Larmes du sourire

MALDOROR Sam 30 Juin - 10:03

Pour ceux dont la vie a perdu ses charmes
je verse de chaudes larmes
j’implore la pitié des dieux
pour le cœur brisé des malheureux

Je verse d’amers pleurs
pour exprimer la douleur
de ceux qui n’ont pas de pain
et tendent dignement la main

Larmes silencieuses comme la pluie
que des mains pieuses, essuient
pour les âmes dans la tristesse
mes pleurs jamais ne cessent

Ô frère ignoré par la foule frivole
qu’aucune parole ne console
écoute ma compassion ma prière
écoute mes larmes sous mes paupières

Un ami vers toi se plie
pour qu’un instant tu oublies
tes sanglots et tes soupirs
dans les larmes du sourire

Sur son carton d'emballage, sans détour et sans ambages
après un rot retentissant , un coup de rouge sirotant
le clochard m' a dit en souriant : « de philosophie j'étais professeur »
……j'ai continué mon chemin le coeur inondé de pleurs.....

uncertainsourire Sam 30 Juin - 17:59

Ce mutisme nous glace, nous contrarie et nous effraie
Ceci dit nous n'avons d'autre choix que de le respecter !
Tu as fait le tien je sais et choisir c'est renoncer
Malgré nos suppliques tu restes muet...

Mes sourires s'étaient transformés en rires
A vos côtés j'entretenais mes délires
A vos bons mots je n'aspirais qu'à m'ouvrir
Tu as fait un choix et il n'y a rien à dire !

Ces questions sans réponses, il n'y a rien de pire
Tu manques à Gio et à moi cela va sans dire
Je cherche une solution pour que tu veuilles revenir
Et pour ça j'utilise l'arme du sourire !! Cool

Tu nous manques !

MALDOROR Dim 1 Juil - 11:11

Voici donc brandie l’arme ultime
Au bout des lèvres plissées d’un sourire
Je sens poindre le souffle d’un soupir
dans le désert des mots intimes

Tout là bas me semble cauchemar
tel le clochard, de parler j’en ai un peu marre
Dans ce pays d’escogriffes du poker
Qui aiguisent leurs griffes comme à la guerre

Dans ce monde fantoche truffé de paltoquets
Qui me foutent la pétoche avec leurs sobriquets
J’ai opté pour la voie de la poésie et du silence
Mes amis, il ne s’agit pas du tout d’indifférence

Comment pourrais je parler de lumière et d’arc en ciel
À des gens qui n’ont d’autre intérêt que la couleur
De 5 morceaux de carton pour faire leur bonheur
Àvec qui donc pourrais je goûter à la douceur du miel ?

Comment oserais-je esquisser quelques vers
Devant une telle meute d’adversaires ?
Éructant des cris de haine et d’insulte
Lancés comme des catapultes

Je pourrais frapper du poing contre le mur
Voire, contester par quelques murmures
Je préfère rejoindre le monde des proscrits
Le silence sera donc mon ultime cri

De bon cœur , j’accepte ma défaite
Je laisse aux sycophantes et aux prophètes
Le privilège de la parole des viles engeances
Je me réfugie dans le décor somptueux du silence

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