RÊVE ET REALITÈ
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RÊVE ET REALITÈ
Le rêve et l'imaginaire en fleurs
s'offrent ici à qui veut en goûter la douceur
aux amis et aux ennemis de l'ombre
qui ignorent mon nom et mon cœur sombre
Tous ces silences et ces mots venimeux
venant d'une bouche inconnue
fusant comme des balles perdues
pardon à vous, pardon pour eux
J'oublie le printemps des jeunes fleurs
l'été des saveurs et des bonheurs
l'automne aux sanglots de douleurs
l'hiver froid des cœurs et des pleurs
La nuit m'écoute avec passion
on dirait qu'elle me comprend
bien mieux que les êtres vivants
j'entre dans la cinquème saison
J'envisage l'écriture comme un spectacle
un jeu de ruse et d'improvisation
de bouquets de hasards et de passions
j'en perçois hélas les obstacles
Je mesure aujourd'hui la distance inouïe
entre mon regard qui porte au pinacle
cette poèsie simpliste du spectacle
et l'oeil noir de ceux qui la voue aux gémonies
Merci de me faire bien entendre
vos sentiments, votre point de vue
votre pensée de lièvre ou de tortue
votre parole d' âme forte ou de cœur tendre
Racontez moi encore et encore...
vos amours , vos haines et vos diatribes
vos voyages aux marquises ou aux Caraïbes
racontez moi encore et encore...
Suis-je venu comme un malappris
pourquoi dois-je partir
disparaître ou démentir
pourquoi n'ai-je rien compris ????
s'offrent ici à qui veut en goûter la douceur
aux amis et aux ennemis de l'ombre
qui ignorent mon nom et mon cœur sombre
Tous ces silences et ces mots venimeux
venant d'une bouche inconnue
fusant comme des balles perdues
pardon à vous, pardon pour eux
J'oublie le printemps des jeunes fleurs
l'été des saveurs et des bonheurs
l'automne aux sanglots de douleurs
l'hiver froid des cœurs et des pleurs
La nuit m'écoute avec passion
on dirait qu'elle me comprend
bien mieux que les êtres vivants
j'entre dans la cinquème saison
J'envisage l'écriture comme un spectacle
un jeu de ruse et d'improvisation
de bouquets de hasards et de passions
j'en perçois hélas les obstacles
Je mesure aujourd'hui la distance inouïe
entre mon regard qui porte au pinacle
cette poèsie simpliste du spectacle
et l'oeil noir de ceux qui la voue aux gémonies
Merci de me faire bien entendre
vos sentiments, votre point de vue
votre pensée de lièvre ou de tortue
votre parole d' âme forte ou de cœur tendre
Racontez moi encore et encore...
vos amours , vos haines et vos diatribes
vos voyages aux marquises ou aux Caraïbes
racontez moi encore et encore...
Suis-je venu comme un malappris
pourquoi dois-je partir
disparaître ou démentir
pourquoi n'ai-je rien compris ????
REGIS- Messages : 145
Re: RÊVE ET REALITÈ
Dans la nuit brune sous le réverbère
Elle songe à son pays berbère
Ses longues jambes gainées de résille
dans la lumière dansent et brillent
Sur le trottoir d'en face
la fille de joie tapine
avec ses frangines, ses copines
dans la froide nuit fadasse
Quelques perles de pluie
brillent sur le bitume
des larmes d'amertume
discrètement qu'elle essuie
La fille de joie pleure
sous le réverbère d'en face
on la traite de poufiasse
pour chasser notre peur
Dans son corps souillé
se cache un cœur brisé
sur l'asphalte irisé
pleurent ses yeux mouillés
Béton et tours , cité du calvaire
mirages d'une civilisation grotesque
adieu le sable et la tente berbère
douce enfance d'une fille mauresque
Elle songe à son pays berbère
Ses longues jambes gainées de résille
dans la lumière dansent et brillent
Sur le trottoir d'en face
la fille de joie tapine
avec ses frangines, ses copines
dans la froide nuit fadasse
Quelques perles de pluie
brillent sur le bitume
des larmes d'amertume
discrètement qu'elle essuie
La fille de joie pleure
sous le réverbère d'en face
on la traite de poufiasse
pour chasser notre peur
Dans son corps souillé
se cache un cœur brisé
sur l'asphalte irisé
pleurent ses yeux mouillés
Béton et tours , cité du calvaire
mirages d'une civilisation grotesque
adieu le sable et la tente berbère
douce enfance d'une fille mauresque
CARAIBES- Messages : 158
Le rêve d'un curieux
Connais-tu, comme moi, la douleur savoureuse,
Et de toi fais-tu dire: «Oh! l'homme singulier!»
-J'allais mourir. C'était dans mon âme amoureuse,
Désir mêlé d'horreur, un mal particulier;
Angoisse et vif espoir, sans humeur factieuse.
Plus allait se vidant le fatal sablier,
Plus ma torture était âpre et délicieuse;
Tout mon cœur s'arrachait au monde familier.
J'étais comme l'enfant avide du spectacle,
Haïssant le rideau comme on hait un obstacle...
Enfin la vérité froide se révéla:
J'étais mort sans surprise, et la terrible aurore
M'enveloppait. -Eh quoi! n'est-ce donc que cela?
La toile était levée et j'attendais encore.
CHARLES BAUDELAIRE
SELRACH- Invité
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