Le coeur libre....

Rires et caresses comme les ombres du temps...
Rien qui ne presse, qui ne dure plus qu'un instant...
Je fuis mais je reste comme le souffle du vent...
Je suis la tempête et tous ses nuages fuyants...

Appels de détresse, de la nuit et de la lumière....
Ça tourne sans cesse comme une lame dans la chair...
J’aime et je déteste, j'embrasse et je serre...
Mon âme reste figée et tout mon corps se perd...

Silence affligeants, comme ceux des couloirs du temps...
Souvent d'ailleurs, je me noie dedans...
Je ne bouge plus, comme figée par ce moment...
L'éternité ne dure qu'un instant...

Un espoir qu'on laisse sonne la fin de l'heure...
Rien pourtant ne presse je n'ai plus peur...
De rêves je tresse un voile de rouge et de fleurs...
D’amour je perce, je lacère, mon corps...et tout mon cœur...