MOTS ET SILENCES
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Re: MOTS ET SILENCES
J’ai fermé les paupières afin de ne plus voir la lumière
la porte a claqué dans le souffle d’un courant d’air
sur mon destin j’ai senti se serrer la poigne du hasard
j’ai songé que mon chemin ne menait nulle part
J’ai deviné une étrange proximité ,une présence
comme le frôlement imperceptible d’une lente danse
vers moi des bras protecteurs se sont tendus
je suis resté confondu, n’était-ce pas un malentendu ?
Je compris alors qui était cet ami bienveillant et fidèle
au regard plein de douceur, m’enveloppant sous son aile
il me protégeait à jamais et comprenait mon émoi
mon ange gardien veillait perpétuellement sur moi
la porte a claqué dans le souffle d’un courant d’air
sur mon destin j’ai senti se serrer la poigne du hasard
j’ai songé que mon chemin ne menait nulle part
J’ai deviné une étrange proximité ,une présence
comme le frôlement imperceptible d’une lente danse
vers moi des bras protecteurs se sont tendus
je suis resté confondu, n’était-ce pas un malentendu ?
Je compris alors qui était cet ami bienveillant et fidèle
au regard plein de douceur, m’enveloppant sous son aile
il me protégeait à jamais et comprenait mon émoi
mon ange gardien veillait perpétuellement sur moi
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Il compte les pas du temps qui marche
Il écoute le flot de l’eau qui passe sous l’arche
coulent les jours sans soleil et les nuit sans lune
passent les souvenirs de misère et d’infortune
Passent ces interminables temps fous
ces heures sous la férule et le joug
tourne l’horloge des heures damnées
où il perd ses plus belles années
chaque jour, il grave un nouveau bâton
dans la crasse du mur de sa prison
combien encore de peine à purger dans l’ombre
de cette geôle aux infamies sans nombre
Dans cet ignoble cachot sans décor
sa rage contre l’injustice le dévore
derrière ses paupières à demi closes
défilent les images de tant de belles choses
Le flambeau de sa vie lentement se consume
mais dans sa tête une lueur d’espoir se rallume
la perspective du bonheur l’habite encore
un jour il retrouvera le soleil au dehors
Loin de la vermine et de la saleté
loin des miradors et des barbelés
loin des bruits de chaînes et de clés
il entonnera l’hymne de la liberté
Il écoute le flot de l’eau qui passe sous l’arche
coulent les jours sans soleil et les nuit sans lune
passent les souvenirs de misère et d’infortune
Passent ces interminables temps fous
ces heures sous la férule et le joug
tourne l’horloge des heures damnées
où il perd ses plus belles années
chaque jour, il grave un nouveau bâton
dans la crasse du mur de sa prison
combien encore de peine à purger dans l’ombre
de cette geôle aux infamies sans nombre
Dans cet ignoble cachot sans décor
sa rage contre l’injustice le dévore
derrière ses paupières à demi closes
défilent les images de tant de belles choses
Le flambeau de sa vie lentement se consume
mais dans sa tête une lueur d’espoir se rallume
la perspective du bonheur l’habite encore
un jour il retrouvera le soleil au dehors
Loin de la vermine et de la saleté
loin des miradors et des barbelés
loin des bruits de chaînes et de clés
il entonnera l’hymne de la liberté
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Langoureux vertige des idées sombres
dans la cellule plongée dans l'ombre
valse mélancolique des fantômes
qui hantent un bien triste royaume
Tant d’années sont déjà passées
dans la solitude des nuits glacées
ses rêves d’amour , de liberté l’enivrent
il est jeune , il veut aimer encore et vivre
Pourquoi devrait il perdre toute sa jeunesse
pourquoi attendre les maux de la vieillesse
dans ces montagnes désertes et austères
au fond de ce cachot creusé à même la terre
Il imagine des plans pour se faire la belle
pour briser ses chaînes mortelles
et revivre, ne serait-ce qu’un jour
la douceur de ses anciennes amours
dans la cellule plongée dans l'ombre
valse mélancolique des fantômes
qui hantent un bien triste royaume
Tant d’années sont déjà passées
dans la solitude des nuits glacées
ses rêves d’amour , de liberté l’enivrent
il est jeune , il veut aimer encore et vivre
Pourquoi devrait il perdre toute sa jeunesse
pourquoi attendre les maux de la vieillesse
dans ces montagnes désertes et austères
au fond de ce cachot creusé à même la terre
Il imagine des plans pour se faire la belle
pour briser ses chaînes mortelles
et revivre, ne serait-ce qu’un jour
la douceur de ses anciennes amours
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
L’innocent au fond de sa prison
n’a plus qu’un mur pour tout horizon
le malheureux captif, reclus dans l’ombre
Égrène son chapelet de jours et de nuits sombres
Les bruits alentours bercent sa solitude emmurée
une colombe comme une promesse sacrée
vient heurter de son aile le soupirail
fermé par de solides barres de ferraille
Son cœur soudain s’enflamme:
l’oiseau blanc, emporte son âme
Jusqu’à la source première
baignée d’azur et de lumière
il lui apporte un parfum des bocages
jusqu’au bord de la fenêtre de sa cage
Et lui offre la clé des champs
volée la dans la poche des méchants
Oubliant sa pitoyable bastille,
ses murs épais et ses tristes grilles,
la pensée du poète fuit sa sombre prison
Où il est en train de perdre la raison
Le poète avait osé dire la vérité
les tyrans l’ont privé de sa liberté
au travers des barreaux scellés dans les murs
son âme libre vole avec la colombe dans l’azur
n’a plus qu’un mur pour tout horizon
le malheureux captif, reclus dans l’ombre
Égrène son chapelet de jours et de nuits sombres
Les bruits alentours bercent sa solitude emmurée
une colombe comme une promesse sacrée
vient heurter de son aile le soupirail
fermé par de solides barres de ferraille
Son cœur soudain s’enflamme:
l’oiseau blanc, emporte son âme
Jusqu’à la source première
baignée d’azur et de lumière
il lui apporte un parfum des bocages
jusqu’au bord de la fenêtre de sa cage
Et lui offre la clé des champs
volée la dans la poche des méchants
Oubliant sa pitoyable bastille,
ses murs épais et ses tristes grilles,
la pensée du poète fuit sa sombre prison
Où il est en train de perdre la raison
Le poète avait osé dire la vérité
les tyrans l’ont privé de sa liberté
au travers des barreaux scellés dans les murs
son âme libre vole avec la colombe dans l’azur
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
L’oiseau s’est envolé à tire d’aile,
place au silence de son cœur éternel
aux souvenirs langoureux de sa présence
au brûlant enfer de sa longue absence
Chaque jour la profonde blessure
creuse son ornière lente et sûre
le poison de l'amour par le temps anobli
sourd au creux du sillon de l'oubli
Sous la cicatrice, goutte à goutte
la passion s’échappe sans aucun doute
un cœur fut brisé par une nuit d’été
lorsque le bel oiseau s’est envolé
place au silence de son cœur éternel
aux souvenirs langoureux de sa présence
au brûlant enfer de sa longue absence
Chaque jour la profonde blessure
creuse son ornière lente et sûre
le poison de l'amour par le temps anobli
sourd au creux du sillon de l'oubli
Sous la cicatrice, goutte à goutte
la passion s’échappe sans aucun doute
un cœur fut brisé par une nuit d’été
lorsque le bel oiseau s’est envolé
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Une rose blanche vient d’éclore
Dans la clarté rosée de l’aurore
Le matin a pleuré des perles d’argent
Sur l’herbe frissonnante des champs
L’astre de lumière chasse l’obscurité
La terre tourne , c’est la stricte vérité !
Ô miracle de la vie et de la nature
Baignées de poésie et d’aventure
Dans la clarté rosée de l’aurore
Le matin a pleuré des perles d’argent
Sur l’herbe frissonnante des champs
L’astre de lumière chasse l’obscurité
La terre tourne , c’est la stricte vérité !
Ô miracle de la vie et de la nature
Baignées de poésie et d’aventure
MALDOROR- Messages : 467
Imitation sonnet...
N’entends-tu pas, mon amour, mon murmure ?
Belle complainte à jamais ancrée,
Bu tes paroles jusqu’à le regretter
M’entendrais-tu si j’étais une obscure ?
.
L' arbre ressemble à de la sciure,
Avec tes flatteries, tes mélopées
Glacée sur tes rayons ensoleillés,
Ta sublime détestable injure !
De si loin entends notre ritournelle
Celle-ci, qui un jour m’a rendue belle,
Je suis aphone de larmes, perdu.
Je crie sourdement, sans chemin, sans voie
Tu as muselé ma foi et ma voix.
Tu m'as amputée, je me suis pendue.
Belle complainte à jamais ancrée,
Bu tes paroles jusqu’à le regretter
M’entendrais-tu si j’étais une obscure ?
.
L' arbre ressemble à de la sciure,
Avec tes flatteries, tes mélopées
Glacée sur tes rayons ensoleillés,
Ta sublime détestable injure !
De si loin entends notre ritournelle
Celle-ci, qui un jour m’a rendue belle,
Je suis aphone de larmes, perdu.
Je crie sourdement, sans chemin, sans voie
Tu as muselé ma foi et ma voix.
Tu m'as amputée, je me suis pendue.
Invité- Invité
Re: MOTS ET SILENCES
Le poète se sert simplement de ses armes
Il exprime sa peine ,son plaisir
Sa joie, son bonheur et son désir
Tirant tantôt un sourire, tantôt une larme
Le poète écrit son amour pour les roses
Pour l’été des fleurs , pour l’hiver du givre
Afin que sa passion puisse survivre
Il recherche l’essence même des choses
Quand bien même parfois son cœur se fend
Il admire la lumière et écoute le murmure du vent
Louant à jamais la beauté immuable de la vie
Les sentiments s’estompent avec le temps
Chantons leurs secrets dans des vers triomphants
Pour que vive encore et toujours la poésie
Il exprime sa peine ,son plaisir
Sa joie, son bonheur et son désir
Tirant tantôt un sourire, tantôt une larme
Le poète écrit son amour pour les roses
Pour l’été des fleurs , pour l’hiver du givre
Afin que sa passion puisse survivre
Il recherche l’essence même des choses
Quand bien même parfois son cœur se fend
Il admire la lumière et écoute le murmure du vent
Louant à jamais la beauté immuable de la vie
Les sentiments s’estompent avec le temps
Chantons leurs secrets dans des vers triomphants
Pour que vive encore et toujours la poésie
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Arlequin joue pour sa Colombine
des rôles aux tirades fantasques
ses yeux brillent sous le masque
illuminant sa pâle trombine
Arlequin , aux enfers s'éscrime
dans son habit arc en ciel et losanges
il implore et supplie les anges
de lui souffler la juste rime
Sur la scène, loin des tracas de la vie
pour se protéger de la brutalité et la fureur
qui règne dans le cruel monde extérieur
il se réfugie au théâtre de sa confrérie
Sa raison de vivre, sa passion
c’est la commédia dell' arte
les lumières qui font miroiter
son splendide costume de bouffon
On se moque de ses galéjades comiques
écrire, danser et jouer les saltimbanques
ne remplit pas son compte en banque
qu'importe, imperturbable , il assène ses répliques
Il porte de sa voix les stances souveraines
vers des oreilles ébahies et lointaines
sous les salves d’applaudissements
il salue d'une révérence de remerciements
Alors que s'éteignent lumières et rumeurs
le baladin dans sa loge se démaquille
il quitte ses oripeaux de pacotille
en écoutant les battements de son coeur
Demain à nouveau le rideau s'ouvrira
sur une salle emplie d'yeux qui s' émerveillent
dans les loges, l'orchestre et la corbeille
demain à nouveau le public applaudira
des rôles aux tirades fantasques
ses yeux brillent sous le masque
illuminant sa pâle trombine
Arlequin , aux enfers s'éscrime
dans son habit arc en ciel et losanges
il implore et supplie les anges
de lui souffler la juste rime
Sur la scène, loin des tracas de la vie
pour se protéger de la brutalité et la fureur
qui règne dans le cruel monde extérieur
il se réfugie au théâtre de sa confrérie
Sa raison de vivre, sa passion
c’est la commédia dell' arte
les lumières qui font miroiter
son splendide costume de bouffon
On se moque de ses galéjades comiques
écrire, danser et jouer les saltimbanques
ne remplit pas son compte en banque
qu'importe, imperturbable , il assène ses répliques
Il porte de sa voix les stances souveraines
vers des oreilles ébahies et lointaines
sous les salves d’applaudissements
il salue d'une révérence de remerciements
Alors que s'éteignent lumières et rumeurs
le baladin dans sa loge se démaquille
il quitte ses oripeaux de pacotille
en écoutant les battements de son coeur
Demain à nouveau le rideau s'ouvrira
sur une salle emplie d'yeux qui s' émerveillent
dans les loges, l'orchestre et la corbeille
demain à nouveau le public applaudira
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Sous son épais maquillage
on a oublié son âge
le visage du clown sourit
sous la poudre de riz
Sous son épais maquillage
le clown songe à ses trucages
le bout de son nez tout rouge
et ses oreilles qui bougent
Sous son maquillage épais
le clown n'est pas laid
il entre dans la ronde
et fait rire tout le monde
Ses grimaces de comédien
ses expressions de tragédien
se dessinent dans ses yeux tristes
et creusent son visage d’artiste
il fait rire les enfants
et rêver les plus grands
il joue de sa gravité
pour provoquer l'hilarité
Il trébuche bien souvent
sous les ricanements
ses immenses godasses
le conduisent dans l'impasse
Sous son masque gai
le clown cache ses traits
sa face blême d’androïde
dissimule son visage et ses rides
Sous son chapeau pointu
plisse son crâne chenu
il fait toutes ses pitreries
pour qu’un peu le monde rie
Avec ses remords, il joue à cache-cache
la joie qu’il arbore d’un air bravache
disparaît vite quand il quitte ses oripeaux
quand s’éteignent les lumières et que tombe le rideau
on a oublié son âge
le visage du clown sourit
sous la poudre de riz
Sous son épais maquillage
le clown songe à ses trucages
le bout de son nez tout rouge
et ses oreilles qui bougent
Sous son maquillage épais
le clown n'est pas laid
il entre dans la ronde
et fait rire tout le monde
Ses grimaces de comédien
ses expressions de tragédien
se dessinent dans ses yeux tristes
et creusent son visage d’artiste
il fait rire les enfants
et rêver les plus grands
il joue de sa gravité
pour provoquer l'hilarité
Il trébuche bien souvent
sous les ricanements
ses immenses godasses
le conduisent dans l'impasse
Sous son masque gai
le clown cache ses traits
sa face blême d’androïde
dissimule son visage et ses rides
Sous son chapeau pointu
plisse son crâne chenu
il fait toutes ses pitreries
pour qu’un peu le monde rie
Avec ses remords, il joue à cache-cache
la joie qu’il arbore d’un air bravache
disparaît vite quand il quitte ses oripeaux
quand s’éteignent les lumières et que tombe le rideau
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Un jour de lumière se lève
Le souffle du vent soulève
Les parfums qui vont partir
Sur les ailes délicates du zéphyr
Les feux du matin rallument l’aurore
Le soleil se consume en éclats d’or
L’oiseau secoue sa tête emplumée
Sur la branche fleurie et parfumée
Je vais par les vertes campagnes
Par les vallées et les montagnes
Boire l’ eau claire et fraîche
Qui sourd, limpide de la brèche
Je vais respirer la beauté suprême
De la nature absolue que j'aime
Je laisse mes pas sur les prés en fleur
Transporter les élans de mon cœur
Je brûle mes yeux et mon âme
Dans les rayons du soleil en flamme
Je pars au rendez vous de l’immensité
M’enivrer d’azur et rêver d’éternité
Le souffle du vent soulève
Les parfums qui vont partir
Sur les ailes délicates du zéphyr
Les feux du matin rallument l’aurore
Le soleil se consume en éclats d’or
L’oiseau secoue sa tête emplumée
Sur la branche fleurie et parfumée
Je vais par les vertes campagnes
Par les vallées et les montagnes
Boire l’ eau claire et fraîche
Qui sourd, limpide de la brèche
Je vais respirer la beauté suprême
De la nature absolue que j'aime
Je laisse mes pas sur les prés en fleur
Transporter les élans de mon cœur
Je brûle mes yeux et mon âme
Dans les rayons du soleil en flamme
Je pars au rendez vous de l’immensité
M’enivrer d’azur et rêver d’éternité
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Passent les années, passent les jours
Les astres immuables poursuivent leur cours
L’astrophysicien observe et s’ingénie
À comprendre le sens de la nuit infinie
Le poète ,de sa vie remonte le tracé
De l’avenir vers le présent et le passé
Il recherche avec intempérance
le sens de sa longue vie d’errance
Tant de fois sa pensée volage
A quitté la ligne bleue du rivage
Pour rejoindre au delà de l’horizon
Les limites de l’univers de ses passions
Tant de fois son âme méditative
L’a transporté jusqu’à l’autre rive
Pour écouter dans l’absolue félicité
Résonner les chants de l’éternité
Tant de fois il s’est perdu hagard
Sans jamais rencontrer aucune gare
Tant de fois il dut partir en voyage
Sans pouvoir retrouver la raison de son âge
Les nuits ont succédé aux jours
Les songes ont remplacé les amours
La vie glisse insensible en pente douce
avec l’eau du fleuve qui serpente sur la mousse
Les souvenirs se sont enfuis à l’autre bout du monde
Perdus à jamais aux confins de la nuit profonde
Dans l’immensité infinie de l’espace
Comment en retrouver la moindre trace
Pourquoi tous ces nuages obscurs
Viennent -ils obstinément cacher l'azur
Partout où la mémoire repasse inlassablement
L’oubli a effacé toutes les traces inexorablement
Le poète lève les yeux en espérant
Il reprend, au rythme de ses pas errants
Son voyage aux confins de l’éternité
En souriant à l’astrophysicien qui interroge l’immensité
Les astres immuables poursuivent leur cours
L’astrophysicien observe et s’ingénie
À comprendre le sens de la nuit infinie
Le poète ,de sa vie remonte le tracé
De l’avenir vers le présent et le passé
Il recherche avec intempérance
le sens de sa longue vie d’errance
Tant de fois sa pensée volage
A quitté la ligne bleue du rivage
Pour rejoindre au delà de l’horizon
Les limites de l’univers de ses passions
Tant de fois son âme méditative
L’a transporté jusqu’à l’autre rive
Pour écouter dans l’absolue félicité
Résonner les chants de l’éternité
Tant de fois il s’est perdu hagard
Sans jamais rencontrer aucune gare
Tant de fois il dut partir en voyage
Sans pouvoir retrouver la raison de son âge
Les nuits ont succédé aux jours
Les songes ont remplacé les amours
La vie glisse insensible en pente douce
avec l’eau du fleuve qui serpente sur la mousse
Les souvenirs se sont enfuis à l’autre bout du monde
Perdus à jamais aux confins de la nuit profonde
Dans l’immensité infinie de l’espace
Comment en retrouver la moindre trace
Pourquoi tous ces nuages obscurs
Viennent -ils obstinément cacher l'azur
Partout où la mémoire repasse inlassablement
L’oubli a effacé toutes les traces inexorablement
Le poète lève les yeux en espérant
Il reprend, au rythme de ses pas errants
Son voyage aux confins de l’éternité
En souriant à l’astrophysicien qui interroge l’immensité
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Sur les flots de la grande bleue profonde
sur les gouffres aux plis clairs de l’onde
j' ai laissé voguer l'esprit de Maldoror
en croisant au large des îles d'or
La vague est venue comme un cheval docile
galoper aux marches du château fragile
sur le sable brûlant des plages d'argent
de Porquerolle, Port-Cros et du Levant
Les doigts des trois princesses d'or
figés dans le micaschiste des Maures
cherchent désespérément à agripper l'azur
pour le faire sombrer au fond des flots si purs
Bercés par le bruit inlassable du ressac
les forts de Sainte Agathe et de l'Estissac
du haut de leur créneaux de pierre
portent à l’horizon leur regard fier
Les rochers, tels d’immenses hercules
dressent leur stature dans le crépuscule
la mer, lèche leurs pieds de géant
plongés dans l’écume aux reflets d’ argent
Le vent sur le roc somptueux a soupiré
la vague s’est brisée sur ses flancs déchirés
les îles d'or baignent la dentelle de leur rivage
dans les flots scintillants, se mire leur visage
Dans le bleu de la méditerranée mon âme a dérivé
sur l'horizon mon regard est resté rivé
éternité, soleil, embruns salés, mystérieux abîmes
Ô îles d’or , contez moi vos extases sublimes !
sur les gouffres aux plis clairs de l’onde
j' ai laissé voguer l'esprit de Maldoror
en croisant au large des îles d'or
La vague est venue comme un cheval docile
galoper aux marches du château fragile
sur le sable brûlant des plages d'argent
de Porquerolle, Port-Cros et du Levant
Les doigts des trois princesses d'or
figés dans le micaschiste des Maures
cherchent désespérément à agripper l'azur
pour le faire sombrer au fond des flots si purs
Bercés par le bruit inlassable du ressac
les forts de Sainte Agathe et de l'Estissac
du haut de leur créneaux de pierre
portent à l’horizon leur regard fier
Les rochers, tels d’immenses hercules
dressent leur stature dans le crépuscule
la mer, lèche leurs pieds de géant
plongés dans l’écume aux reflets d’ argent
Le vent sur le roc somptueux a soupiré
la vague s’est brisée sur ses flancs déchirés
les îles d'or baignent la dentelle de leur rivage
dans les flots scintillants, se mire leur visage
Dans le bleu de la méditerranée mon âme a dérivé
sur l'horizon mon regard est resté rivé
éternité, soleil, embruns salés, mystérieux abîmes
Ô îles d’or , contez moi vos extases sublimes !
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
L’aurore éclaire la mer du matin
le voilier glisse sur les fonds abyssins
la proue creuse son sillon dans l’onde
qui se referme sur de mystérieuses épaves profondes
Le sillage de nacre et d’émeraude
frissonne comme une traîne en maraude
une baleine crache sa vapeur sur babord
d’un coup de nageoire, elle disparaît dans l’or
L’astre de lumière décline lentement
la toile claque dans les derniers souffles du vent
les arômes subtils portés par la brise parfumée
s’exhalent de la mer où montent des fumées
C’est déjà la fin d’une journée de navigation
la voilure blanche s’affale sur le pont
le port s’enveloppe d’ombres et d’exhalaisons
tandis que le soleil noie son feu à l’horizon
le voilier glisse sur les fonds abyssins
la proue creuse son sillon dans l’onde
qui se referme sur de mystérieuses épaves profondes
Le sillage de nacre et d’émeraude
frissonne comme une traîne en maraude
une baleine crache sa vapeur sur babord
d’un coup de nageoire, elle disparaît dans l’or
L’astre de lumière décline lentement
la toile claque dans les derniers souffles du vent
les arômes subtils portés par la brise parfumée
s’exhalent de la mer où montent des fumées
C’est déjà la fin d’une journée de navigation
la voilure blanche s’affale sur le pont
le port s’enveloppe d’ombres et d’exhalaisons
tandis que le soleil noie son feu à l’horizon
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Tout au long du littoral d’azur
j’ai vu se gonfler les voiles d’air pur
j’ai admiré les forêts de mimosas et de lauriers roses
à Hyères , à Saint-Tropez , j’ai pris la pose
J’ai aperçu les résidences de nos stars et de nos gouvernants
à Brégançon, au Cap Nègre, à la Madrague, en passant
entre mer et montagne ,les bouquets de parfums
s’exhalent parmi les chênes lièges et les pins
J’ai croisé les rochers pourpres de l’Estérel
au dessus de Fréjus , Saint Raphaël , Antibes et Cannes
j’ai pu enfin entendre vrombir dans la principauté de Monaco
les Ferrari , Maserati et Lamborghini aux 300 chevaux sous le capot
J’ai regardé, au mouillage, les yachts des milliardaires
danser , le long de la riviera aux golfes clairs
la côte d’azur depuis Toulon jusqu ‘à Monte Carlo
fleure tellement bon la garrigue, le maquis, la frime et le cash-flow
j’ai vu se gonfler les voiles d’air pur
j’ai admiré les forêts de mimosas et de lauriers roses
à Hyères , à Saint-Tropez , j’ai pris la pose
J’ai aperçu les résidences de nos stars et de nos gouvernants
à Brégançon, au Cap Nègre, à la Madrague, en passant
entre mer et montagne ,les bouquets de parfums
s’exhalent parmi les chênes lièges et les pins
J’ai croisé les rochers pourpres de l’Estérel
au dessus de Fréjus , Saint Raphaël , Antibes et Cannes
j’ai pu enfin entendre vrombir dans la principauté de Monaco
les Ferrari , Maserati et Lamborghini aux 300 chevaux sous le capot
J’ai regardé, au mouillage, les yachts des milliardaires
danser , le long de la riviera aux golfes clairs
la côte d’azur depuis Toulon jusqu ‘à Monte Carlo
fleure tellement bon la garrigue, le maquis, la frime et le cash-flow
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
M.ADIBA, nous avons tous très peur
A.u rythme des battements ton cœur
N.ous suivons l’étape ultime de ton parcours
D.ans ton lit d’hopital la vie poursuit son cours
E.t le monde retient son souffle alentour
L.aisse, Madiba, dans le tréfonds de nos âmes
A.rriver la douce lumière de ton éternelle flamme
A.u rythme des battements ton cœur
N.ous suivons l’étape ultime de ton parcours
D.ans ton lit d’hopital la vie poursuit son cours
E.t le monde retient son souffle alentour
L.aisse, Madiba, dans le tréfonds de nos âmes
A.rriver la douce lumière de ton éternelle flamme
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Le bastion dressé sur son promontoire
garde la mémoire des pages d’histoire
sur le ciel bleu intense se découpent en lambeaux
ses murailles rougeoyantes comme des flambeaux
Tout en bas l’onde frémit et se lamente
elle vient laver en longue vagues lentes
lau pied de la forteresse qui défie le temps
es fautes et les aventures marines d’antan
La mer a creusé de profondes sépultures
pour les nefs qui osèrent aventurer leur fière mâture
dans les violentes tempêtes à l’haleine salée
inlassablement, l’abîme les a toutes avalées
Galions et bricks, jadis si conquérants sur la mer
gisent en épaves dans les profondeurs de l’écume amère
en surface, les yachts rutilants et péremptoires
Exhibent ,orgueilleux, leurs richesses ostentatoires
Sainte-Agathe veille sur les flots aux lugubres histoires
le fort dresse , sa fière carcasse sur son promontoire
impassible, tel un vaillant fantassin
Il résiste aux embruns et au temps assassin
garde la mémoire des pages d’histoire
sur le ciel bleu intense se découpent en lambeaux
ses murailles rougeoyantes comme des flambeaux
Tout en bas l’onde frémit et se lamente
elle vient laver en longue vagues lentes
lau pied de la forteresse qui défie le temps
es fautes et les aventures marines d’antan
La mer a creusé de profondes sépultures
pour les nefs qui osèrent aventurer leur fière mâture
dans les violentes tempêtes à l’haleine salée
inlassablement, l’abîme les a toutes avalées
Galions et bricks, jadis si conquérants sur la mer
gisent en épaves dans les profondeurs de l’écume amère
en surface, les yachts rutilants et péremptoires
Exhibent ,orgueilleux, leurs richesses ostentatoires
Sainte-Agathe veille sur les flots aux lugubres histoires
le fort dresse , sa fière carcasse sur son promontoire
impassible, tel un vaillant fantassin
Il résiste aux embruns et au temps assassin
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Il lève au ciel ses mats de géant
tel un monstre marin bondissant
la figure de proue sur l’étrave
toise la mer dévoreuse d’épaves
La licorne mystérieuse et immortelle
symbole de fertilité spirituelle
fixe son regard sur le cap triomphal
ignorant les embruns et les rafales
Eole chante dans les hunes
le voilier danse sous la lune
le flux et le reflux clapotent
sur les flancs de la coque qui chuchote
Le bateau traverse les gouffres amers
glissant sur l’onde gonflée de mystères
il dessine des remous d’écume éphémères
sur les flots bleus à la surface de la mer
La voiles blanche doucement se coule
dans le vent qui soulève la houle
la proue déchire la mer en sillons d’écume
elle referme ses cicatrices sans amertume
Sur l’homme ,la mer reprend toujours l’avantage
le temps dissout les sillages et les outrages
parfaite illustration de l’immuable postulat
du principe alchimique « solve et coagula »
tel un monstre marin bondissant
la figure de proue sur l’étrave
toise la mer dévoreuse d’épaves
La licorne mystérieuse et immortelle
symbole de fertilité spirituelle
fixe son regard sur le cap triomphal
ignorant les embruns et les rafales
Eole chante dans les hunes
le voilier danse sous la lune
le flux et le reflux clapotent
sur les flancs de la coque qui chuchote
Le bateau traverse les gouffres amers
glissant sur l’onde gonflée de mystères
il dessine des remous d’écume éphémères
sur les flots bleus à la surface de la mer
La voiles blanche doucement se coule
dans le vent qui soulève la houle
la proue déchire la mer en sillons d’écume
elle referme ses cicatrices sans amertume
Sur l’homme ,la mer reprend toujours l’avantage
le temps dissout les sillages et les outrages
parfaite illustration de l’immuable postulat
du principe alchimique « solve et coagula »
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Le mot frappe comme un coup de poing
Souvent là où on l’attend le moins
pourquoi cet irrépressible besoin d’écrire
pourquoi exprimer, imprimer, la joie et l’ ire
Homo-sapiens d’un silex bien en main
grave sur la roche ses dessins
les hiéroglyphes de la pierre de rosette
éclairent l' énigme du sphinx prophète
Depuis ces premiers signes d’intellectualité
depuis les premiers émois de l’humanité
combien d’hommes se sont penché sur l’écritoire
combien d’encre a coulé dans l’histoire
l’homme a pris le chemin de l’écriture
au travers des âges il nous conte ses aventures
le philosophe en a bien posé le paradigme:
l'écriture est vecteur de pensée et d'énigme
Sous les auspices de Thalie
elle nous parle parfois de comédie
parfois elle nous conduit dans la tragédie
avec l’aide Melpomène son égérie
C’est Calliope ,souveraine élégie
qui détient les clés de l'éloquente poésie
tandis que la subtile Polymnie
à la rhétorique nous convie
Les muses chantent leur magnificat
entre des lignes d’écriture délicates
phonèmes et apophtegmes jaillissent sous la plume humaine
comme des fleurs d’émotion de joie, de déception ou de haine
Souvent là où on l’attend le moins
pourquoi cet irrépressible besoin d’écrire
pourquoi exprimer, imprimer, la joie et l’ ire
Homo-sapiens d’un silex bien en main
grave sur la roche ses dessins
les hiéroglyphes de la pierre de rosette
éclairent l' énigme du sphinx prophète
Depuis ces premiers signes d’intellectualité
depuis les premiers émois de l’humanité
combien d’hommes se sont penché sur l’écritoire
combien d’encre a coulé dans l’histoire
l’homme a pris le chemin de l’écriture
au travers des âges il nous conte ses aventures
le philosophe en a bien posé le paradigme:
l'écriture est vecteur de pensée et d'énigme
Sous les auspices de Thalie
elle nous parle parfois de comédie
parfois elle nous conduit dans la tragédie
avec l’aide Melpomène son égérie
C’est Calliope ,souveraine élégie
qui détient les clés de l'éloquente poésie
tandis que la subtile Polymnie
à la rhétorique nous convie
Les muses chantent leur magnificat
entre des lignes d’écriture délicates
phonèmes et apophtegmes jaillissent sous la plume humaine
comme des fleurs d’émotion de joie, de déception ou de haine
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Pour apaiser mon cœur qui ne cesse de crier
sur la profonde noirceur de mon encrier
du bout de d’une plume encrée
je trace les arabesques en moi ancrées
Surgissez au milieu de mes poèmes
rêves flous que je dessine à grand peine
emplissez mes pages et mon espace
apaisez mon trouble et mes angoisses
Entre l’encre noire et le papier blanc
entre les bons et les méchants
je cherche la couleur du silence
pour peindre mon existence
je parle avec les fantômes drapés de blanc
j’écoute les chats noirs ronronnant sur les bancs
me parler d'amertume et d'infinie douceur
de ténèbres et d' éclatantes lueurs
Enfourchant pégase qui jamais ne soulève de poussière
car il vole légèrement sans toucher terre
je dessine les souvenirs qui m’inspirent
pour combler le vide qui irrémédiablement m’aspire
sur la profonde noirceur de mon encrier
du bout de d’une plume encrée
je trace les arabesques en moi ancrées
Surgissez au milieu de mes poèmes
rêves flous que je dessine à grand peine
emplissez mes pages et mon espace
apaisez mon trouble et mes angoisses
Entre l’encre noire et le papier blanc
entre les bons et les méchants
je cherche la couleur du silence
pour peindre mon existence
je parle avec les fantômes drapés de blanc
j’écoute les chats noirs ronronnant sur les bancs
me parler d'amertume et d'infinie douceur
de ténèbres et d' éclatantes lueurs
Enfourchant pégase qui jamais ne soulève de poussière
car il vole légèrement sans toucher terre
je dessine les souvenirs qui m’inspirent
pour combler le vide qui irrémédiablement m’aspire
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Poucet-poète est un peu rebelle , un peu artificier
et parfois même en pyromane, il brûle ce qu’il a adoré
Il conteste, il anarchise ,il renâcle, il dénonce
chaque jour un peu plus ,son clou il enfonce
Des rimes il en use une multitude
paroles et paroles, font oublier la solitude
Il écrit des mots qui ne servent à rien d’autre
qu’à exhiber le rêve dont il se fait l’apôtre
Il jette à la face de l’inconnu, au regard fixe
ses mots ,ses phrases ,ses discours prolixes
il raconte son aventure sans fin
les arcanes de sa vie ,de son destin
Par la voix de ses vers étranges
Il engage à suivre la voie des anges
à plonger dans la réalité et la chimère
à déclamer toujours et encore des vers
Tandis que les spectres, comme des étrangers
lui disent adieu avec un regard totalement figé
Il ravaude les fragments épars de ses émois
pour oublier le réel si dur … si froid
et parfois même en pyromane, il brûle ce qu’il a adoré
Il conteste, il anarchise ,il renâcle, il dénonce
chaque jour un peu plus ,son clou il enfonce
Des rimes il en use une multitude
paroles et paroles, font oublier la solitude
Il écrit des mots qui ne servent à rien d’autre
qu’à exhiber le rêve dont il se fait l’apôtre
Il jette à la face de l’inconnu, au regard fixe
ses mots ,ses phrases ,ses discours prolixes
il raconte son aventure sans fin
les arcanes de sa vie ,de son destin
Par la voix de ses vers étranges
Il engage à suivre la voie des anges
à plonger dans la réalité et la chimère
à déclamer toujours et encore des vers
Tandis que les spectres, comme des étrangers
lui disent adieu avec un regard totalement figé
Il ravaude les fragments épars de ses émois
pour oublier le réel si dur … si froid
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Re: MOTS ET SILENCES
L’aube à l’horizon vient d’éclore
j’offre mon visage à l’éclat du jour
tout est paisible alentour
le ciel se teinte de carmin et d’or
Je marche dans l'herbe des champs
le matin pleure ses perles d'argent
parmi la verte campagne qui s’éveille
la rosée a lavé la poussière de la veille
L'obscurité qui dormait en moi
s'éclaire soudain aux rayons de l’astre roi
je frissonne dans les bras de la nature
la vie est une longue et belle aventure !
j’offre mon visage à l’éclat du jour
tout est paisible alentour
le ciel se teinte de carmin et d’or
Je marche dans l'herbe des champs
le matin pleure ses perles d'argent
parmi la verte campagne qui s’éveille
la rosée a lavé la poussière de la veille
L'obscurité qui dormait en moi
s'éclaire soudain aux rayons de l’astre roi
je frissonne dans les bras de la nature
la vie est une longue et belle aventure !
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Poucet-poète rêve parmi les champs
il écoute les murmures du vent
il admire la beauté des fleurs
qui se parent de leurs atours de couleur
Anémones multicolores et petites fleurs bleues
frémissent en agitant leur fine queue
elles ouvrent leur corolle gorgée de parfum
en esquissant un petit sourire coquin
Les voilà adulées ces belles dames
l’amour les attend et les réclame
elles versent leur suc goutte à goutte
sans se laisser atteindre par le doute
Ces belles plantes sauvages
affichent leur plus beau visage
d’étranges noms elles se nomment
pour conjurer la bêtise des hommes
Ces belles séductrices colorées
par la nature tant honorées
courbent leur tête jusqu’à terre
au passage du rêveur guidé par son flair
il écoute les murmures du vent
il admire la beauté des fleurs
qui se parent de leurs atours de couleur
Anémones multicolores et petites fleurs bleues
frémissent en agitant leur fine queue
elles ouvrent leur corolle gorgée de parfum
en esquissant un petit sourire coquin
Les voilà adulées ces belles dames
l’amour les attend et les réclame
elles versent leur suc goutte à goutte
sans se laisser atteindre par le doute
Ces belles plantes sauvages
affichent leur plus beau visage
d’étranges noms elles se nomment
pour conjurer la bêtise des hommes
Ces belles séductrices colorées
par la nature tant honorées
courbent leur tête jusqu’à terre
au passage du rêveur guidé par son flair
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Le voyageur réveillé de bon matin
marche à la rencontre de son destin
son esprit empli de songes et de rêverie
derrière lui, oublie la nuit et ses féeries
Le jour blanchit lentement
le soleil monte au firmament
Il épanche sa lumière immortelle
sur l'horizon aux courbes de dentelle
Dans sa course folle, de l’aurore jusqu’au couchant
poucet rêveur s’en va cueillant les fleurs des champs
Il les glissera, odorants et délicats marque-pages
dans son journal intime empli d'étranges images
marche à la rencontre de son destin
son esprit empli de songes et de rêverie
derrière lui, oublie la nuit et ses féeries
Le jour blanchit lentement
le soleil monte au firmament
Il épanche sa lumière immortelle
sur l'horizon aux courbes de dentelle
Dans sa course folle, de l’aurore jusqu’au couchant
poucet rêveur s’en va cueillant les fleurs des champs
Il les glissera, odorants et délicats marque-pages
dans son journal intime empli d'étranges images
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Tandis que s’estompent les songes et les rêves
la clarté monte dans le jour comme une sève
les étoiles éteignent leurs derniers feux
au loin dans l’immensité infinie des cieux
L'aube tire sans sommation sur le démon de minuit
l'aurore congédie les songes de la nuit
la lumière cisèle la statue du jour
le soleil perpétue son immuable parcours
L’astre lumineux de son éclat sublime
perce les ténèbres épaisses des abîmes
ses rayons étincelants flamboient
par dessus les plaines et les bois
Le firmament s’inonde d’une vague de clarté
la lumière et les sons sortent de captivité
une symphonie s’élève sur la nature en fête
et réveille peu à peu les sens du poète
La cloche sonne l'angélus du matin
le chant du coq lui répond dans le lointain
finie la douceur de la nuit trop brève
finis les enchantements et les rêves
la clarté monte dans le jour comme une sève
les étoiles éteignent leurs derniers feux
au loin dans l’immensité infinie des cieux
L'aube tire sans sommation sur le démon de minuit
l'aurore congédie les songes de la nuit
la lumière cisèle la statue du jour
le soleil perpétue son immuable parcours
L’astre lumineux de son éclat sublime
perce les ténèbres épaisses des abîmes
ses rayons étincelants flamboient
par dessus les plaines et les bois
Le firmament s’inonde d’une vague de clarté
la lumière et les sons sortent de captivité
une symphonie s’élève sur la nature en fête
et réveille peu à peu les sens du poète
La cloche sonne l'angélus du matin
le chant du coq lui répond dans le lointain
finie la douceur de la nuit trop brève
finis les enchantements et les rêves
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