L'appel de la nature
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L'appel de la nature
L'appel de la nature
Comme une toile magique entrain de se peindre
L'aurore sublime commence tout juste à poindre
Le soleil triomphant sort vainqueur de la pénombre
Dans un balai somptueux de lumière et d'ombres
Elle s’éveille avec pour musique le chant des oiseaux
Cette journée commence bien, et il va faire beau
La clarté à présent plus vive du matin
Vient illuminer ses yeux d'un bleu cristallin
Encore embuée de sommeil elle se lève
Laissant s'évanouir les dernières vapeurs de ses rêves
S'étire lentement, avec la grâce qu'ont les félines
Entend l'appel matinal de la nature qui s'anime
Dame nature a tant de choses à lui conter
Gardienne du temple elle saura voir et écouter
Elle saura contempler, s'émerveiller
S'enivrer et s'extasier de l'authentique beauté
Les prémices d'un prochain printemps
Annonciateur de renouveau, de recommencement
De nouveaux horizons, de nouveaux paysages
De rayons de soleil pour caresser son visage
Partout alentours les oiseaux gazouillent dehors
Ils piaillent et chantent de plus en plus fort
Comme pour l'inviter à venir les rejoindre à la fête
Ils entonnent de sonores "piou piou" à tue-tête
Sur le rebord de la fenêtre une mésange
Vient d'apparaitre tel un ange
Comme un signe, telle une invite
"Nous t'attendons, rejoins-nous vite!"
L'appel de la nature est si fort
Qu'elle ne peut attendre plus encore!
La voilà joyeuse, fraiche et légère
Qui déjà file comme un courant d'air
Cette journée sera merveilleuse
Elle s'annonce douce et heureuse
De l'aube jusqu'à ce que l'heure crépusculaire
Vienne éteindre l'astre de lumière
Sur un large lit de braises rougeoyantes
Des buches crépiteront dans l’âtre, flamboyantes
La nuit à son tour révélera son lot de magie
Royaume propice aux songes et aux rêveries
Elle regardera la voute céleste une dernière fois
Pour elle, comme toujours, son étoile brillera
Elle se dira surement que finalement, tout est là
Alors apaisée et sereine elle s'endormira
Comme une toile magique entrain de se peindre
L'aurore sublime commence tout juste à poindre
Le soleil triomphant sort vainqueur de la pénombre
Dans un balai somptueux de lumière et d'ombres
Elle s’éveille avec pour musique le chant des oiseaux
Cette journée commence bien, et il va faire beau
La clarté à présent plus vive du matin
Vient illuminer ses yeux d'un bleu cristallin
Encore embuée de sommeil elle se lève
Laissant s'évanouir les dernières vapeurs de ses rêves
S'étire lentement, avec la grâce qu'ont les félines
Entend l'appel matinal de la nature qui s'anime
Dame nature a tant de choses à lui conter
Gardienne du temple elle saura voir et écouter
Elle saura contempler, s'émerveiller
S'enivrer et s'extasier de l'authentique beauté
Les prémices d'un prochain printemps
Annonciateur de renouveau, de recommencement
De nouveaux horizons, de nouveaux paysages
De rayons de soleil pour caresser son visage
Partout alentours les oiseaux gazouillent dehors
Ils piaillent et chantent de plus en plus fort
Comme pour l'inviter à venir les rejoindre à la fête
Ils entonnent de sonores "piou piou" à tue-tête
Sur le rebord de la fenêtre une mésange
Vient d'apparaitre tel un ange
Comme un signe, telle une invite
"Nous t'attendons, rejoins-nous vite!"
L'appel de la nature est si fort
Qu'elle ne peut attendre plus encore!
La voilà joyeuse, fraiche et légère
Qui déjà file comme un courant d'air
Cette journée sera merveilleuse
Elle s'annonce douce et heureuse
De l'aube jusqu'à ce que l'heure crépusculaire
Vienne éteindre l'astre de lumière
Sur un large lit de braises rougeoyantes
Des buches crépiteront dans l’âtre, flamboyantes
La nuit à son tour révélera son lot de magie
Royaume propice aux songes et aux rêveries
Elle regardera la voute céleste une dernière fois
Pour elle, comme toujours, son étoile brillera
Elle se dira surement que finalement, tout est là
Alors apaisée et sereine elle s'endormira
Dernière édition par LINK le Sam 10 Mar - 15:57, édité 2 fois
Re: L'appel de la nature
Link nature nous offre les cadeaux de la nature à "la pelle"
Baudelaire en echo lui répond et à notre souvenir se rapelle:
Charles BAUDELAIRE (9-4-1821 / 31-8-1867)
Baudelaire en echo lui répond et à notre souvenir se rapelle:
"La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l’expansion des choses infinies,
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens"
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l’expansion des choses infinies,
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens"
Charles BAUDELAIRE (9-4-1821 / 31-8-1867)
bodl'r- Invité
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