ivresse passionnée de la comédie
en endossant ses oripeaux mystificateurs
tel est le secret du saltimbanque rieur ou pleureur
L’essentiel est de véhiculer le souffle de l’émotion
que le rôle soit sincère , ou de pure composition
allez donc savoir derrière toutes ces attitudes atrabilaires
qui, du comédien ou du spectateur est le plus sincère !
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Une main anonyme tape sur la machine
Elle est animée d’une âme qui chine
Parmi le fouillis des souvenirs d’une vie
Faite de joies de pleurs et de poésie
La main pensante, hélas, se sait damnée
Elle plonge forcenée, telle une condamnée
Dans les beautés et les fragilités de l’existence
Pour chercher à repousser un peu plus son échéance
L’attente inquiète du dénouement incertain
Renforce l’intensité des nuits de l’écrivain
Quand soufflent le souvenir et le rêve
Qui le tiennent en apesanteur et le soulèvent
Il résiste par les mots et le silence qui endort
À l’angoisse de la souffrance et de la mort
Ses émotions sont ses seules véritables armes
Il les utilise indifféremment dans le sourire ou les larmes
Elle est animée d’une âme qui chine
Parmi le fouillis des souvenirs d’une vie
Faite de joies de pleurs et de poésie
La main pensante, hélas, se sait damnée
Elle plonge forcenée, telle une condamnée
Dans les beautés et les fragilités de l’existence
Pour chercher à repousser un peu plus son échéance
L’attente inquiète du dénouement incertain
Renforce l’intensité des nuits de l’écrivain
Quand soufflent le souvenir et le rêve
Qui le tiennent en apesanteur et le soulèvent
Il résiste par les mots et le silence qui endort
À l’angoisse de la souffrance et de la mort
Ses émotions sont ses seules véritables armes
Il les utilise indifféremment dans le sourire ou les larmes
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Entre points d’exclamation et points d’interrogation
il chemine dans la labyrinthe des émotions
il cherche un échappatoire à travers les arcanes
il écrit, il devise, il bavarde , il glose, il cancane
Pour prendre un peu tout à la légère
pour retrouver la sagesse nécessaire
pour atteindre serein le bout de sa course
jusqu’à la fin de la vie depuis sa source
Dans le ciel, il suit les arabesques des hirondelles
en imaginant que lui pousse des ailes
il écoute le vent parler dans le feuillage
aux elfes et aux sylves d’un autre âge
Il laisse couler des larmes de pluie amères
dans l’immense étendue salée de la mer
les étoiles s’allument en mille chandelles
les astres entament leur course éternelle
Le poète laisse la tristesse faire place à l’espérance
dans cet univers mystérieux empli de silence
il rêve dans la douce fraîcheur de la nuit
au firmament , une nouvelle étoile sourit pour lui
il chemine dans la labyrinthe des émotions
il cherche un échappatoire à travers les arcanes
il écrit, il devise, il bavarde , il glose, il cancane
Pour prendre un peu tout à la légère
pour retrouver la sagesse nécessaire
pour atteindre serein le bout de sa course
jusqu’à la fin de la vie depuis sa source
Dans le ciel, il suit les arabesques des hirondelles
en imaginant que lui pousse des ailes
il écoute le vent parler dans le feuillage
aux elfes et aux sylves d’un autre âge
Il laisse couler des larmes de pluie amères
dans l’immense étendue salée de la mer
les étoiles s’allument en mille chandelles
les astres entament leur course éternelle
Le poète laisse la tristesse faire place à l’espérance
dans cet univers mystérieux empli de silence
il rêve dans la douce fraîcheur de la nuit
au firmament , une nouvelle étoile sourit pour lui
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Sur la page blanche ,s’ouvrent des contrées si belles
Que les oiseaux viennent frôler de leurs ailes
s’y creusent aussi parfois de profonds gouffres ignorés
Que jamais personne n' osera explorer
Sur la page blanche, une plume se promène lentement
Mot après mot , ligne après ligne ,à petits crissements
Elle raconte l’histoire des illusions usées
des émois , des joies, des pensées désabusées
Éclairée par son étoile, la plume vogue, fébrile
Sur l’océan de la page blanche , d’île en île
sa pensée volage prend le large
Entre les lignes aux étroites marges
La plume dessine en vaines conjectures
Des entrelacs de longues écritures,
Dressant des remparts contre le malaise
Pour que les cris de la douleur se taisent
La plume prolonge au bout des doigts tremblants
Le frisson de la passion sans faux semblants
Elle cisèle des mots au bord des lèvres
Comme des diamants sertis par l’orfèvre
La plume gardienne impassible du moi intime
Chemine sur les traces de son secret ultime
Sur la page blanche, les signes en cursives délicates
Chantent les émotions comme un éternel magnificat
Que les oiseaux viennent frôler de leurs ailes
s’y creusent aussi parfois de profonds gouffres ignorés
Que jamais personne n' osera explorer
Sur la page blanche, une plume se promène lentement
Mot après mot , ligne après ligne ,à petits crissements
Elle raconte l’histoire des illusions usées
des émois , des joies, des pensées désabusées
Éclairée par son étoile, la plume vogue, fébrile
Sur l’océan de la page blanche , d’île en île
sa pensée volage prend le large
Entre les lignes aux étroites marges
La plume dessine en vaines conjectures
Des entrelacs de longues écritures,
Dressant des remparts contre le malaise
Pour que les cris de la douleur se taisent
La plume prolonge au bout des doigts tremblants
Le frisson de la passion sans faux semblants
Elle cisèle des mots au bord des lèvres
Comme des diamants sertis par l’orfèvre
La plume gardienne impassible du moi intime
Chemine sur les traces de son secret ultime
Sur la page blanche, les signes en cursives délicates
Chantent les émotions comme un éternel magnificat
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
La plume chemine vers sa source éternelle
jusqu’ au bout du sombre tunnel
ses mots , ses phrases , ses images
s'impriment en lignes noires sur la page
Ses rêves, ses élans , ses transports
ses cauchemars et ses remords
sont les échos d'une âme grise
à la recherche d’une terre promise
Chaque écrit est un frisson, un souffle chaud
porté par le vent qui ride la surface de l’eau
un message envoyé par le biais d’une main,
d'une plume, qui gratte sur un parchemin
jusqu’ au bout du sombre tunnel
ses mots , ses phrases , ses images
s'impriment en lignes noires sur la page
Ses rêves, ses élans , ses transports
ses cauchemars et ses remords
sont les échos d'une âme grise
à la recherche d’une terre promise
Chaque écrit est un frisson, un souffle chaud
porté par le vent qui ride la surface de l’eau
un message envoyé par le biais d’une main,
d'une plume, qui gratte sur un parchemin
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
La plume crisse sur le papier à lettre
les mots y laissent leurs griffures violettes
au bout de la plume messagère
s’inscrivent des marques passagères
Une larme salée tombe et mouille
la page immaculée qui se souille
la main renonce à délivrer son message intime
elle commet alors un geste désespéré ultime
Elle froisse et déchire le papier du corpus delicti
et le jète en l’air en une pluie de confettis
son message inachevé, emporté par le vent
tourbillonne sous les pas des passants indifférents
les mots y laissent leurs griffures violettes
au bout de la plume messagère
s’inscrivent des marques passagères
Une larme salée tombe et mouille
la page immaculée qui se souille
la main renonce à délivrer son message intime
elle commet alors un geste désespéré ultime
Elle froisse et déchire le papier du corpus delicti
et le jète en l’air en une pluie de confettis
son message inachevé, emporté par le vent
tourbillonne sous les pas des passants indifférents
Dernière édition par MALDOROR le Ven 13 Sep - 10:33, édité 1 fois
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
La page blanche est un miroir profond
où le vrai avec le rêve se confond
les mots viennent flotter à sa surface
et parfois nous explosent à la face
Les mots écrits à petits cris indiscrets
révèlent l’ image de nos profonds secrets
leur teneur nous semble souvent absconse
parmi des phrases disposées en quinconce
Pendant les longues nuits, assis à ce miroir
le poète fouille les tréfonds de sa mémoire
pour peindre sur la fatidique page blanche
les reflets des flammes de son enfance
où le vrai avec le rêve se confond
les mots viennent flotter à sa surface
et parfois nous explosent à la face
Les mots écrits à petits cris indiscrets
révèlent l’ image de nos profonds secrets
leur teneur nous semble souvent absconse
parmi des phrases disposées en quinconce
Pendant les longues nuits, assis à ce miroir
le poète fouille les tréfonds de sa mémoire
pour peindre sur la fatidique page blanche
les reflets des flammes de son enfance
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Sur la page blanche , la lune claire
dessine ses ombres patibulaires
la main couche quelques mots dérisoires
sur la feuille vierge d’un vieux grimoire
Les mots parfumés de souvenirs et de musc
insensiblement dans la nuit débusquent
la juste et impeccable euphonie
en écho à la voix intérieure infinie
Sur une page blanche peu à peu noircie
au rythme lent et subtil de la poésie
une main hésitante d’écrivain en herbe
s’invite à la danse magique du verbe
dessine ses ombres patibulaires
la main couche quelques mots dérisoires
sur la feuille vierge d’un vieux grimoire
Les mots parfumés de souvenirs et de musc
insensiblement dans la nuit débusquent
la juste et impeccable euphonie
en écho à la voix intérieure infinie
Sur une page blanche peu à peu noircie
au rythme lent et subtil de la poésie
une main hésitante d’écrivain en herbe
s’invite à la danse magique du verbe
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Ce matin , une chose floue me turlupine
le miroir renvoie l’image de ma trombine
mon beau miroir, dis moi toute la vérité
ne me cache surtout pas la dure réalité
Fais parler les effets de ton tain réflecteur
joue ton rôle implacable d’inspecteur
avoue toutes les charges à mon endroit
montre moi toutes les rides de mes émois
N’ignore aucunes des cernes patibulaires
affiche les traces en écriture spéculaire
dessine distinctement les marques du temps
sur un visage qui oublie sa fraîcheur d’antan
Le temps laisse ses empreintes
sur la peau il creuse la vie en demi teinte
mais le temps sait aussi être effaceur
de bien des douleurs et des malheurs
Ô tout ce temps fou perdu
ce temps insuffisant que j'ai eu
pour m’asseoir au bord du vaste monde
en laissant divaguer ma pensée vagabonde
le miroir renvoie l’image de ma trombine
mon beau miroir, dis moi toute la vérité
ne me cache surtout pas la dure réalité
Fais parler les effets de ton tain réflecteur
joue ton rôle implacable d’inspecteur
avoue toutes les charges à mon endroit
montre moi toutes les rides de mes émois
N’ignore aucunes des cernes patibulaires
affiche les traces en écriture spéculaire
dessine distinctement les marques du temps
sur un visage qui oublie sa fraîcheur d’antan
Le temps laisse ses empreintes
sur la peau il creuse la vie en demi teinte
mais le temps sait aussi être effaceur
de bien des douleurs et des malheurs
Ô tout ce temps fou perdu
ce temps insuffisant que j'ai eu
pour m’asseoir au bord du vaste monde
en laissant divaguer ma pensée vagabonde
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
« Je suis toi même » me dit le miroir
« As-tu perdu la raison et l’espoir ? »
« Je te montre ton âme à l’envers,
Je la scrute dans ses moindres gouffres amers »
Dans ce tête à tête triste et limpide
mon teint devient de plus en plus livide
les ravages du temps sur la glace
signent d’irrémédiables traces
la profondeur sincère du miroir lance un rai,
par dessus mon épaule un éclat apparaît
la lumière de mon étoile au firmament
me murmure tout bas … « je t’attends… »
« As-tu perdu la raison et l’espoir ? »
« Je te montre ton âme à l’envers,
Je la scrute dans ses moindres gouffres amers »
Dans ce tête à tête triste et limpide
mon teint devient de plus en plus livide
les ravages du temps sur la glace
signent d’irrémédiables traces
la profondeur sincère du miroir lance un rai,
par dessus mon épaule un éclat apparaît
la lumière de mon étoile au firmament
me murmure tout bas … « je t’attends… »
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Le miroir implacable me fait face
dans un silence profond de glace
il affiche la réalité d’aujourd’hui
l’image irréfutable , sans un bruit
Miroir …mon beau miroir….
ta glace aurait -elle une mémoire
qui se souvienne de ma jeunesse
des traits frais et des tresses ?
L’image est elle désormais forclose
des peaux lisses de lait et de rose
des sourires et des grimaces juvéniles
des regards de face ou de profil ?
Souviens toi de ces jeunes années
avant que ne tombent les feuilles fanées
de mon front blanchi par le temps
qui défiait le souffle du vent d’autan
Souviens toi de la belle image
qui a subi les outrages de l’âge
rappelle toi les parfums aux fraîches haleines
sur le flot ondulant des cheveux d’ébène
Ces images, je les entends, je les vois
dans ta glace froide et sans voix
qui reflète les premiers rayons de l’aurore
tandis que mon âme soupire encore !
dans un silence profond de glace
il affiche la réalité d’aujourd’hui
l’image irréfutable , sans un bruit
Miroir …mon beau miroir….
ta glace aurait -elle une mémoire
qui se souvienne de ma jeunesse
des traits frais et des tresses ?
L’image est elle désormais forclose
des peaux lisses de lait et de rose
des sourires et des grimaces juvéniles
des regards de face ou de profil ?
Souviens toi de ces jeunes années
avant que ne tombent les feuilles fanées
de mon front blanchi par le temps
qui défiait le souffle du vent d’autan
Souviens toi de la belle image
qui a subi les outrages de l’âge
rappelle toi les parfums aux fraîches haleines
sur le flot ondulant des cheveux d’ébène
Ces images, je les entends, je les vois
dans ta glace froide et sans voix
qui reflète les premiers rayons de l’aurore
tandis que mon âme soupire encore !
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Miroir, mon beau miroir, réfléchis ! avant que tu ne répondes
ne dis à personne que tu connais bien tout le monde
depuis le narcisse qui se trouve bien de sa personne
jusqu’à celui qui maudit sa vile tête de gorgone
Personne a crevé l’oeil de Polyphème
Ulysse, a berné le cyclope par un beau stratagème
patronyme superbe applicable à tout le monde
qui ,sans coup férir, permet de fuir dans une aventure vagabonde
Le rockeur à banane
le joggeur à walkman
le rappeur à casquette
le tradeur en jaquette
Le poètes en herbe
le maître du verbe
le candidat à la présidence
le petit rat qui danse
le clochard en savates
le président en cravate
le dictateur sanguinaire
le démocrate révolutionnaire
Le bouffon déguisé en arlequin
la colombine au regard coquin
le fantôme traînant ses chaînes en passant
la star sous les sun-lights éblouissants
Le petit poucet rêveur
le géant catcheur
Le nourrisson babillant
Le vieillard ronchonnant
Tout le monde, c’est des milliards de personnes
certaines qui délirent, d’autres qui raisonnent
mais au final que cherchent donc les humains
être personne ou alors juste quelqu’un de bien ?
ne dis à personne que tu connais bien tout le monde
depuis le narcisse qui se trouve bien de sa personne
jusqu’à celui qui maudit sa vile tête de gorgone
Personne a crevé l’oeil de Polyphème
Ulysse, a berné le cyclope par un beau stratagème
patronyme superbe applicable à tout le monde
qui ,sans coup férir, permet de fuir dans une aventure vagabonde
Le rockeur à banane
le joggeur à walkman
le rappeur à casquette
le tradeur en jaquette
Le poètes en herbe
le maître du verbe
le candidat à la présidence
le petit rat qui danse
le clochard en savates
le président en cravate
le dictateur sanguinaire
le démocrate révolutionnaire
Le bouffon déguisé en arlequin
la colombine au regard coquin
le fantôme traînant ses chaînes en passant
la star sous les sun-lights éblouissants
Le petit poucet rêveur
le géant catcheur
Le nourrisson babillant
Le vieillard ronchonnant
Tout le monde, c’est des milliards de personnes
certaines qui délirent, d’autres qui raisonnent
mais au final que cherchent donc les humains
être personne ou alors juste quelqu’un de bien ?
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Je ferme mes paupières face au miroir
il faut savoir parfois les clore pour mieux y voir
les yeux servent à pleurer sous les effets de la nostalgie
et de l' outrageante vieillesse qui nous punit des abus de la vie
Adieu ! les beaux et doux rêves de la jeunesse
sous l’éclatante étoile qui se lève avec tristesse
combien de temps encore éclairera-t-elle de sa pâleur
la pesante peine lancinante ancrée au fond du cœur
Combien d’années, combien de temps
me reste-t-il pour soupirer sur mes vingt ans
pour contempler du sommet de mes vieux jours
le cours d’une vie faite de méandres et de détours
Je comprends toutes les illusions et les folies
je n' y vois que le courant et la trame de la vie
j’accepte les emportements de la jeunesse
avec magnanimité amusement et sagesse
Je ferme mes yeux mouillés de larmes amères
pour voir plus clairement en arrière
dans le crépuscule de la vie qui décline
lentement repasse un film au long spleen
il faut savoir parfois les clore pour mieux y voir
les yeux servent à pleurer sous les effets de la nostalgie
et de l' outrageante vieillesse qui nous punit des abus de la vie
Adieu ! les beaux et doux rêves de la jeunesse
sous l’éclatante étoile qui se lève avec tristesse
combien de temps encore éclairera-t-elle de sa pâleur
la pesante peine lancinante ancrée au fond du cœur
Combien d’années, combien de temps
me reste-t-il pour soupirer sur mes vingt ans
pour contempler du sommet de mes vieux jours
le cours d’une vie faite de méandres et de détours
Je comprends toutes les illusions et les folies
je n' y vois que le courant et la trame de la vie
j’accepte les emportements de la jeunesse
avec magnanimité amusement et sagesse
Je ferme mes yeux mouillés de larmes amères
pour voir plus clairement en arrière
dans le crépuscule de la vie qui décline
lentement repasse un film au long spleen
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Mon double se fige soudain sur la glace
le miroir renvoie ma copie en pleine face
mon image se reflète sur le verre froid
dans les yeux elle me regarde tout droit
La surface froide et bien polie
affiche les reflets de la mélancolie
l’écho de son profond silence
devient de plus en plus intense
Il faut bien un peu de courage
pour ne pas avouer à ce mirage
les avanies et les souffrances réelles
endurées par son jumeau formel
Le miroir use d’une bien fine dialectique
pour délivrer son impitoyable diagnostic
sans coup férir,ce sincère messager
souligne ses remarques sur un visage âgé
le miroir renvoie ma copie en pleine face
mon image se reflète sur le verre froid
dans les yeux elle me regarde tout droit
La surface froide et bien polie
affiche les reflets de la mélancolie
l’écho de son profond silence
devient de plus en plus intense
Il faut bien un peu de courage
pour ne pas avouer à ce mirage
les avanies et les souffrances réelles
endurées par son jumeau formel
Le miroir use d’une bien fine dialectique
pour délivrer son impitoyable diagnostic
sans coup férir,ce sincère messager
souligne ses remarques sur un visage âgé
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Miroir , voilà maintenant, que tu me dévisages
tu soulignes les marques tracées par l’âge
je sens au travers de ton silence glacial
poindre comme un soupçon de reproche spécial
Oublie un peu l’apparence des choses vénielles
le vernis , la première impression superficielle
traverse la surface , derrière la peau ridée
va en profondeur vers le cœur et les idées
Creuse encore, recherche la source fraîche
celle qui sourd et jamais ne s’assèche
et qui abreuve la mémoire des souvenirs
en flots d’émotions difficiles à contenir
Miroir est ce que tu permets que j’ envisage
de faire le grand et beau voyage
avec Baudelaire Rimbaud et Apollinaire
vers le pays du rêve et de l’imaginaire
tu soulignes les marques tracées par l’âge
je sens au travers de ton silence glacial
poindre comme un soupçon de reproche spécial
Oublie un peu l’apparence des choses vénielles
le vernis , la première impression superficielle
traverse la surface , derrière la peau ridée
va en profondeur vers le cœur et les idées
Creuse encore, recherche la source fraîche
celle qui sourd et jamais ne s’assèche
et qui abreuve la mémoire des souvenirs
en flots d’émotions difficiles à contenir
Miroir est ce que tu permets que j’ envisage
de faire le grand et beau voyage
avec Baudelaire Rimbaud et Apollinaire
vers le pays du rêve et de l’imaginaire
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Je bats les cartes, c'est mon tour
des visages interrogent les alentours
soudain une image tombe à terre
est-ce la plus faible , la plus chère ?
Je la cherche partout sous la table
sans elle, mon sort est improbable
je bats le jeu de cartes devenu boiteux
il en manque une pour faire cinquante deux
Mon cœur bat la chamade, c’est incongru
un beau visage ami a disparu
un honneur manque autour de la table
le jeu est mutilé, c’est incontestable !
des visages interrogent les alentours
soudain une image tombe à terre
est-ce la plus faible , la plus chère ?
Je la cherche partout sous la table
sans elle, mon sort est improbable
je bats le jeu de cartes devenu boiteux
il en manque une pour faire cinquante deux
Mon cœur bat la chamade, c’est incongru
un beau visage ami a disparu
un honneur manque autour de la table
le jeu est mutilé, c’est incontestable !
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
La pluie tombe sans murmurer sur le toit
dans le feuillage le vent reste sans voix
les cascades chutent avec stoïcisme
les oiseaux observent un total mutisme
La nature attend qu'un poète danse la carmagnole
pour délivrer la gorge des rossignols
pour que reviennent les hirondelles à l’horizon
pour libérer la parole des carpes et des poissons
Pour que les sirènes fassent chanter l’onde
pour que la lune retrouve sa faconde
pour que le coq se dresse sur ses ergots
bombe son jabot et lance son matutinal cocorico
Pour que l’araignée tisse la dentelle de sa toile
pour qu’un conteur dise l’histoire des étoiles
pour que se réveillent quelques apôtres
pour qu’enfin un homme parle au cœur des autres
dans le feuillage le vent reste sans voix
les cascades chutent avec stoïcisme
les oiseaux observent un total mutisme
La nature attend qu'un poète danse la carmagnole
pour délivrer la gorge des rossignols
pour que reviennent les hirondelles à l’horizon
pour libérer la parole des carpes et des poissons
Pour que les sirènes fassent chanter l’onde
pour que la lune retrouve sa faconde
pour que le coq se dresse sur ses ergots
bombe son jabot et lance son matutinal cocorico
Pour que l’araignée tisse la dentelle de sa toile
pour qu’un conteur dise l’histoire des étoiles
pour que se réveillent quelques apôtres
pour qu’enfin un homme parle au cœur des autres
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
A l’ombre de mon arbre, je me suis assis sur un banc
Je suis revenu sur mes pas, j’ai refait doucement
le long chemin du beau voyage de la vie,
je me suis rafraîchi à la fontaine de la poésie
Ô nostalgie de ces lieux trop lointains
dans les premières lueurs fragiles du petit matin
j’ai vécu là bas des heures féeriques et solitaires
en aurais-je encore quelques autres supplémentaires ?
Avant de passer par la chapelle ardente
avant de pousser la grille du cimetière grinçante
avant le silence aux côtés de mes amis de l’eau delà
une fois encore, j’ai juste deux mots à dire ici bas:
l’avant-dernier mot inscrit du bout de ma plume
sera « mélancolie » , comme un parfum qui se hume
enfin, pour que la conscience ait le dernier mot
l’ultime sera « éternité » , le mot le plus long le plus beau.
Je suis revenu sur mes pas, j’ai refait doucement
le long chemin du beau voyage de la vie,
je me suis rafraîchi à la fontaine de la poésie
Ô nostalgie de ces lieux trop lointains
dans les premières lueurs fragiles du petit matin
j’ai vécu là bas des heures féeriques et solitaires
en aurais-je encore quelques autres supplémentaires ?
Avant de passer par la chapelle ardente
avant de pousser la grille du cimetière grinçante
avant le silence aux côtés de mes amis de l’eau delà
une fois encore, j’ai juste deux mots à dire ici bas:
l’avant-dernier mot inscrit du bout de ma plume
sera « mélancolie » , comme un parfum qui se hume
enfin, pour que la conscience ait le dernier mot
l’ultime sera « éternité » , le mot le plus long le plus beau.
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Le poète s’en va dans la campagne
à la rencontre de sa chère compagne
il marche dans l’herbe parée de rosée
porté par l’espoir d’une belle journée
Il oublie le temps et les affres de l’âge
au ciel flottent quelques blancs nuages
les fleurs des champs sur son passage
penchent familièrement leur tête sage
Les grands arbres solides habitants des bois
murmurent dans le vent d’une légère voix
pour ne pas couvrir le chant de l’oiseau
ni celui du grillon dans l'ombre des roseaux
À la croisée des chemins, assise sur la mousse
voici enfin la belle Thalie, sa muse si douce
il lui susurre longuement à l’oreille ses rêves inouïs,
sa passion pour les étoiles au regard évanoui
à la rencontre de sa chère compagne
il marche dans l’herbe parée de rosée
porté par l’espoir d’une belle journée
Il oublie le temps et les affres de l’âge
au ciel flottent quelques blancs nuages
les fleurs des champs sur son passage
penchent familièrement leur tête sage
Les grands arbres solides habitants des bois
murmurent dans le vent d’une légère voix
pour ne pas couvrir le chant de l’oiseau
ni celui du grillon dans l'ombre des roseaux
À la croisée des chemins, assise sur la mousse
voici enfin la belle Thalie, sa muse si douce
il lui susurre longuement à l’oreille ses rêves inouïs,
sa passion pour les étoiles au regard évanoui
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
L’aube se lève et je n’ai pas dormi
j’ouvre mes yeux rougis à demi
je mesure mon parcours sur terre
je me dis qu’il comporte bien des mystères
J’ai vécu des bonheurs et des douleurs
je me suis étourdi du parfum des fleurs
j’ai cherché les bras qui me secourent
j’ai parfois tendu les miens à mon tour
Que les sombres cauchemars disparaissent
que revienne le courage , que s’enfuie la paresse
que s’ouvrent les portes d’un nouveau spectacle
que l’art et la vie produisent de nouveaux miracles
L’homme possède la clé de l’imaginaire
dans son antre , de la peur il n’a plus que faire
certaines personnes le réfutent et l’ignorent
il m’accompagne du crépuscule jusqu’à l’aurore
j’ouvre mes yeux rougis à demi
je mesure mon parcours sur terre
je me dis qu’il comporte bien des mystères
J’ai vécu des bonheurs et des douleurs
je me suis étourdi du parfum des fleurs
j’ai cherché les bras qui me secourent
j’ai parfois tendu les miens à mon tour
Que les sombres cauchemars disparaissent
que revienne le courage , que s’enfuie la paresse
que s’ouvrent les portes d’un nouveau spectacle
que l’art et la vie produisent de nouveaux miracles
L’homme possède la clé de l’imaginaire
dans son antre , de la peur il n’a plus que faire
certaines personnes le réfutent et l’ignorent
il m’accompagne du crépuscule jusqu’à l’aurore
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Je vais souvent au cœur de la forêt obscure
pour échanger avec les esprits de la nature
là sous les futaies hautes et profondes
se cachent tous les secrets du monde
Les feuilles frissonnent sur les rameaux
le vent chante à l’unisson avec les oiseaux
j’entends la vie et son profond silence
sous les arbres qui vers le ciel s’élancent
Loin des rumeurs de la ville, une autre voix
me parle et chante sa mélopée dans les bois
la nature m’offre sa douce mélodie
comme un hymne aux saisons de la vie
Dans les branchages nichent tant de mystères
sur la mousse, j’imprime mon pas solitaire
la contemplation de la nature occupe mes jours
je la questionne, elle me répond toujours avec amour
pour échanger avec les esprits de la nature
là sous les futaies hautes et profondes
se cachent tous les secrets du monde
Les feuilles frissonnent sur les rameaux
le vent chante à l’unisson avec les oiseaux
j’entends la vie et son profond silence
sous les arbres qui vers le ciel s’élancent
Loin des rumeurs de la ville, une autre voix
me parle et chante sa mélopée dans les bois
la nature m’offre sa douce mélodie
comme un hymne aux saisons de la vie
Dans les branchages nichent tant de mystères
sur la mousse, j’imprime mon pas solitaire
la contemplation de la nature occupe mes jours
je la questionne, elle me répond toujours avec amour
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Sous le ciel d’une nuit constellée d’étoiles filantes
à petits pas , j’ai foulé l’herbe d’une marche lente
j’ai rêvé à l’histoire des mondes merveilleux
aux étoiles, aux fleurs, aux sciences et aux cieux
J’ai suivi le boson de Higgs , jusque là où commence
la danse vertigineuse de l’univers immense
en chemin , j’ai croisé d’étranges particules patibulaires
et même le chat mort-vivant de Schrödinger bien solitaire
Dans cet espace infini , nous mêmes les hommes
savons nous vraiment ce que nous sommes ?
nous résumons nous à un amas d’ atomes en harmonie ?
que valent sciences, arts et lettres dans cette sphère infinie ?
Nos destins répondent-ils à d’intangibles lois imperturbables
édictées par une transcendance mystérieuse et immuable ?
à chaque instant, l’entropie un peu plus nous dégrade
devons nous la traiter en insigne ennemie ou en camarade ?
L’hypothèse de vies extra-terrestres renforce nos incertitudes
l’humanité serait-elle inexorablement condamnée à sa triste solitude ?
je jette mon petit cantique dans l’infini océan cosmique
espérant entendre rire les aliens de mon geste comique
à petits pas , j’ai foulé l’herbe d’une marche lente
j’ai rêvé à l’histoire des mondes merveilleux
aux étoiles, aux fleurs, aux sciences et aux cieux
J’ai suivi le boson de Higgs , jusque là où commence
la danse vertigineuse de l’univers immense
en chemin , j’ai croisé d’étranges particules patibulaires
et même le chat mort-vivant de Schrödinger bien solitaire
Dans cet espace infini , nous mêmes les hommes
savons nous vraiment ce que nous sommes ?
nous résumons nous à un amas d’ atomes en harmonie ?
que valent sciences, arts et lettres dans cette sphère infinie ?
Nos destins répondent-ils à d’intangibles lois imperturbables
édictées par une transcendance mystérieuse et immuable ?
à chaque instant, l’entropie un peu plus nous dégrade
devons nous la traiter en insigne ennemie ou en camarade ?
L’hypothèse de vies extra-terrestres renforce nos incertitudes
l’humanité serait-elle inexorablement condamnée à sa triste solitude ?
je jette mon petit cantique dans l’infini océan cosmique
espérant entendre rire les aliens de mon geste comique
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Maintenant on doit forger sur l’enclume
les derniers mots sortis d’une plume
les mots qui immortalisent le souvenir d’une vie
alors qu’elle en a fini de son agonie
Le texte de l’épitaphe gravée sur la pierre
scellée au pied des grands arbres du cimetière
quelqu’un viendra peut être de temps en temps
lire l’ hommage à l’ami endormi pour longtemps
Tu es né ,tu as fait tant d‘efforts, tu es toujours resté digne et fier
avant que le profond silence de la mort vienne clore tes paupières
quelques larmes salées et amères se noient dans la terre
à l’ombre sépulcrale commence ta route vers la lumière
Requiem aeternam dona eis
domine, et lux perpetua luceat eis................
les derniers mots sortis d’une plume
les mots qui immortalisent le souvenir d’une vie
alors qu’elle en a fini de son agonie
Le texte de l’épitaphe gravée sur la pierre
scellée au pied des grands arbres du cimetière
quelqu’un viendra peut être de temps en temps
lire l’ hommage à l’ami endormi pour longtemps
Tu es né ,tu as fait tant d‘efforts, tu es toujours resté digne et fier
avant que le profond silence de la mort vienne clore tes paupières
quelques larmes salées et amères se noient dans la terre
à l’ombre sépulcrale commence ta route vers la lumière
Requiem aeternam dona eis
domine, et lux perpetua luceat eis................
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
La faucheuse avance dans le champ des vies
elle progresse et jamais de son chemin ne dévie
ne laissant derrière elle que deuils et douleurs
veuves, orphelins, familles et amis en pleurs
Elle emporte la lumière du flambeau
jusqu’au fond du froid tombeau
pour faire face au désastre de la mort
Il ne reste que souvenirs et remords
Dans la tristesse de mes pensées
j’ai cueilli cette fleur pour toi dans la rosée
je la dépose au bord de l’espace infini
là où tout commence ,là où tout finit ?
elle progresse et jamais de son chemin ne dévie
ne laissant derrière elle que deuils et douleurs
veuves, orphelins, familles et amis en pleurs
Elle emporte la lumière du flambeau
jusqu’au fond du froid tombeau
pour faire face au désastre de la mort
Il ne reste que souvenirs et remords
Dans la tristesse de mes pensées
j’ai cueilli cette fleur pour toi dans la rosée
je la dépose au bord de l’espace infini
là où tout commence ,là où tout finit ?
MALDOROR- Messages : 467
Page 10 sur 14 • 1 ... 6 ... 9, 10, 11, 12, 13, 14
Page 10 sur 14
Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Jeu 18 Avr - 15:17 par LINK
» RABBIT HOLE
Dim 7 Avr - 18:00 par LINK
» MOON
Sam 23 Mar - 19:15 par Invité
» NURU KANE
Sam 23 Mar - 13:50 par LINK
» Encore vous! Heureux de vous revoir!!!
Mar 19 Mar - 21:06 par Invité
» METAVERS
Mer 21 Fév - 22:45 par LINK
» L'ESPRIT TANGO
Mar 17 Oct - 14:32 par LINK
» Evangile de Thomas - Logia choisis : Libres d'interpretation...
Ven 13 Oct - 15:40 par Invité
» Oh lord
Ven 13 Oct - 15:24 par LINK