au jardin des mots
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au jardin des mots
La balade dans le jardin des mots
c’est un bout de chemin avec Rimbaud
le regard noir des pendus de Villon
un clin d’œil complice de Lautréamont
La balade dans le jardin des mots
c’est du poète être le jumeau
sentir la respiration de la langue
extraire la pépite d’or de sa gangue
La balade dans le jardin des mots
c’est le bourgeon éclos sur le rameau
la couleur et la musique des voyelles
qui vous font pousser des ailes
la balade dans le jardin des mots
c’est Gainsbourg écrivant ecce homo
au commencement était le verbe
le fruit délicat de la langue superbe
c’est un bout de chemin avec Rimbaud
le regard noir des pendus de Villon
un clin d’œil complice de Lautréamont
La balade dans le jardin des mots
c’est du poète être le jumeau
sentir la respiration de la langue
extraire la pépite d’or de sa gangue
La balade dans le jardin des mots
c’est le bourgeon éclos sur le rameau
la couleur et la musique des voyelles
qui vous font pousser des ailes
la balade dans le jardin des mots
c’est Gainsbourg écrivant ecce homo
au commencement était le verbe
le fruit délicat de la langue superbe
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
venez vous balader au jardin des mots
en habit de lumière ou en oripeaux
goûtez ces mots écrits dans le lointain
sur le clavier d'un triste petit baladin
ils chantent et courent et crient
dans les foules qui pleurent et rient
emportés par l'ombre du vent
dans la nuit et le profond néant
les mots écrits sans prosodie ni règle
dessinent dans l'azur comme l'aigle
des signes des courbes et arabesques infinies
comme une douce et langoureuse euphonie
avant de se poser impassibles
sur la feuille devenue cible
les mots travaillés , sont les fruits de la pensée
souvent absconse, parfois claire et ordonnancée
ô suprêmes élans du cœur et de l’esprit
couchés, endormis au fond d’un manuscrit
o poètes oubliés, orfèvres du verbe
o langue infinie, innocente et superbe !
en habit de lumière ou en oripeaux
goûtez ces mots écrits dans le lointain
sur le clavier d'un triste petit baladin
ils chantent et courent et crient
dans les foules qui pleurent et rient
emportés par l'ombre du vent
dans la nuit et le profond néant
les mots écrits sans prosodie ni règle
dessinent dans l'azur comme l'aigle
des signes des courbes et arabesques infinies
comme une douce et langoureuse euphonie
avant de se poser impassibles
sur la feuille devenue cible
les mots travaillés , sont les fruits de la pensée
souvent absconse, parfois claire et ordonnancée
ô suprêmes élans du cœur et de l’esprit
couchés, endormis au fond d’un manuscrit
o poètes oubliés, orfèvres du verbe
o langue infinie, innocente et superbe !
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
Au jardin secret des mots
parfois une fleur éclot
sa robe se fait porteuse de thèmes
parmi les phonèmes et les apophtegmes
Le mot exprime souvent la peur
la fleur parle plutôt d’amour et d'honneur
qu’il s’agisse de marguerite ou de laurier
les fleurs ont leur langage pour s’exprimer
La poésie des mots et des images, la poésie parfaite
n’est autre qu’un vecteur d’ émotions ,une quête
au début, certes était le verbe
il s’épanouit quand il devient proverbe
Au jardin des mots je me bal(l)ade souvent
à la chasse des nuages des papillons et du vent
d’un mot,d’un silence, d’ une fleur, j'y dévoile mes sentiments
ainsi va la vie du poète perdu parmi les éléments
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
Pour le bonheur d’un petit balladin
les mots fleurissent encore en son jardin
il les cueille pour faire un bouquet idéal
offert à la douce Erato sa grande amie féale
comment échapper aux horreurs de ce monde
où rode toujours la cruauté de la bête immonde
comment alléger le fardeau du temps
sinon en rêvant dans l’ombre du vent
pour retrouver la pureté et le sensible
que cherche à nous faire oublier la barbarie indicible
pour remonter aux sources de l'oubli
là où règne ( peut être) l'amour infini
les mots fleurissent encore en son jardin
il les cueille pour faire un bouquet idéal
offert à la douce Erato sa grande amie féale
comment échapper aux horreurs de ce monde
où rode toujours la cruauté de la bête immonde
comment alléger le fardeau du temps
sinon en rêvant dans l’ombre du vent
pour retrouver la pureté et le sensible
que cherche à nous faire oublier la barbarie indicible
pour remonter aux sources de l'oubli
là où règne ( peut être) l'amour infini
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
Ils viennent jusque dans nos bras
Egorger nos fils et nos compagnes
L’horreur et la haine font campagne
La bête immonde échappe aux magistrats
Restons unis et vigilants face à la barbarie
Gardons haut les valeurs de la démocratie
Nos différences ne sont que banales péripéties
Mais le fanatisme c’est la plus grande des idioties !
Egorger nos fils et nos compagnes
L’horreur et la haine font campagne
La bête immonde échappe aux magistrats
Restons unis et vigilants face à la barbarie
Gardons haut les valeurs de la démocratie
Nos différences ne sont que banales péripéties
Mais le fanatisme c’est la plus grande des idioties !
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
Sur le lisier éclosent les plus belles roses
Il faut un terreau pour nourrir chaque cause
les racines de la barbarie certes ont aussi le leur
mais attention l’ennemi sait faire usage de leurres
Et pourtant en chaque être humain bat toujours un coeur
à l’exception peut être de certains barbares tueurs .........
Je me sens bien impuissant face à la bête immonde
qui se multiplie partout et envahit le monde
mais je me garderai bien de tomber dans le communautarisme prôné par des excités
car l’histoire nous enseigne que c’est ainsi que l’humanité a commis ses pires atrocités
Et pourtant en chaque être humain bat toujours un coeur
à l’exception peut être de certains barbares tueurs ........................
Il faut un terreau pour nourrir chaque cause
les racines de la barbarie certes ont aussi le leur
mais attention l’ennemi sait faire usage de leurres
Et pourtant en chaque être humain bat toujours un coeur
à l’exception peut être de certains barbares tueurs .........
Je me sens bien impuissant face à la bête immonde
qui se multiplie partout et envahit le monde
mais je me garderai bien de tomber dans le communautarisme prôné par des excités
car l’histoire nous enseigne que c’est ainsi que l’humanité a commis ses pires atrocités
Et pourtant en chaque être humain bat toujours un coeur
à l’exception peut être de certains barbares tueurs ........................
MALDOROR- Messages : 467
COGITO ERGO SUM
Je vous invite tous à visualiser cette conférence.. Jacques Attali, Etienne Klein , Joel de Rosnay.
Si on parlait un peu de nous et de l'avenir..?
https://www.youtube.com/watch?v=7uVvFjp_R8g
Si on parlait un peu de nous et de l'avenir..?
https://www.youtube.com/watch?v=7uVvFjp_R8g
Re: au jardin des mots
Mes rêves logent en mon château dans l’intimité du soir
Ils dorment avec les mots ancrés en ma mémoire
mon château est le plus grand le plus beau
Il a ses vastes lumières et ses grandes eaux
Ce sont les fleuves les océans et les aurores boréales
Les lustres ne sont ni de verres ni de cristal
c’est la lune, les étoiles, les galaxies et le soleil
brodés chaque jour par une éternelle main qui veille
les cheminées brûlent plus fort que les volcans
le Vésuve peut garder ses flèches dans un carcan
plus grandes que l’Everest et l’Himalaya
les tours s’élèvent jusqu’ au nirvana
le donjon c’est la pensée l’imaginaire et la joie
les oubliettes sont des trous noirs où tout se noie
pour le visiter et apprendre à le connaître
il faut y entrer par de larges énigmes sans fenêtres
Les anges et les muses viennent souvent chanter le paradis
dans mon château bâti à l’écart des mondes maudits
mon château est un domaine sans remparts mornes
c’est la terre le cosmos et l’infini………….. sans bornes
Ils dorment avec les mots ancrés en ma mémoire
mon château est le plus grand le plus beau
Il a ses vastes lumières et ses grandes eaux
Ce sont les fleuves les océans et les aurores boréales
Les lustres ne sont ni de verres ni de cristal
c’est la lune, les étoiles, les galaxies et le soleil
brodés chaque jour par une éternelle main qui veille
les cheminées brûlent plus fort que les volcans
le Vésuve peut garder ses flèches dans un carcan
plus grandes que l’Everest et l’Himalaya
les tours s’élèvent jusqu’ au nirvana
le donjon c’est la pensée l’imaginaire et la joie
les oubliettes sont des trous noirs où tout se noie
pour le visiter et apprendre à le connaître
il faut y entrer par de larges énigmes sans fenêtres
Les anges et les muses viennent souvent chanter le paradis
dans mon château bâti à l’écart des mondes maudits
mon château est un domaine sans remparts mornes
c’est la terre le cosmos et l’infini………….. sans bornes
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
Vos chants mon très cher Maldoror
Vos mots sont comme des trésors
Permettez moi de vous dire que vos rimes
Sont tout simplement genialissimes
Sans conteste je les range parmi les plus beaux vers
Qu'on peut lire au royaume des rêves et de l'imaginaire
Merci infiniment pour ce partage qui nous ravit
Encore cher Maldoror! encore des chants à l'infini!
Vos mots sont comme des trésors
Permettez moi de vous dire que vos rimes
Sont tout simplement genialissimes
Sans conteste je les range parmi les plus beaux vers
Qu'on peut lire au royaume des rêves et de l'imaginaire
Merci infiniment pour ce partage qui nous ravit
Encore cher Maldoror! encore des chants à l'infini!
Mizar- Invité
Re: au jardin des mots
A-t- il bien encore toute sa vigueur
Le petit chat de monsieur Schrödinger ?
Le vide quantique a-t-il assez de ressort
pour nous révéler les arcanes de notre sort
les lois édictées par et pour la physique
sont une géniale méthode heuristique
pour explorer la matière du vaste monde
en surfant sur les vagues de la fonction d’onde
mais découvrira-t-on l’essence du vivant
de l’alpha à l oméga de l être jusqu’au néant ?
la science montera -t- elle assez en puissance
pour expliquer l’ origine de la transcendance ?
il faudra sans doute espérer et attendre tant et tant
en regardant s’écouler le long fleuve du temps !
ou bien alors vaut-il mieux rester dans l’ignorance
et que nos rêves aient toujours la préséance !
Le petit chat de monsieur Schrödinger ?
Le vide quantique a-t-il assez de ressort
pour nous révéler les arcanes de notre sort
les lois édictées par et pour la physique
sont une géniale méthode heuristique
pour explorer la matière du vaste monde
en surfant sur les vagues de la fonction d’onde
mais découvrira-t-on l’essence du vivant
de l’alpha à l oméga de l être jusqu’au néant ?
la science montera -t- elle assez en puissance
pour expliquer l’ origine de la transcendance ?
il faudra sans doute espérer et attendre tant et tant
en regardant s’écouler le long fleuve du temps !
ou bien alors vaut-il mieux rester dans l’ignorance
et que nos rêves aient toujours la préséance !
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
Sur le sentier de la vie , j’avance lentement
depuis mon premier souffle, mes premiers babillements
des portes se sont ouvertes d’autres sont restées closes
sans que j’en trouve toujours ni la clé ni la cause
Sur le sentier de la vie, j’avance d’émotions en émotions
je me baigne au rayons de l’aurore et du soleil qui fuit sur l’horizon
en attendant la nuit qui inonde les cieux austères
sous l’œil attendri de la lune blonde qui regarde la terre
Sur le sentier de la vie, j’avance avec audace
sans craindre le temps qui s’écoule et passe
du berceau de la naissance jusqu’au tombeau du trépas
je vais cheminot serein, paisible, fataliste … pas à pas
Jusqu’au bout du sentier de la vie, le destin nous mène
chacun d’entre nous , nobles représentants la race humaine
nos âmes partiront parmi les étoiles sans nombre là haut
quand viendra le temps de l’éternité , des ombres et des sanglots
depuis mon premier souffle, mes premiers babillements
des portes se sont ouvertes d’autres sont restées closes
sans que j’en trouve toujours ni la clé ni la cause
Sur le sentier de la vie, j’avance d’émotions en émotions
je me baigne au rayons de l’aurore et du soleil qui fuit sur l’horizon
en attendant la nuit qui inonde les cieux austères
sous l’œil attendri de la lune blonde qui regarde la terre
Sur le sentier de la vie, j’avance avec audace
sans craindre le temps qui s’écoule et passe
du berceau de la naissance jusqu’au tombeau du trépas
je vais cheminot serein, paisible, fataliste … pas à pas
Jusqu’au bout du sentier de la vie, le destin nous mène
chacun d’entre nous , nobles représentants la race humaine
nos âmes partiront parmi les étoiles sans nombre là haut
quand viendra le temps de l’éternité , des ombres et des sanglots
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
Droit dans les yeux je lui confie mes états d’ âme
mes tourments , mes espoirs et mes incertitudes
main dans la main, nous allons sur le sentier de la vie
de cette situation, elle sourit et me confie en être ravie
Le démon tente parfois d’interrompre notre communion
sans doute a-t-il lui aussi quelques bonnes raisons
mais vertement , elle lui reproche ses intervention lubriques
et le renvoie vers d’autres chimères moins mélancoliques
Je m’épanche sur le velours de sa blanche poitrine
je jouis longuement, enlacé à ma voluptueuse tsarine
nous partageons tant de moments d’amour et de turpitudes
avec mon amoureuse indéfectible, ….. ma… SOLITUDE
mes tourments , mes espoirs et mes incertitudes
main dans la main, nous allons sur le sentier de la vie
de cette situation, elle sourit et me confie en être ravie
Le démon tente parfois d’interrompre notre communion
sans doute a-t-il lui aussi quelques bonnes raisons
mais vertement , elle lui reproche ses intervention lubriques
et le renvoie vers d’autres chimères moins mélancoliques
Je m’épanche sur le velours de sa blanche poitrine
je jouis longuement, enlacé à ma voluptueuse tsarine
nous partageons tant de moments d’amour et de turpitudes
avec mon amoureuse indéfectible, ….. ma… SOLITUDE
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
Dans les tiroirs de ma mémoire
il y a tant de chose à voir
La colombe blanche blottie
Au fond du chapeau noir de la magie
Le corbeau noir en hiver
sautillant sur le pré de neige recouvert
Une larme de lait le soir
Dans la tasse de café noir
le faux col immaculé
sur la soutane du curé
les touches du piano
si mi la si sol do
le sourire étincelant
du petit africain indigent
les cases de l'échiquier blanc et noir
avec ses pièces d'ébène et d'ivoire
le chanteur en frac et queue de pie
devant son piano qui joue la mélodie
l'avalanche de blanches et de noires
sur les portées de musique de l'espoir
les idées noires qui s'épanchent
au fond de nos nuits blanches
le fantôme drapé de blanc
le chat noir sur le banc
le grain de beauté incrusté
dans le sein de la fécondité
à la craie les mots magistraux
affichés sur le noir tableau
les trous noirs relativistes
dans la voie lactée surréaliste
la peau noire des esclaves
les visages pâles des maîtres graves
la robe de la jeune mariée
le crêpe noir de la vieille endeuillée
les mots écrits à l'encre de chine
sur la feuille blanche où je m'échine
Le contenu des tiroirs de ma mémoire
remplirait bien de vastes armoires
surtout quand si j’y ajoutent tous les mots
écrits en habit de lumière ou en oripeaux
ces mots que vous lisez , écrits dans le lointain
dans le quartier de haute sécurité par un triste petit baladin
les mots qui chantent et courent et crient
dans les foules qui pleurent et rient
emportés par l'ombre du vent
dans la nuit et le profond néant
les mots écrits sous la droite règle
dessinent dans l'azur comme l'aigle
des signes et arabesques infinies
en une longue et douce euphonie
avant de se poser impassibles
sur la feuille devenue cible
les mots travaillés , les mots ciselés
les mots pianotés modelés susurés
les mots de Baudelaire, de Rimbaud
les mots de tous les poètes de Villon à de Hugo
o poètes mes immortels amis ,orfèvres du verbe
o langue infinie, innocente et superbe !
il y a tant de chose à voir
La colombe blanche blottie
Au fond du chapeau noir de la magie
Le corbeau noir en hiver
sautillant sur le pré de neige recouvert
Une larme de lait le soir
Dans la tasse de café noir
le faux col immaculé
sur la soutane du curé
les touches du piano
si mi la si sol do
le sourire étincelant
du petit africain indigent
les cases de l'échiquier blanc et noir
avec ses pièces d'ébène et d'ivoire
le chanteur en frac et queue de pie
devant son piano qui joue la mélodie
l'avalanche de blanches et de noires
sur les portées de musique de l'espoir
les idées noires qui s'épanchent
au fond de nos nuits blanches
le fantôme drapé de blanc
le chat noir sur le banc
le grain de beauté incrusté
dans le sein de la fécondité
à la craie les mots magistraux
affichés sur le noir tableau
les trous noirs relativistes
dans la voie lactée surréaliste
la peau noire des esclaves
les visages pâles des maîtres graves
la robe de la jeune mariée
le crêpe noir de la vieille endeuillée
les mots écrits à l'encre de chine
sur la feuille blanche où je m'échine
Le contenu des tiroirs de ma mémoire
remplirait bien de vastes armoires
surtout quand si j’y ajoutent tous les mots
écrits en habit de lumière ou en oripeaux
ces mots que vous lisez , écrits dans le lointain
dans le quartier de haute sécurité par un triste petit baladin
les mots qui chantent et courent et crient
dans les foules qui pleurent et rient
emportés par l'ombre du vent
dans la nuit et le profond néant
les mots écrits sous la droite règle
dessinent dans l'azur comme l'aigle
des signes et arabesques infinies
en une longue et douce euphonie
avant de se poser impassibles
sur la feuille devenue cible
les mots travaillés , les mots ciselés
les mots pianotés modelés susurés
les mots de Baudelaire, de Rimbaud
les mots de tous les poètes de Villon à de Hugo
o poètes mes immortels amis ,orfèvres du verbe
o langue infinie, innocente et superbe !
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
TOUJOURS LES MOTS..................
Les mots virevoltants
Au fond de la mémoire
Couchés sur un grimoire
Emportés dans l’ombre du vent
Les mots qui font songer
Chercher pleurer rêver
Les mots qui crient
Dénoncent et supplient
Les mots qui s’envolent
Aiment et consolent
Les mots qui pansent
Les maux de l’enfance
Les mots du silence
De ceux qui pensent
Les mots qu’on aime
Nichés dans les poèmes
Les mots des mensonges
Les mots des cauchemars et des songes
Les mots qui désaltèrent
Qu’on voudrait ne jamais taire
Le mot de tel ou tel
Qu’on voudrait immortel
Les mots de l’ange
si étranges qu’lis dérangent
les mots de la succulence verbale
qui sonnent comme des cymbales
Les mots de V. HUGO qui lancent des flammes
« ces passants mystérieux de l’âme »
Les mots virevoltants
Au fond de la mémoire
Couchés sur un grimoire
Emportés dans l’ombre du vent
Les mots qui font songer
Chercher pleurer rêver
Les mots qui crient
Dénoncent et supplient
Les mots qui s’envolent
Aiment et consolent
Les mots qui pansent
Les maux de l’enfance
Les mots du silence
De ceux qui pensent
Les mots qu’on aime
Nichés dans les poèmes
Les mots des mensonges
Les mots des cauchemars et des songes
Les mots qui désaltèrent
Qu’on voudrait ne jamais taire
Le mot de tel ou tel
Qu’on voudrait immortel
Les mots de l’ange
si étranges qu’lis dérangent
les mots de la succulence verbale
qui sonnent comme des cymbales
Les mots de V. HUGO qui lancent des flammes
« ces passants mystérieux de l’âme »
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
Ce soir la lune inonde le ciel
elle murmure des mots confidentiels
le vaisseau cosmique frôle la dune
sous le regard attendri de la lune brune
l'onde frissonne dans son sillage
et vient mourir sur le rivage
le navire ,dans ses flancs alourdis de mystères
emporte les poètes jusqu'au bout de la terre
la lune comme un sémaphore
baigne sa route d'un sourire d'or
sur les flots de la mer
scintille l'astre de lumière
la lune muse du poète
veille au dessus de nos têtes
l'aurore jaillit en gerbes d'étincelles
parmi les ombres qui tremblent et chancellent
le caillou d'or illumine la terre
dans sa trajectoire orbitaire
puis, sous le regard nostalgique de mon amie la lune
lentement les étoiles meurent unes à unes
elle murmure des mots confidentiels
le vaisseau cosmique frôle la dune
sous le regard attendri de la lune brune
l'onde frissonne dans son sillage
et vient mourir sur le rivage
le navire ,dans ses flancs alourdis de mystères
emporte les poètes jusqu'au bout de la terre
la lune comme un sémaphore
baigne sa route d'un sourire d'or
sur les flots de la mer
scintille l'astre de lumière
la lune muse du poète
veille au dessus de nos têtes
l'aurore jaillit en gerbes d'étincelles
parmi les ombres qui tremblent et chancellent
le caillou d'or illumine la terre
dans sa trajectoire orbitaire
puis, sous le regard nostalgique de mon amie la lune
lentement les étoiles meurent unes à unes
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
Qui ne dit mot consent
en un mot comme en cent
c'est une question de parole
exprimée sous forme de parabole
Faut il verbaliser pour exprimer
écrire hurler ou imprimer
les phonèmes et les apophtegmes
vecteurs des idées porteurs de thèmes ?
Par la parole s'expriment l'homme et ses peurs
paroles d'évangile ou paroles d'honneur
au début était le verbe
il devient parfois proverbe
et le verbe s’est fait chair
cela est devenu alors plus clair
la poésie totale, la poésie parfaite,
c'est le message des émotions et de la fête
Chasser les nuages le vent les astres, et les sentiments
voilà la vie du poète perdu parmi les éléments
Il regarde monter dans le ciel, les alouettes
qui s'élèvent vers les étoiles pour leur conter fleurette
dans la vaste maison des mots
de degré en degré, il monte plus haut
descend parfois à la cave, pour rêver,
remonte jusqu’ au grenier pour fantasmer
Dans les couloirs de l’antre de son âme , il chasse
les trésors introuvables , inavouables et cocasses
le poète au sommet des cîmes se hisse
dans la profondeur des abysses il se glisse
Serait-t-il condamné à rester un va nu pied
celui qui bat le pavé avec des ailes à souliers ?
en un mot comme en cent
c'est une question de parole
exprimée sous forme de parabole
Faut il verbaliser pour exprimer
écrire hurler ou imprimer
les phonèmes et les apophtegmes
vecteurs des idées porteurs de thèmes ?
Par la parole s'expriment l'homme et ses peurs
paroles d'évangile ou paroles d'honneur
au début était le verbe
il devient parfois proverbe
et le verbe s’est fait chair
cela est devenu alors plus clair
la poésie totale, la poésie parfaite,
c'est le message des émotions et de la fête
Chasser les nuages le vent les astres, et les sentiments
voilà la vie du poète perdu parmi les éléments
Il regarde monter dans le ciel, les alouettes
qui s'élèvent vers les étoiles pour leur conter fleurette
dans la vaste maison des mots
de degré en degré, il monte plus haut
descend parfois à la cave, pour rêver,
remonte jusqu’ au grenier pour fantasmer
Dans les couloirs de l’antre de son âme , il chasse
les trésors introuvables , inavouables et cocasses
le poète au sommet des cîmes se hisse
dans la profondeur des abysses il se glisse
Serait-t-il condamné à rester un va nu pied
celui qui bat le pavé avec des ailes à souliers ?
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
Les astres brillent dans l'ombre de la nuit
dans les profondeurs du ciel l’ISS luit
leurs songes éperdus errent dans un monde infini
le ciel est pour eux devenu un doux nid
leur vaisseau Soyouz vogue parmi les météores
filant vers l'éternité en quête de moissons d'or
Oleg Novitsky, Thomas Pesquet et Peggy Whitson
ont rejoint l’espace où les étoiles foisonnent
Nous sommes tous grains de poussière dans l'univers
tous les hommes sont semblables, en l’air ou sur terre
en dépit de ses perfidies et de ses rêves brisés
la planète bleue reste superbe éclairée par le firmament irisé
dans les profondeurs du ciel l’ISS luit
leurs songes éperdus errent dans un monde infini
le ciel est pour eux devenu un doux nid
leur vaisseau Soyouz vogue parmi les météores
filant vers l'éternité en quête de moissons d'or
Oleg Novitsky, Thomas Pesquet et Peggy Whitson
ont rejoint l’espace où les étoiles foisonnent
Nous sommes tous grains de poussière dans l'univers
tous les hommes sont semblables, en l’air ou sur terre
en dépit de ses perfidies et de ses rêves brisés
la planète bleue reste superbe éclairée par le firmament irisé
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
je me bats avec des éclats de rire
avec les larmes du désir
avec les élans de la jeunesse
je me bats jusqu’à l’ivresse
avec mes pégazes quotidiens
dès l’aube morne du petit matin
je me bats pour quelques rimes
pour quelques subtilités infimes
j'use de doux mots rêvés
pour soulager les maux de la réalité
avec la lumière et le vent
les rimes filent dans le temps
je ne veux ni gloire ni larmes
juste le silence des armes
je me bats pour la beauté de la vie
pour que ton âme soit ravie
je me bats pour que naisse des profondeurs du verbe
un mot capable de traverser l'univers superbe
entre l'ombre auguste et la vaste clarté
je me bats pour qu’ éclose l'astre de l'infinie liberté
avec les larmes du désir
avec les élans de la jeunesse
je me bats jusqu’à l’ivresse
avec mes pégazes quotidiens
dès l’aube morne du petit matin
je me bats pour quelques rimes
pour quelques subtilités infimes
j'use de doux mots rêvés
pour soulager les maux de la réalité
avec la lumière et le vent
les rimes filent dans le temps
je ne veux ni gloire ni larmes
juste le silence des armes
je me bats pour la beauté de la vie
pour que ton âme soit ravie
je me bats pour que naisse des profondeurs du verbe
un mot capable de traverser l'univers superbe
entre l'ombre auguste et la vaste clarté
je me bats pour qu’ éclose l'astre de l'infinie liberté
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
Le temps fou que j'ai perdu
pour rêver plus fort que la vérité
pour me baigner dans la spiritualité
le temps que je n'ai jamais eu
Le temps que je n'ai jamais eu
pour laisser s'envoler mon cœur
loin des océans grondeurs
loin de tous les malentendus
Le temps fou que j'ai perdu
Pour déchirer les carcans
Pour oublier les cancans
Dans mes élans éperdus
Le temps que je n'ai jamais eu
Pour achever mon dur labeur
Pour apaiser la douleur
De mon enfance ingénue
Le temps fou que j'ai perdu
Pour retrouver le temps
Pour quelques brefs instants
Recréer un monde inattendu
Ce temps fou sur les chemins de traverse
Là où mon âme danse et s'envole
Dans la fabuleuse et infinie farandole
De la vie qui passe et me bouleverse
Et puis saisir Kairos par les cheveux
Pour arrêter le cours du temps
Une seconde , une opportunité , un instant
Pour se souvenir du pire et du mieux
prendre sereinement le temps
de contempler du sommet de ses vieux jours
sa vie faite de méandres et de détours
se souvenir en soupirant de ses vingt ans
fermer ses yeux mouillés de larmes amères
pour voir plus clairement en arrière
dans le crépuscule des vieux jours
repasser lentement le film de ses amours
Comprendre toutes les illusions et les folies
accepter les emportements de la jeunesse
avec magnanimité amusement et sagesse
n' y voir que le courant et la trame de la vie
et rechercher les lointains souvenirs des aïeux
dans les années de cet âge de moindre saveur
où l'on supplie pieusement le divin sauveur
en caressant sous la peau ridée ses veines bleues
enfin reprendre le chemin vers les dernières épreuves
en titubant jusqu'au froid tombeau
pour y poser dignement son chapeau
avant de rejoindre toutes ces âmes veuves
et retrouver la paix et la tranquillité
loin du bruit monotone et lancinant
du tic-tac de l ‘horloge du temps
parmi les étoiles de l’ éternité
O Kronos O Kairos
le temps s'enfuit et résurgit
tempus fugit…tempus fugit
Dieux du temps vous êtes bien féroces !
pour rêver plus fort que la vérité
pour me baigner dans la spiritualité
le temps que je n'ai jamais eu
Le temps que je n'ai jamais eu
pour laisser s'envoler mon cœur
loin des océans grondeurs
loin de tous les malentendus
Le temps fou que j'ai perdu
Pour déchirer les carcans
Pour oublier les cancans
Dans mes élans éperdus
Le temps que je n'ai jamais eu
Pour achever mon dur labeur
Pour apaiser la douleur
De mon enfance ingénue
Le temps fou que j'ai perdu
Pour retrouver le temps
Pour quelques brefs instants
Recréer un monde inattendu
Ce temps fou sur les chemins de traverse
Là où mon âme danse et s'envole
Dans la fabuleuse et infinie farandole
De la vie qui passe et me bouleverse
Et puis saisir Kairos par les cheveux
Pour arrêter le cours du temps
Une seconde , une opportunité , un instant
Pour se souvenir du pire et du mieux
prendre sereinement le temps
de contempler du sommet de ses vieux jours
sa vie faite de méandres et de détours
se souvenir en soupirant de ses vingt ans
fermer ses yeux mouillés de larmes amères
pour voir plus clairement en arrière
dans le crépuscule des vieux jours
repasser lentement le film de ses amours
Comprendre toutes les illusions et les folies
accepter les emportements de la jeunesse
avec magnanimité amusement et sagesse
n' y voir que le courant et la trame de la vie
et rechercher les lointains souvenirs des aïeux
dans les années de cet âge de moindre saveur
où l'on supplie pieusement le divin sauveur
en caressant sous la peau ridée ses veines bleues
enfin reprendre le chemin vers les dernières épreuves
en titubant jusqu'au froid tombeau
pour y poser dignement son chapeau
avant de rejoindre toutes ces âmes veuves
et retrouver la paix et la tranquillité
loin du bruit monotone et lancinant
du tic-tac de l ‘horloge du temps
parmi les étoiles de l’ éternité
O Kronos O Kairos
le temps s'enfuit et résurgit
tempus fugit…tempus fugit
Dieux du temps vous êtes bien féroces !
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
Le temps d'apprendre à vivre.. il est déjà trop tard
Le temps s'enfuit.. et Chronos ne se repose jamais
Le temps qui passe inlassablement est la mémoire
De tout ce qui fut, tout ce qui sera, tout ce qui est
Les aiguilles de l'horloge défilent sous le cadran
Les battements de notre cœur sous notre peau
Des notes sur la partition qui donnent le tempo
Autant de métronomes pour marquer le temps
Le temps d'une vie, d'un souffle, d'une inspiration
Pour essayer de comprendre, se mettre au diapason
De ce qui rythme nos vies ainsi que toute la création
Et prendre conscience de la chance que nous avons
Savoir reconnaitre kairos qui devant nous passe
Et l'attraper au vol fermement par la tignasse
Savoir distinguer les signes si souvent évidents
Permettant d’identifier Kairos, le bon moment
Trop tôt ou trop tard, et tout peut basculer
Un moment propice et tout peut changer
Chronos nous rappelle que nous somme de passage
Reconnaitre et saisir Kairos est signe de bon présage
Le temps s'enfuit.. et Chronos ne se repose jamais
Le temps qui passe inlassablement est la mémoire
De tout ce qui fut, tout ce qui sera, tout ce qui est
Les aiguilles de l'horloge défilent sous le cadran
Les battements de notre cœur sous notre peau
Des notes sur la partition qui donnent le tempo
Autant de métronomes pour marquer le temps
Le temps d'une vie, d'un souffle, d'une inspiration
Pour essayer de comprendre, se mettre au diapason
De ce qui rythme nos vies ainsi que toute la création
Et prendre conscience de la chance que nous avons
Savoir reconnaitre kairos qui devant nous passe
Et l'attraper au vol fermement par la tignasse
Savoir distinguer les signes si souvent évidents
Permettant d’identifier Kairos, le bon moment
Trop tôt ou trop tard, et tout peut basculer
Un moment propice et tout peut changer
Chronos nous rappelle que nous somme de passage
Reconnaitre et saisir Kairos est signe de bon présage
Kairos- Invité
Re: au jardin des mots
Ô l’invitée Kairos, à pleines mains, j’empoigne ta tignasse
Qu’elle soit brune ou blonde crépue ou simple filasse
J’y glisse mes doigts frémissants de désir
Je hume dans ta chevelure tant de souvenirs
Je parcours sa ligne ondulante et soyeuse
En longues caresses amoureuses
J’enfouis mon visage dans ta toison de déesse
Je me noie dans le ruisseau de tes cheveux jusqu’à l’ivresse
Laisse-moi encore respirer, l’odeur de tes cheveux
y plonger mon visage langoureux
dans l’ardent foyer de ta chevelure
se réveillent toutes mes brûlures
Je pose mes lèvres sur la tiédeur voluptueuse de ton front
Ton parfum étourdissant me fait succomber à la tentation
Ton passé m'attire, ton présent m'effraie, ... peut-être à tort
et au bout de l'avenir je sais bien qu'inéluctablement viendra …… la mort.
Qu’elle soit brune ou blonde crépue ou simple filasse
J’y glisse mes doigts frémissants de désir
Je hume dans ta chevelure tant de souvenirs
Je parcours sa ligne ondulante et soyeuse
En longues caresses amoureuses
J’enfouis mon visage dans ta toison de déesse
Je me noie dans le ruisseau de tes cheveux jusqu’à l’ivresse
Laisse-moi encore respirer, l’odeur de tes cheveux
y plonger mon visage langoureux
dans l’ardent foyer de ta chevelure
se réveillent toutes mes brûlures
Je pose mes lèvres sur la tiédeur voluptueuse de ton front
Ton parfum étourdissant me fait succomber à la tentation
Ton passé m'attire, ton présent m'effraie, ... peut-être à tort
et au bout de l'avenir je sais bien qu'inéluctablement viendra …… la mort.
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
ami KAIROS, je ne voudrais pas rater cette occasion
De parler un peu de la notion de temporalité
Qui en physique est indissociable du principe de causalité
Mais si de la poésie philosophique j’ai la tentation
Il n’est pas aisé d’affronter cette gigantesque théorie
Alors souvenons nous de cette seconde d’éternité
Où chronos a perdu sa montre et que tout a basculé
Quelles furent les causes , les conséquences… c’est une aporie
En d’autres temps nous avons disserté sur le hasard et la nécessité
Pour savoir de quelles actions antérieures nous étions le fruit
Mais depuis le chaos qui a suivi le big-bang l’univers vers l’infini s’enfuit
Alors ami kairos, je m’en remets à ton immense sagacité
Toi, le fin connaisseur du kosmos
Pour aller derrière le mur de Planck
Trouver les réponses qui me manquent
ces questions sont pour moi un véritable os
après tant de circonvolutions
au sein du cosmos en évolution!
Des tréfonds du Chaos et du Tartare
Est issue Gaïa, la terre, au départ
Tant aimée par le ciel Ouranos
Qui sans cesse l'engrosse
de cyclopes et de titans
enfantés dans la nuit des temps
le petit dernier, le temps, Cronos
à tranché le sexe de son père Ouranos
libérant l'espace et le temps
tout l'univers pour les dieux bienveillants
qui sur le mont Olympe se rassasient
de nectar et d'ambroisie
Mais pour peupler la terre
pour admirer le ciel et la mer
il fallut aussi des hommes
pauvres mortels uniformes
ce fut la succession des âges et hélas la fin de l'âge d'or
avec Prométhée et la belle Pandore
il nous reste au fond de sa boîte
l'espérance pour notre ultime ligne droite
en attendant ,il faut manger pour vivre
Il faut boire pour être ivre
Certains abus de breuvages
conduisent droit au sevrage
et la nourriture des mots
peut conduire aux abysses infernaux
ainsi Perséphone en fut victime
pour avoir goûté à la grenadine
condamnée à vivre à temps partiel
entre l'enfer la terre et le ciel
ce sont ces mystères d'Eleusis
qui célèbrent la vérité conspiratrice
Des mots je ferai toujours cérémonie
que je dusse ou non être voué aux gémonies
le flot des mots toujours de ma plume coulera
pour révéler pensées idées rimes et caetera
et si le silence parfois se fait entendre
c'est pour mieux souligner les méandres
et le cri du texte que l'on supprime
quand trop de vérité il exprime
l' autodafé est une grave offence
et une atroce et brûlante souffrance
pour l'écrivain qui en toute innocence
aligne des mots avec jouissance
pour parler d' enfance, de confidence, d’évidences
et parfois même, comme ici ……de transcendance !
De parler un peu de la notion de temporalité
Qui en physique est indissociable du principe de causalité
Mais si de la poésie philosophique j’ai la tentation
Il n’est pas aisé d’affronter cette gigantesque théorie
Alors souvenons nous de cette seconde d’éternité
Où chronos a perdu sa montre et que tout a basculé
Quelles furent les causes , les conséquences… c’est une aporie
En d’autres temps nous avons disserté sur le hasard et la nécessité
Pour savoir de quelles actions antérieures nous étions le fruit
Mais depuis le chaos qui a suivi le big-bang l’univers vers l’infini s’enfuit
Alors ami kairos, je m’en remets à ton immense sagacité
Toi, le fin connaisseur du kosmos
Pour aller derrière le mur de Planck
Trouver les réponses qui me manquent
ces questions sont pour moi un véritable os
après tant de circonvolutions
au sein du cosmos en évolution!
Des tréfonds du Chaos et du Tartare
Est issue Gaïa, la terre, au départ
Tant aimée par le ciel Ouranos
Qui sans cesse l'engrosse
de cyclopes et de titans
enfantés dans la nuit des temps
le petit dernier, le temps, Cronos
à tranché le sexe de son père Ouranos
libérant l'espace et le temps
tout l'univers pour les dieux bienveillants
qui sur le mont Olympe se rassasient
de nectar et d'ambroisie
Mais pour peupler la terre
pour admirer le ciel et la mer
il fallut aussi des hommes
pauvres mortels uniformes
ce fut la succession des âges et hélas la fin de l'âge d'or
avec Prométhée et la belle Pandore
il nous reste au fond de sa boîte
l'espérance pour notre ultime ligne droite
en attendant ,il faut manger pour vivre
Il faut boire pour être ivre
Certains abus de breuvages
conduisent droit au sevrage
et la nourriture des mots
peut conduire aux abysses infernaux
ainsi Perséphone en fut victime
pour avoir goûté à la grenadine
condamnée à vivre à temps partiel
entre l'enfer la terre et le ciel
ce sont ces mystères d'Eleusis
qui célèbrent la vérité conspiratrice
Des mots je ferai toujours cérémonie
que je dusse ou non être voué aux gémonies
le flot des mots toujours de ma plume coulera
pour révéler pensées idées rimes et caetera
et si le silence parfois se fait entendre
c'est pour mieux souligner les méandres
et le cri du texte que l'on supprime
quand trop de vérité il exprime
l' autodafé est une grave offence
et une atroce et brûlante souffrance
pour l'écrivain qui en toute innocence
aligne des mots avec jouissance
pour parler d' enfance, de confidence, d’évidences
et parfois même, comme ici ……de transcendance !
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
Tant de nuits sans trouver le sommeil réparateur
à la recherche des bras de Morphée mon consolateur
tant de nuits à sonder les profondeurs infini du ciel
à chercher des réponses a mes questions existentielles
tant de nuits a lever les yeux vers le firmament
pour y compter les étoiles mélancoliquement
tant de nuits à refaire le cours de mon histoire
à espérer le jour ou peut être la nuit où je pourrai la revoir
tant de nuits à regarder danser les ombres
à conter sans cesse les étoiles sans nombre
tant de nuits à écouter les râles d'un monde qui se fane
à décrypter les esquisses de ses mirages diaphanes
tant de nuits à laisser vagabonder mes rêves indicibles
à imaginer l’origine du temps et sa cible
tant de nuits interminables et folles
à ressasser des discours sans paroles
tant d’obsédantes nuits, tant de douloureuses nuits
à regretter le temps qui coule et qui fuit
tant de nuits à scruter le fond diffus de l'univers
à me lancer sur les traces du voyage de Gulliver
tant de nuit les pieds bien ancrés sur la terre
à laisser flotter mes pensées parmi les ondes de mystère
tant de nuits à tenter de dénouer le nœud gordien
à comprendre les comiques et les tragédiens
tant de nuitsà attendre le résultat d’improbables élections
à pleurer sur ma misère et ma déréliction
tant de nuits à me souvenir de tes yeux bleuets
à imaginer que de l'azur du ciel ils ont encore le reflet
tant de nuits éclairées par la lueur de ton âme
à me laisser envouter par ton regard de flamme
tant de nuits passées sur trois notes de musique à languir
pour croiser ton regard : deux perles de saphir
O femme , ineffable voyante
le feu de ton regard me hante
dans tes yeux je vois le miroir du monde
tous les trésors de l'univers y abondent
O toi l’inconnue, l’ineffable voyante
le feu de ton regard me poursuit et me hante
O ma douce étoile ! o le rayon de tes yeux !
O vertige de l’amour infini et mystérieux !
à la recherche des bras de Morphée mon consolateur
tant de nuits à sonder les profondeurs infini du ciel
à chercher des réponses a mes questions existentielles
tant de nuits a lever les yeux vers le firmament
pour y compter les étoiles mélancoliquement
tant de nuits à refaire le cours de mon histoire
à espérer le jour ou peut être la nuit où je pourrai la revoir
tant de nuits à regarder danser les ombres
à conter sans cesse les étoiles sans nombre
tant de nuits à écouter les râles d'un monde qui se fane
à décrypter les esquisses de ses mirages diaphanes
tant de nuits à laisser vagabonder mes rêves indicibles
à imaginer l’origine du temps et sa cible
tant de nuits interminables et folles
à ressasser des discours sans paroles
tant d’obsédantes nuits, tant de douloureuses nuits
à regretter le temps qui coule et qui fuit
tant de nuits à scruter le fond diffus de l'univers
à me lancer sur les traces du voyage de Gulliver
tant de nuit les pieds bien ancrés sur la terre
à laisser flotter mes pensées parmi les ondes de mystère
tant de nuits à tenter de dénouer le nœud gordien
à comprendre les comiques et les tragédiens
tant de nuitsà attendre le résultat d’improbables élections
à pleurer sur ma misère et ma déréliction
tant de nuits à me souvenir de tes yeux bleuets
à imaginer que de l'azur du ciel ils ont encore le reflet
tant de nuits éclairées par la lueur de ton âme
à me laisser envouter par ton regard de flamme
tant de nuits passées sur trois notes de musique à languir
pour croiser ton regard : deux perles de saphir
O femme , ineffable voyante
le feu de ton regard me hante
dans tes yeux je vois le miroir du monde
tous les trésors de l'univers y abondent
O toi l’inconnue, l’ineffable voyante
le feu de ton regard me poursuit et me hante
O ma douce étoile ! o le rayon de tes yeux !
O vertige de l’amour infini et mystérieux !
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
Elle est restée muette Aspasie l’illustre milésienne
les obscénités dont elle fut couverte en son temps
visaient essentiellement ses célèbres amants
Periclès et Socrate qui maniaient le verbe et la chair à Athènes
Toi aussi tu as subi d’innommables avanies
de ta nature, je veux percer le grand secret, mon amie
j’ai vu monter de tes silences des vagues de désir
nous partirons à la quête de ton moindre plaisir
Nous quitterons les hellénistes des lumières et des ténèbres
Nous fuirons les mythes et les personnages célèbres
Nous oublierons Phryné et ses légendaires atouts
Nous explorerons ta propre légende avant tout
Là bas , bercé par la mer qui se ride sous la brise
de tes cheveux soyeux sur ton front, je caresserai la frise
sous la voûte céleste , au tempo du frou-frou des étoiles
de ta nudité profonde, voluptueusement je lèverai le voile
entends-tu la vague amoureuse qui creuse et fouille
les berges d’un vain coeur qui se mouille
entends tu les larmes d'écumes de souvenirs
et de longs espoirs de pleurs et de désirs
Ecoute le va-et-vient lancinant , le clapotis
de l'onde de plaisirs et de chuchotis
écoute le ressac de l'éternelle lame
qui se brise au bord de ton âme
écoute ce mouvement infini,
écoute mon cri :
" Eloï, lamma sabachtami."
les obscénités dont elle fut couverte en son temps
visaient essentiellement ses célèbres amants
Periclès et Socrate qui maniaient le verbe et la chair à Athènes
Toi aussi tu as subi d’innommables avanies
de ta nature, je veux percer le grand secret, mon amie
j’ai vu monter de tes silences des vagues de désir
nous partirons à la quête de ton moindre plaisir
Nous quitterons les hellénistes des lumières et des ténèbres
Nous fuirons les mythes et les personnages célèbres
Nous oublierons Phryné et ses légendaires atouts
Nous explorerons ta propre légende avant tout
Là bas , bercé par la mer qui se ride sous la brise
de tes cheveux soyeux sur ton front, je caresserai la frise
sous la voûte céleste , au tempo du frou-frou des étoiles
de ta nudité profonde, voluptueusement je lèverai le voile
entends-tu la vague amoureuse qui creuse et fouille
les berges d’un vain coeur qui se mouille
entends tu les larmes d'écumes de souvenirs
et de longs espoirs de pleurs et de désirs
Ecoute le va-et-vient lancinant , le clapotis
de l'onde de plaisirs et de chuchotis
écoute le ressac de l'éternelle lame
qui se brise au bord de ton âme
écoute ce mouvement infini,
écoute mon cri :
" Eloï, lamma sabachtami."
MALDOROR- Messages : 467
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