silences et chants
2 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
silences et chants
J'ai vu, pendant ma vie, des hommes, aux idées étroites
Agir stupidement et abrutir leur entourage
Faire subir à leur semblables perversion et outrages
J’en avais la chair de poule et les mains toutes moites
Tous ceux qui commettent des abominations
Appartiennent comme moi à l humaine condition
J’ai voulu aller à leur rencontre pour comprendre
Pour essayer de mieux les connaître et apprendre
Il m’ a fallu d’abord du bien et du mal trouver la définition
J’ai alors plongé dans une longue et amère réflexion
Fallait il aller la chercher là haut dans les cieux
Ou bien descendre au fond des abîmes ténébreux
Je ne voudrais pas vous laisser une impression douloureuse
Vous donner à penser que je suis une personne monstrueuse
Soyez calmes et sereins à partir de maintenant
Vous allez entendre la suite musicale de mes chants
Ne soyez pas sévère avec votre serviteur
Ne le jugez pas trop vite , il n’est pas encore l’heure
La poésie est une œuvre qui nécessite silence et temps
Et..voici déjà que sonne l'heure de mon premier chant !
Agir stupidement et abrutir leur entourage
Faire subir à leur semblables perversion et outrages
J’en avais la chair de poule et les mains toutes moites
Tous ceux qui commettent des abominations
Appartiennent comme moi à l humaine condition
J’ai voulu aller à leur rencontre pour comprendre
Pour essayer de mieux les connaître et apprendre
Il m’ a fallu d’abord du bien et du mal trouver la définition
J’ai alors plongé dans une longue et amère réflexion
Fallait il aller la chercher là haut dans les cieux
Ou bien descendre au fond des abîmes ténébreux
Je ne voudrais pas vous laisser une impression douloureuse
Vous donner à penser que je suis une personne monstrueuse
Soyez calmes et sereins à partir de maintenant
Vous allez entendre la suite musicale de mes chants
Ne soyez pas sévère avec votre serviteur
Ne le jugez pas trop vite , il n’est pas encore l’heure
La poésie est une œuvre qui nécessite silence et temps
Et..voici déjà que sonne l'heure de mon premier chant !
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Sait on au juste où est passé mon premier chant
Y a t il eu des moments de réflexion entre temps ?
d'où a jailli ce premier cri le sait- on au juste
une main anonyme aurait elle supprimé son image auguste ?
O être humain, tu n'es pas que le mal éhonté
La nature a mis en toi un peu de sa bonté
C’est une affaire entendue et conjoncturelle
nous sommes l’une des déclinaisons des lois naturelles
L’homme a toujours éprouvé le besoin de dire et écrire
De laisser une trace de ses émotions et de ses rires
Au début était le verbe
Support de la pensée en herbe
Sapiens un silex bien en main
Gravait sur le mur de sa grotte ses dessins
Les hiéroglyphes sur la pierre de rosette
Nous révèlèrent l' énigme du sphinx prophète
L’empire du milieu retranché derrière sa muraille
A produit dans ses fécondes entrailles
Les idéogrammes à l'encre de Chine
Sur la soie souple douce et fine
Après les moines copistes médiévaux
Ancêtres de nos belles dactylos
Gütemberg a mis le plomb sous pression
Il fit alors très grosse impression
Puis vint l'époque des pleins et des déliés
De la plume sergent major trempée dans l'encrier
Et le baron Bic fit fortune avec sa pointe
Toute d'encre indélébile ointe
Puis est venu le temps de l'imprimante laser
Qui crache ses mots comme un geyser
Voici maintenant le temps du virtuel
Mais où donc l ‘écriture s’arrétera t elle ?
Depuis les saintes écritures enluminées
Parcourant les âges et les contrées
Le philosophe en a si bien posé le paradigme
L'écriture vecteur de la pensée et de l'énigme
Véhicule du verbe des vers et des pieds
Depuis l’origine de la pensée jusqu'au papier
Entre la science la musique et la philosophie
Elle nous intrigue nous fascine et nous défie
Elle étanche la soif inextinguible de savoir
De l' humanité qui a su la concevoir
Braille a même redonné la possibilté
De lire à ceux ,hélas, plongé dans le noir de la cécité
Les scandaleux et pitoyables autodafés
jamais n'ont réussi à tuer une once de pensée
l'écriture et sa soif inextinguible de mots
Nourrit et irrigue nos vies et nos cerveaux
Si d'aventure elle les submerge au point de les étourdir
Alors écoutons le silence, qui a aussi son mot à dire
Au début était le verbe , il s'est fait chair
Les écritures, les mots, nous sont si chers
Je ne suis ni son maître ni son missi dominici
Mais elle me permet modestement d’imprimer ici
Comme des ombres furtives,…. subrepticement
Mes nombreux silences et mes rares chants
Y a t il eu des moments de réflexion entre temps ?
d'où a jailli ce premier cri le sait- on au juste
une main anonyme aurait elle supprimé son image auguste ?
O être humain, tu n'es pas que le mal éhonté
La nature a mis en toi un peu de sa bonté
C’est une affaire entendue et conjoncturelle
nous sommes l’une des déclinaisons des lois naturelles
L’homme a toujours éprouvé le besoin de dire et écrire
De laisser une trace de ses émotions et de ses rires
Au début était le verbe
Support de la pensée en herbe
Sapiens un silex bien en main
Gravait sur le mur de sa grotte ses dessins
Les hiéroglyphes sur la pierre de rosette
Nous révèlèrent l' énigme du sphinx prophète
L’empire du milieu retranché derrière sa muraille
A produit dans ses fécondes entrailles
Les idéogrammes à l'encre de Chine
Sur la soie souple douce et fine
Après les moines copistes médiévaux
Ancêtres de nos belles dactylos
Gütemberg a mis le plomb sous pression
Il fit alors très grosse impression
Puis vint l'époque des pleins et des déliés
De la plume sergent major trempée dans l'encrier
Et le baron Bic fit fortune avec sa pointe
Toute d'encre indélébile ointe
Puis est venu le temps de l'imprimante laser
Qui crache ses mots comme un geyser
Voici maintenant le temps du virtuel
Mais où donc l ‘écriture s’arrétera t elle ?
Depuis les saintes écritures enluminées
Parcourant les âges et les contrées
Le philosophe en a si bien posé le paradigme
L'écriture vecteur de la pensée et de l'énigme
Véhicule du verbe des vers et des pieds
Depuis l’origine de la pensée jusqu'au papier
Entre la science la musique et la philosophie
Elle nous intrigue nous fascine et nous défie
Elle étanche la soif inextinguible de savoir
De l' humanité qui a su la concevoir
Braille a même redonné la possibilté
De lire à ceux ,hélas, plongé dans le noir de la cécité
Les scandaleux et pitoyables autodafés
jamais n'ont réussi à tuer une once de pensée
l'écriture et sa soif inextinguible de mots
Nourrit et irrigue nos vies et nos cerveaux
Si d'aventure elle les submerge au point de les étourdir
Alors écoutons le silence, qui a aussi son mot à dire
Au début était le verbe , il s'est fait chair
Les écritures, les mots, nous sont si chers
Je ne suis ni son maître ni son missi dominici
Mais elle me permet modestement d’imprimer ici
Comme des ombres furtives,…. subrepticement
Mes nombreux silences et mes rares chants
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Que sont devenus ces êtres réels ou imaginaires
Honnis ou encensés par ma plume débonnaire
Sont ils retombés dans le chaos et l’oubli
Par quelque sommité ont ils étés anoblis ?
Ont ils rejoint Mathilde de Renal et Eugénie Grandet
Au panthéon des héros et des farfadets
Leur souvenir me conduit sur les chemins rêveurs
Où baigne mon âme et s’enflamme mon cœur
Les mots sortent difficilement de ma plume asséchée
Au long du temps fou de ma chevauchée
Les années ,les saisons ont passé, tristes et glaciales
Envolés avec le son grave des cloches des abbatiales
Tandis que paisiblement s’endormait Maldoror
Pégase a ralenti la course de ses sabots d’or
Là bas au loin;on aperçoit une silhouette sur le sentier
C‘est lui qui vient à ma rencontre, fier et altier
le poète réveillé, par le pas connu de l’ami
Se relève comme il peut époussète son habit
Et s’écrie « O frère humain, tu es vivant
Comme la girouette qui tourne dans le vent
Je reprends mon chemin
Dans le tourbillon de la vie
Parmi les prairies, parmi les champs
Pour bientôt poster un nouveau chant
Honnis ou encensés par ma plume débonnaire
Sont ils retombés dans le chaos et l’oubli
Par quelque sommité ont ils étés anoblis ?
Ont ils rejoint Mathilde de Renal et Eugénie Grandet
Au panthéon des héros et des farfadets
Leur souvenir me conduit sur les chemins rêveurs
Où baigne mon âme et s’enflamme mon cœur
Les mots sortent difficilement de ma plume asséchée
Au long du temps fou de ma chevauchée
Les années ,les saisons ont passé, tristes et glaciales
Envolés avec le son grave des cloches des abbatiales
Tandis que paisiblement s’endormait Maldoror
Pégase a ralenti la course de ses sabots d’or
Là bas au loin;on aperçoit une silhouette sur le sentier
C‘est lui qui vient à ma rencontre, fier et altier
le poète réveillé, par le pas connu de l’ami
Se relève comme il peut époussète son habit
Et s’écrie « O frère humain, tu es vivant
Comme la girouette qui tourne dans le vent
Je reprends mon chemin
Dans le tourbillon de la vie
Parmi les prairies, parmi les champs
Pour bientôt poster un nouveau chant
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
C’est chose bien étrange que l’espèce humaine
Elle comporte en effet de drôles énergumènes
L’homme peut parfois se montrer charitable
Il peut aussi inspirer l'horreur à son semblable
Notre esprit incline souvent à l’absurdité
Pour qu’une une vérité importante soit énoncée
Pour qu’une une situation désespérée soit cachée
On recourt alors à l’humour et à la légèreté
L’homme a du apprendre à marcher
Il lui à fallu apprendre à boire et à manger
Et puis l’homme a (peut être) appris à rire
Toutes ces choses qu’ il a du patiemment acquérir !
Mais là où il en a vraiment sué
Ce fut pour apprendre à tuer
Il a appris à tirer à bout portant
Il a même cherché à tuer le temps
Sans doute avait il perçu que le temps
Est le pire ennemi de l’homme vivant
En effet au bout du compte en somme
Le temps finit toujours par tuer l’homme
S’ il m'arrive d'énoncer, avec solennité
les plus bouffonnes et stupides vérités
C’est pour rester dans un champ (chant?) poétique
Qui provoquera peut être un rire mélancolique !
Elle comporte en effet de drôles énergumènes
L’homme peut parfois se montrer charitable
Il peut aussi inspirer l'horreur à son semblable
Notre esprit incline souvent à l’absurdité
Pour qu’une une vérité importante soit énoncée
Pour qu’une une situation désespérée soit cachée
On recourt alors à l’humour et à la légèreté
L’homme a du apprendre à marcher
Il lui à fallu apprendre à boire et à manger
Et puis l’homme a (peut être) appris à rire
Toutes ces choses qu’ il a du patiemment acquérir !
Mais là où il en a vraiment sué
Ce fut pour apprendre à tuer
Il a appris à tirer à bout portant
Il a même cherché à tuer le temps
Sans doute avait il perçu que le temps
Est le pire ennemi de l’homme vivant
En effet au bout du compte en somme
Le temps finit toujours par tuer l’homme
S’ il m'arrive d'énoncer, avec solennité
les plus bouffonnes et stupides vérités
C’est pour rester dans un champ (chant?) poétique
Qui provoquera peut être un rire mélancolique !
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
J’ai fait ce rêve étrange maintes fois réedité
Que je n’appartenais plus à la grande humanité
Était ce une faveur de la providence
Ou une punition , une affreuse sentence?
Maldoror était devenu un moineau
Voletant au dessus des méandres des ruisseaux
chaque fois le réveil matin fait entendre son alarme répétitive
Il m’ordonne de revenir à ma forme primitive
Bien des personnes sages et bien pensantes
Souriront de mes élucubrations flagrantes
Dénonceront mon exagération, et ma bouffonnerie
Mon absence de bon sens peut être même mon hystérie
Je voudrais leur rappeler que l'être humain
Certes n’a pas d’ailes ,mais deux pieds et deux mains
Quelques onces de chair et de sang, et un sexe
Et aussi (sous réserve!) un cerveau bien complexe
Je ne demande ni la charité ni la pitié
il nous manque des ailes, je le dis en toute amitié
Notre espèce se réduit à une situation de néotène
nous ne sommes pas finis, que nous soyons matelots ou capitaines
Je me retranche derrière la métaphore et à la rhétorique
Elles rendent bien service à ma quête poétique
Alors , si parfois je me prends à rêver en oiseau
C’est qu’en vérité, mon chant et ma cervelle son ceux d’un moineau !
Que je n’appartenais plus à la grande humanité
Était ce une faveur de la providence
Ou une punition , une affreuse sentence?
Maldoror était devenu un moineau
Voletant au dessus des méandres des ruisseaux
chaque fois le réveil matin fait entendre son alarme répétitive
Il m’ordonne de revenir à ma forme primitive
Bien des personnes sages et bien pensantes
Souriront de mes élucubrations flagrantes
Dénonceront mon exagération, et ma bouffonnerie
Mon absence de bon sens peut être même mon hystérie
Je voudrais leur rappeler que l'être humain
Certes n’a pas d’ailes ,mais deux pieds et deux mains
Quelques onces de chair et de sang, et un sexe
Et aussi (sous réserve!) un cerveau bien complexe
Je ne demande ni la charité ni la pitié
il nous manque des ailes, je le dis en toute amitié
Notre espèce se réduit à une situation de néotène
nous ne sommes pas finis, que nous soyons matelots ou capitaines
Je me retranche derrière la métaphore et à la rhétorique
Elles rendent bien service à ma quête poétique
Alors , si parfois je me prends à rêver en oiseau
C’est qu’en vérité, mon chant et ma cervelle son ceux d’un moineau !
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Ici ou là, des plumes alertes et des gorges haletantes
Expriment frissons et prières exorbitantes
Qui conduisent aux rires ou aux larmes de plomb
Et puis bien vite, finalement, on tourne les talons
Pour nous, ce n’est pas une sinécure
Laissons à Platon et à Epicure
Le soin de découvrir les mystères
Des pulsions de l’homme sur la terre
Qu'il nous suffise de savoir que l’être humain
Est une énigme avec un cœur et deux mains
Son mystère nous sera peut être révélé plus tard
Quand le croque-mort nous passera notre dernier costard
Il n’est pas plus dure offense
Qui puisse nous être infligée
Que cette posture interrogative et figée
Sur la question de la transcendance
Que ce soit par des discussions métaphysiques
Ou en passant par la démarche poétique
Il nous faut attendre le dernier souffle de l'agonie
Pour départager ceux qui croient et ceux qui nient
La vie nous réserve parfois des instants
Sublimes, merveilleux , époustouflants
Mais on paye toujours les musiciens à la fin du bal
Quand se taisent les flonflons l'accordéon et les cymbales
Laissons nous emporter par le tourbillon de la vie
Puisque c’est le destin qui nous y convie
Attendons patiemment la dernière danse
Pour nous jeter dans les bras de la TRANSCENDANCE
Expriment frissons et prières exorbitantes
Qui conduisent aux rires ou aux larmes de plomb
Et puis bien vite, finalement, on tourne les talons
Pour nous, ce n’est pas une sinécure
Laissons à Platon et à Epicure
Le soin de découvrir les mystères
Des pulsions de l’homme sur la terre
Qu'il nous suffise de savoir que l’être humain
Est une énigme avec un cœur et deux mains
Son mystère nous sera peut être révélé plus tard
Quand le croque-mort nous passera notre dernier costard
Il n’est pas plus dure offense
Qui puisse nous être infligée
Que cette posture interrogative et figée
Sur la question de la transcendance
Que ce soit par des discussions métaphysiques
Ou en passant par la démarche poétique
Il nous faut attendre le dernier souffle de l'agonie
Pour départager ceux qui croient et ceux qui nient
La vie nous réserve parfois des instants
Sublimes, merveilleux , époustouflants
Mais on paye toujours les musiciens à la fin du bal
Quand se taisent les flonflons l'accordéon et les cymbales
Laissons nous emporter par le tourbillon de la vie
Puisque c’est le destin qui nous y convie
Attendons patiemment la dernière danse
Pour nous jeter dans les bras de la TRANSCENDANCE
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Qu’importe les douteux essais poétiques
Qu’importe les propos naifs ou iniques
La poésie frappe comme un coup de poing
Souvent là où on l’attend le moins
Elle nous parle dans une langue étrange
À l’instar du chant de l’archange
Elle nous berce de pensées rêveuses
Nous fait oublier notre condition piteuse
Les silences et les chants
les soupirs que l’on y entend
Sont la respiration de l’humanité
Qui s’ exprime en toute spontanéité
Au risque de troubler l’atmosphère
Nul n’ affirmera le contraire
Si vous ne voulez pas me croire
Allez par vous même, en son cœur, y voir
Dans une vague apparence de logique
Les silences et les chants de Maldoror
Murmurent les souffles de vie, depuis son aurore
Jusqu’à son crépuscule cataleptique
Qu’importe les propos naifs ou iniques
La poésie frappe comme un coup de poing
Souvent là où on l’attend le moins
Elle nous parle dans une langue étrange
À l’instar du chant de l’archange
Elle nous berce de pensées rêveuses
Nous fait oublier notre condition piteuse
Les silences et les chants
les soupirs que l’on y entend
Sont la respiration de l’humanité
Qui s’ exprime en toute spontanéité
Au risque de troubler l’atmosphère
Nul n’ affirmera le contraire
Si vous ne voulez pas me croire
Allez par vous même, en son cœur, y voir
Dans une vague apparence de logique
Les silences et les chants de Maldoror
Murmurent les souffles de vie, depuis son aurore
Jusqu’à son crépuscule cataleptique
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Poète ! écris les silences et les chants de la vie
Tremble à l’idée que l'inspiration te soit ravie
Chante, raconte nous le silence de l'histoire
Trempe ta plume légère dans l'écritoire
Remonte vers la source première
Touche l'éternité de ton doigt tremblant
Allume le feu de tes yeux larmoyants
Réchauffe nous de tes rayons de lumière
Abuse des métaphores et des sous-entendus
Dis la pensée de l’homme cet étrange individu
Perpétue le cycle éternel de la poésie
Du rêve, de l'imaginaire et de la fantaisie
Toi qui illumine si bien les choses
Fais émerger laideur et beauté en apothéose
Fais danser les ombres infâmes de la nuit
Montre nous dans le ciel l'aurore qui luit
Tremble à l’idée que l'inspiration te soit ravie
Chante, raconte nous le silence de l'histoire
Trempe ta plume légère dans l'écritoire
Remonte vers la source première
Touche l'éternité de ton doigt tremblant
Allume le feu de tes yeux larmoyants
Réchauffe nous de tes rayons de lumière
Abuse des métaphores et des sous-entendus
Dis la pensée de l’homme cet étrange individu
Perpétue le cycle éternel de la poésie
Du rêve, de l'imaginaire et de la fantaisie
Toi qui illumine si bien les choses
Fais émerger laideur et beauté en apothéose
Fais danser les ombres infâmes de la nuit
Montre nous dans le ciel l'aurore qui luit
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Le ciel s’étire soupire et gronde
le silence s’impatiente dans la tombe
Je lève les yeux vers les nuages
Où tonnent les échos de l’orage
Mon regard devient vide et vaporeux
Il se voile dans le temps pluvieux
Les nuages versent leurs pleurs en giboulées
Je respire le vent, la pluie, la vie à petites goulées
Sur le trottoir mouillé, luisent comme des étincelles
les reflets des lumières des guirlandes de Noël
Autour du sdf grelottant sur son lit de carton
Silencieux sous leur parapluie, passent les piétons
le silence s’impatiente dans la tombe
Je lève les yeux vers les nuages
Où tonnent les échos de l’orage
Mon regard devient vide et vaporeux
Il se voile dans le temps pluvieux
Les nuages versent leurs pleurs en giboulées
Je respire le vent, la pluie, la vie à petites goulées
Sur le trottoir mouillé, luisent comme des étincelles
les reflets des lumières des guirlandes de Noël
Autour du sdf grelottant sur son lit de carton
Silencieux sous leur parapluie, passent les piétons
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Le silence porteur d’espoir
Tel une lueur dans le noir
Essaye de nous parler
Des mystères à révéler
Le silence se fait plus lourd
Tout s’apaise et se tait alentour
Une révélation , un chant orphique
Monte des profondeurs , magnifique
Tel une lueur dans le noir
Essaye de nous parler
Des mystères à révéler
Le silence se fait plus lourd
Tout s’apaise et se tait alentour
Une révélation , un chant orphique
Monte des profondeurs , magnifique
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Le ciel pleure ses larmes de neige
Les flocons tournent comme un manège
La nature se vêt d’un manteau poudreux
Tandis que frissonnent et grelottent les gueux
L'hiver a blanchi les chemins
Quelle sera la couleur de demain ?
Le vent du nord souffle son haleine
Sur le silence glacé de la plaine
Le farfadet de l’hiver lance un dernier regard
Le train en grinçant quitte la gare
Il traverse le gel et les frimas
Bravant les saisons et les climats
Les flocons tournent comme un manège
La nature se vêt d’un manteau poudreux
Tandis que frissonnent et grelottent les gueux
L'hiver a blanchi les chemins
Quelle sera la couleur de demain ?
Le vent du nord souffle son haleine
Sur le silence glacé de la plaine
Le farfadet de l’hiver lance un dernier regard
Le train en grinçant quitte la gare
Il traverse le gel et les frimas
Bravant les saisons et les climats
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Poucet rêveur; tu es le bon camarade
Des rimes fleuries et de la langue qui hélas se dégrade
Et si tes mots se perdent dans le vent
C’est que tu parles en l’air bien, bien souvent
En brandissant bien haut le poing
Sur les i parfois il te faut mettre les points
C'est vrai, souvent tu broies du noir
Alors tu l’exprimes sous forme oratoire
Poucet -poète, tu te nourris d’ombre et d'azur
Chanteur mystérieux tu cherches le son pur
Tu parles des bons et des mauvais moments
Avec les rêveurs, les sages ou les déments
Pour que l’homme un peu se livre
Il faut bien que quelque chose l’enivre
Que ce soient les recoins sombres ou les lueurs du ciel
Qu’importe, pourvu que son âme y fasse son miel !
Des rimes fleuries et de la langue qui hélas se dégrade
Et si tes mots se perdent dans le vent
C’est que tu parles en l’air bien, bien souvent
En brandissant bien haut le poing
Sur les i parfois il te faut mettre les points
C'est vrai, souvent tu broies du noir
Alors tu l’exprimes sous forme oratoire
Poucet -poète, tu te nourris d’ombre et d'azur
Chanteur mystérieux tu cherches le son pur
Tu parles des bons et des mauvais moments
Avec les rêveurs, les sages ou les déments
Pour que l’homme un peu se livre
Il faut bien que quelque chose l’enivre
Que ce soient les recoins sombres ou les lueurs du ciel
Qu’importe, pourvu que son âme y fasse son miel !
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
On ne sait quand a retenti le dernier chant
Peut être à l’aube ,peut être au couchant
le silence s'est fait lourd et plus prégnant
un poète est parti avec ses souvenirs poignants
Plus aucun signe, plus une lueur
Où donc est passé ce doux rêveur
A-t-il rangé sa plume et sa lyre
Pour qu’on ne puisse ni l’entendre ni le lire
Va baladin ,va, tes chants et tes silences
Tes joies étoilées et tes secrètes souffrances
T’ accompagnent au long de ta route
Va, ne te retourne pas , personne ne t’écoute
Peut être à l’aube ,peut être au couchant
le silence s'est fait lourd et plus prégnant
un poète est parti avec ses souvenirs poignants
Plus aucun signe, plus une lueur
Où donc est passé ce doux rêveur
A-t-il rangé sa plume et sa lyre
Pour qu’on ne puisse ni l’entendre ni le lire
Va baladin ,va, tes chants et tes silences
Tes joies étoilées et tes secrètes souffrances
T’ accompagnent au long de ta route
Va, ne te retourne pas , personne ne t’écoute
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Le vent chante dans la montagne
L’alizé fait danser cocotier et pagnes
Le soleil traverse les brumes et les ombres
Son sourire éclaire visages enjoués et faces sombres
Dans la nature emplie de signes et de mystères
montent chants et silences de l’homme perdu sur la terre
L’écho de ses mots se perd dans les profondeurs mornes
Le temps emporte ses pensées vers l'infini sans borne
L’alizé fait danser cocotier et pagnes
Le soleil traverse les brumes et les ombres
Son sourire éclaire visages enjoués et faces sombres
Dans la nature emplie de signes et de mystères
montent chants et silences de l’homme perdu sur la terre
L’écho de ses mots se perd dans les profondeurs mornes
Le temps emporte ses pensées vers l'infini sans borne
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Il parcourait les routes sans borne
les arbres le contemplaient d'un air morne
le balladin courait de ville en ville
Pour jouer comédies et vaudevilles
Dans sa tête s’agitent des chimères noires
Mais il s’interdit de les inscrire sur son grimoire
Il ne chante que les mots du rire
Les mots qui brillent et font reluire
Ses silences parlent du monde obscur
Qui se cache honteux derrière les murs
Il faut bien que l’âme se frotte aux ténèbres
Pour être prête à affronter l’heure funèbre
Au pied des mornes grands arbres
On gravera sur sa plaque de marbre
Ci gît l’ombre de Maldoror
Silence! un petit poète dort
les arbres le contemplaient d'un air morne
le balladin courait de ville en ville
Pour jouer comédies et vaudevilles
Dans sa tête s’agitent des chimères noires
Mais il s’interdit de les inscrire sur son grimoire
Il ne chante que les mots du rire
Les mots qui brillent et font reluire
Ses silences parlent du monde obscur
Qui se cache honteux derrière les murs
Il faut bien que l’âme se frotte aux ténèbres
Pour être prête à affronter l’heure funèbre
Au pied des mornes grands arbres
On gravera sur sa plaque de marbre
Ci gît l’ombre de Maldoror
Silence! un petit poète dort
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Des chants et des silences en harmonie
les cascade de mots coulent en prosodie
Des silences des souffles , des respirations de mélodie
Hélas , les mots ne suffisent pas pour faire la poésie
Au delà des mots et des silences
Derrière les vers et les stances
Se cachent aussi des pensées
Des réflexions et des idées
Poète sculpte cisèle les syllabes et les mots
Fais les rimes belles qui brillent comme des émaux
Dompte et maîtrise la langue rebelle
Ton œuvre n’en sera que plus belle
Grave tes vers dans le marbre et l’émail
Va poète, va , remets toi sans cesse au travail
Sur la page blanche de ton grimoire, de proche en proche
Fais naître mélodies et paroles en blanches noires et croches
Les idées les bonheurs et les mélodrames
Sont les fils soyeux de tes trames
Réponds aux anges dans le ciel
chante poète, chante NOËL NOËL!
les cascade de mots coulent en prosodie
Des silences des souffles , des respirations de mélodie
Hélas , les mots ne suffisent pas pour faire la poésie
Au delà des mots et des silences
Derrière les vers et les stances
Se cachent aussi des pensées
Des réflexions et des idées
Poète sculpte cisèle les syllabes et les mots
Fais les rimes belles qui brillent comme des émaux
Dompte et maîtrise la langue rebelle
Ton œuvre n’en sera que plus belle
Grave tes vers dans le marbre et l’émail
Va poète, va , remets toi sans cesse au travail
Sur la page blanche de ton grimoire, de proche en proche
Fais naître mélodies et paroles en blanches noires et croches
Les idées les bonheurs et les mélodrames
Sont les fils soyeux de tes trames
Réponds aux anges dans le ciel
chante poète, chante NOËL NOËL!
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Poètes mes frères et mes soeurs
goûtez aux savoureuses douceurs:
Le rayon de l’arc en ciel, ses couleurs
Les parfums de la terre et des fleurs
Les paroles , les conversations fleuries
Les longues soirées de rêveries
Sous es étoiles de la voie lactée
Les sommets étincelants des cimes argentées
L’hiver qui ne veut pas finir
Le printemps qui espère venir
Les impatientes petites pâquerettes
Préparent en secret leurs collerettes
La truite vagabonde de Shubert
File comme un trait d’argent clair
Le chant obsédant des sirènes
Vers les abysses nous entraîne
Les mouettes volent et se jouent
De la tempête qui nous secoue
Les spectres effrayants de nos rêves
Ne connaissent pas de trêve
Ne raillez pas, ne vous moquez pas
Écoutez chanter dans le vent là bas
Le poète qui avance pas à pas
Écoutez, écoutez son cœur qui bat
goûtez aux savoureuses douceurs:
Le rayon de l’arc en ciel, ses couleurs
Les parfums de la terre et des fleurs
Les paroles , les conversations fleuries
Les longues soirées de rêveries
Sous es étoiles de la voie lactée
Les sommets étincelants des cimes argentées
L’hiver qui ne veut pas finir
Le printemps qui espère venir
Les impatientes petites pâquerettes
Préparent en secret leurs collerettes
La truite vagabonde de Shubert
File comme un trait d’argent clair
Le chant obsédant des sirènes
Vers les abysses nous entraîne
Les mouettes volent et se jouent
De la tempête qui nous secoue
Les spectres effrayants de nos rêves
Ne connaissent pas de trêve
Ne raillez pas, ne vous moquez pas
Écoutez chanter dans le vent là bas
Le poète qui avance pas à pas
Écoutez, écoutez son cœur qui bat
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
21/12/2012;
Le soleil pâlit et lentement décline
à l'horizon il disparait derrière la colline
Les rêves du poète artiste,
Hantent la nuit qui persiste
Demain la fin du monde sera oubliée
La funeste pythie sera humiliée
L’astre de lumière reprendra son essor
Il lancera vers la terre ses chauds rayons d’or
Notre existence n’est pas encore terminée
Sur le toit de la chaumière , la cheminée
Expire en un long tourbillon bleu
Son souffle de vie qui monte vers les cieux
Le soleil pâlit et lentement décline
à l'horizon il disparait derrière la colline
Les rêves du poète artiste,
Hantent la nuit qui persiste
Demain la fin du monde sera oubliée
La funeste pythie sera humiliée
L’astre de lumière reprendra son essor
Il lancera vers la terre ses chauds rayons d’or
Notre existence n’est pas encore terminée
Sur le toit de la chaumière , la cheminée
Expire en un long tourbillon bleu
Son souffle de vie qui monte vers les cieux
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Elle murmure et chante sa joie, la source
Éternellement elle poursuit sa course
Elle file et coule loin, si loin
Son onde claire purifie tous les recoins
Depuis la source dans le flanc la terre
Jusqu’à l’océan empli de mystères
Tout au long des sentes et des rues
Que de contrées imaginaires parcourues
Depuis les entrailles de la mère
Jusqu’au froid tombeau du cimetière
Au long des âges de la vie entière
Tant de petits bonheurs et de misères
Dans son lit de cailloux
Polis, lustrés jour après jour
Le flot dessine méandres et détours
Il nous gazouille des mots si doux
Le fleuve de la vie inexorablement s’écoule
Les souvenirs les émotions y roulent
Eternel mouvement de notre sang
De nos jours vécus sous le firmament
Le poète répond à la source qui jase
Loin ,si loin de la fange et de la vase
Mais, ses vains mots , petit à petit
Par le temps seront dévorés, engloutis
La vie poursuit son cours tranquille
De la source jusqu’au delta fertile
De la naissance jusqu’au fracas
De l'alpha jusqu’à …..l’oméga
Éternellement elle poursuit sa course
Elle file et coule loin, si loin
Son onde claire purifie tous les recoins
Depuis la source dans le flanc la terre
Jusqu’à l’océan empli de mystères
Tout au long des sentes et des rues
Que de contrées imaginaires parcourues
Depuis les entrailles de la mère
Jusqu’au froid tombeau du cimetière
Au long des âges de la vie entière
Tant de petits bonheurs et de misères
Dans son lit de cailloux
Polis, lustrés jour après jour
Le flot dessine méandres et détours
Il nous gazouille des mots si doux
Le fleuve de la vie inexorablement s’écoule
Les souvenirs les émotions y roulent
Eternel mouvement de notre sang
De nos jours vécus sous le firmament
Le poète répond à la source qui jase
Loin ,si loin de la fange et de la vase
Mais, ses vains mots , petit à petit
Par le temps seront dévorés, engloutis
La vie poursuit son cours tranquille
De la source jusqu’au delta fertile
De la naissance jusqu’au fracas
De l'alpha jusqu’à …..l’oméga
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Quelques rimes alignées côte à côte
Pour simplement présenter mes hôtes :
Mes rêves et mes cauchemars
Qui me traversent de part en part
Quelques couplets de plus ou moins bonne facture
Pour Chanter les beautés de la nature
Quelques silences pour souligner les ruptures
Les fissures qui deviennent fractures
Le vin de la pensée n’a pas toujours le velouté
De l’ambroisie avec une larme de miel ajouté
Les entrelacs contrastés des couleurs et des goûts
Recèlent hélas parfois des relents d’égout
À la douceur absolue on peut essayer de prétendre
Le pays imaginaire se trouve sur la carte du tendre
Hélas, tôt ou tard les plus belles fleurs se fanent
Le temps rend les plus vives couleurs diaphanes
Pour simplement présenter mes hôtes :
Mes rêves et mes cauchemars
Qui me traversent de part en part
Quelques couplets de plus ou moins bonne facture
Pour Chanter les beautés de la nature
Quelques silences pour souligner les ruptures
Les fissures qui deviennent fractures
Le vin de la pensée n’a pas toujours le velouté
De l’ambroisie avec une larme de miel ajouté
Les entrelacs contrastés des couleurs et des goûts
Recèlent hélas parfois des relents d’égout
À la douceur absolue on peut essayer de prétendre
Le pays imaginaire se trouve sur la carte du tendre
Hélas, tôt ou tard les plus belles fleurs se fanent
Le temps rend les plus vives couleurs diaphanes
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Les étoiles, depuis le lointain firmament
Versent sur le monde leurs larmes de diamant
On chante pour les enfants enjoués
Petit Papa Noël en distribuant les jouets
Les Vents chargés du parfum des fleurs
Versent sur le monde un peu de douceur
D’odeurs de sapin et de chapon rôtis
Nos poumons se remplissent petit à petit
La lune , fleur de la nuit blanche et solitaire
Verse sur le monde ses rayons de lumière
Les rêves s’envolent à tire d’aile
Douce nuit ,sainte nuit de Noël
♪♫•*¨*•.¸¸❤¸¸.•*¨*•♫♪♪♫•♪♪♪♪♪♪♪♪
« Douce nuit, sainte nuit
Au ciel l'astre reluit
Le saint couple seul veille
Sur l'enfant qui sommeille »
.
♪♫•*¨*♪♪♪♪♪♪♪♪
« Quel bonheur dans les coeurs
Quand les bergers entendent
Les saints anges qui chantent:
Il est né, le sauveur ».
♪♫•*¨*♪♪♪♪♪♪♪♪
« Douce nuit, sainte nuit
Le mystère annoncé s'accomplit.
Cet enfant sur la paille endormi,
C'est l'amour infini ! »
.♪♪♪♪♪♪♪♪•*¨*•♫♪♪♫•*¨*•.¸¸❤¸¸.•♪♫•*¨*
Versent sur le monde leurs larmes de diamant
On chante pour les enfants enjoués
Petit Papa Noël en distribuant les jouets
Les Vents chargés du parfum des fleurs
Versent sur le monde un peu de douceur
D’odeurs de sapin et de chapon rôtis
Nos poumons se remplissent petit à petit
La lune , fleur de la nuit blanche et solitaire
Verse sur le monde ses rayons de lumière
Les rêves s’envolent à tire d’aile
Douce nuit ,sainte nuit de Noël
♪♫•*¨*•.¸¸❤¸¸.•*¨*•♫♪♪♫•♪♪♪♪♪♪♪♪
« Douce nuit, sainte nuit
Au ciel l'astre reluit
Le saint couple seul veille
Sur l'enfant qui sommeille »
.
♪♫•*¨*♪♪♪♪♪♪♪♪
« Quel bonheur dans les coeurs
Quand les bergers entendent
Les saints anges qui chantent:
Il est né, le sauveur ».
♪♫•*¨*♪♪♪♪♪♪♪♪
« Douce nuit, sainte nuit
Le mystère annoncé s'accomplit.
Cet enfant sur la paille endormi,
C'est l'amour infini ! »
.♪♪♪♪♪♪♪♪•*¨*•♫♪♪♫•*¨*•.¸¸❤¸¸.•♪♫•*¨*
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
NOËL NOËL NOËL
Avec le divin enfant, le monde célèbre
La lumière qui enfin vainc les ténèbres
La terre se couvre de neige blanche
La planète doucement sur son axe se penche
Le monde vers la mangeoire s’incline
sur la paille, l’enfant , offrande divine
Nous fait revivre l’éternelle magie
Du chant la vie et de la poésie
Noël, symbole d’espérance et de renouveau
Rayon divin pour les agnostiques ou les dévots
Paix et humilité ,tel est l’universel message
sur terre où nous ne sommes que de passage
NOËL NOËL NOËL
Avec le divin enfant, le monde célèbre
La lumière qui enfin vainc les ténèbres
La terre se couvre de neige blanche
La planète doucement sur son axe se penche
Le monde vers la mangeoire s’incline
sur la paille, l’enfant , offrande divine
Nous fait revivre l’éternelle magie
Du chant la vie et de la poésie
Noël, symbole d’espérance et de renouveau
Rayon divin pour les agnostiques ou les dévots
Paix et humilité ,tel est l’universel message
sur terre où nous ne sommes que de passage
NOËL NOËL NOËL
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Je n’ai plus rien d’autre à faire
Qu’à écouter le chant de la mer
comme l’écrit si bien Baudelaire
« Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer »
« Tu te plais à plonger au sein de ton image
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage »
Oui, dans quelques métaphores écrites
Ma pensée tourmentée et volage s’abrite
Sur l'ocean , j'aperçois Baudelaire qui m'arrive
ses vers viennent s’échouer avec l’eau sur la rive
Ces Chants et ces silences que j’écoute en rêvant
Ces mots confus qui m'échappent souvent
Ne sont autres que le souffle de la poésie
Qui fait frissonner chaque instant de ma vie
Qu’à écouter le chant de la mer
comme l’écrit si bien Baudelaire
« Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer »
« Tu te plais à plonger au sein de ton image
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage »
Oui, dans quelques métaphores écrites
Ma pensée tourmentée et volage s’abrite
Sur l'ocean , j'aperçois Baudelaire qui m'arrive
ses vers viennent s’échouer avec l’eau sur la rive
Ces Chants et ces silences que j’écoute en rêvant
Ces mots confus qui m'échappent souvent
Ne sont autres que le souffle de la poésie
Qui fait frissonner chaque instant de ma vie
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Ecoutez ces chants sourds ces silences lourds
Qui gémissent et pleurent depuis toujours
C’est le cri de humanité qui souffle et vit
C’est l’appel des marins que la mer a ravi
Ils gémissent dans le soir
Suppliant le phare clignotant dans le noir
Devant la mer bien haute
Qui baigne et frappe ses côtes
Face à la mer des marins et capitaines
soucieux de tous les équipages
dans la fougue des embruns sauvages
le phare lance ses éclairs sans haine
Oeil ouvert, son rayon perce la nuit
sur les flots de l’océan il veille sans bruit
sur vaisseaux et paquebots qui croisent
loin des récifs où sa grandeur toise
Le phare éloigne ou attire
dans sa ligne de mire
balladins impénitents
Et poètes errants
Perçant la nuit des insomnies
sur la toile immense et nébuleuse
où errent des âmes mystérieuses
on aperçoit parfois le rayon de son génie
Le langage du phare est ineffable
parfois arrogant comme une fable
Il ne se laisse pas atteindre par l’ennui
ni corrompre par la médiocrité d’autrui
Son apparente arrogance
est un besoin de solitude
loin des humaines vicissitudes
par dessus de la mer qui danse
Dans la lame qui fouette ses flancs
droit et fier comme un "i"
il se dresse dans la nuit
l'écume baigne ses pieds blancs
à ce corps majestueux et discret
perdu dans l'onde qui gronde et gémit
semblable au poète, il murmure son secret
il met un point de lumière sur le "i"
Qui gémissent et pleurent depuis toujours
C’est le cri de humanité qui souffle et vit
C’est l’appel des marins que la mer a ravi
Ils gémissent dans le soir
Suppliant le phare clignotant dans le noir
Devant la mer bien haute
Qui baigne et frappe ses côtes
Face à la mer des marins et capitaines
soucieux de tous les équipages
dans la fougue des embruns sauvages
le phare lance ses éclairs sans haine
Oeil ouvert, son rayon perce la nuit
sur les flots de l’océan il veille sans bruit
sur vaisseaux et paquebots qui croisent
loin des récifs où sa grandeur toise
Le phare éloigne ou attire
dans sa ligne de mire
balladins impénitents
Et poètes errants
Perçant la nuit des insomnies
sur la toile immense et nébuleuse
où errent des âmes mystérieuses
on aperçoit parfois le rayon de son génie
Le langage du phare est ineffable
parfois arrogant comme une fable
Il ne se laisse pas atteindre par l’ennui
ni corrompre par la médiocrité d’autrui
Son apparente arrogance
est un besoin de solitude
loin des humaines vicissitudes
par dessus de la mer qui danse
Dans la lame qui fouette ses flancs
droit et fier comme un "i"
il se dresse dans la nuit
l'écume baigne ses pieds blancs
à ce corps majestueux et discret
perdu dans l'onde qui gronde et gémit
semblable au poète, il murmure son secret
il met un point de lumière sur le "i"
MALDOROR- Messages : 467
Re: silences et chants
Où sont passés la culture et les arts
La techno à détrôné Mozart
Disneyland a vaincu Shakespeare
Courage! on peut encore éviter le pire
La mémoire est là pour lutter contre l’oubli
Engageons le combat contre les systèmes établis
Les médias voudraient nous mener à l’uniformité
Osons ajouter à nos vies complexité et diversité
On nous lisse, on nous standardise, on nous normalise
On nous réduit ,on nous entasse, on nous stérilise
Beethoven a composé neuf symphonies et cent trente huit opus
Aujourd’hui on les enregistre dans de simples puces
Les ennemies de l’art sont la vitesse et l’abondance
Rêvons au rythme de la musique et des silences
Succombons au charme d’une image, d'un simple mot
Retrouvons nos instants fascinants de marmot
La techno à détrôné Mozart
Disneyland a vaincu Shakespeare
Courage! on peut encore éviter le pire
La mémoire est là pour lutter contre l’oubli
Engageons le combat contre les systèmes établis
Les médias voudraient nous mener à l’uniformité
Osons ajouter à nos vies complexité et diversité
On nous lisse, on nous standardise, on nous normalise
On nous réduit ,on nous entasse, on nous stérilise
Beethoven a composé neuf symphonies et cent trente huit opus
Aujourd’hui on les enregistre dans de simples puces
Les ennemies de l’art sont la vitesse et l’abondance
Rêvons au rythme de la musique et des silences
Succombons au charme d’une image, d'un simple mot
Retrouvons nos instants fascinants de marmot
MALDOROR- Messages : 467
Page 1 sur 2 • 1, 2
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Jeu 18 Avr - 15:17 par LINK
» RABBIT HOLE
Dim 7 Avr - 18:00 par LINK
» MOON
Sam 23 Mar - 19:15 par Invité
» NURU KANE
Sam 23 Mar - 13:50 par LINK
» Encore vous! Heureux de vous revoir!!!
Mar 19 Mar - 21:06 par Invité
» METAVERS
Mer 21 Fév - 22:45 par LINK
» L'ESPRIT TANGO
Mar 17 Oct - 14:32 par LINK
» Evangile de Thomas - Logia choisis : Libres d'interpretation...
Ven 13 Oct - 15:40 par Invité
» Oh lord
Ven 13 Oct - 15:24 par LINK