LE CHANT DU CYGNE
+4
uncertainsourire
luxcefis
CARAIBES
REGIS
8 participants
Page 1 sur 1
LE CHANT DU CYGNE
Laissez le chanter encore
laissez pleurer son agonie
celui là qui quitte la poésie
dans un ultime chant de mort
Dans son dernier souffle chaud
s'évanouissent les révélations
de toutes les secrètes passions
c'est son dernier one man-show
Adieu à tous les printemps
au temps de mes vingt ans
salut les biches et leurs faons
de mes doux rêves d'enfant
Adieu scintillement des cristaux de neige
soleils couchants sur l'océan
lumières sur le champ de blé ondulant
douce pluie d'été et ses arpèges
Adieu murmure du vent
éveil des oiseaux dans la ramure
aujourd'hui je fends l'armure
il faut bien conclure à présent
Je vais glisser dans l'ombre
le jour se fait plus sombre
sur moi s'allonge l'horrible nuit
là bas le feu des enfers luit
Le passé est devenu poussière
remonter le temps infini
rejoindre les sources de l'oubli
pourquoi regarder en arrière
à quoi bon cueillir ,comble d'ironie
les fleurs fanées de la vie
au seuil de l'éternité, l' âme trépassée
repasse le film d'une vie dépassée
un dernier chant lugubre
ouvre la porte de la mort
des pleurs et des remords
au poète qui élucubre
laissez pleurer son agonie
celui là qui quitte la poésie
dans un ultime chant de mort
Dans son dernier souffle chaud
s'évanouissent les révélations
de toutes les secrètes passions
c'est son dernier one man-show
Adieu à tous les printemps
au temps de mes vingt ans
salut les biches et leurs faons
de mes doux rêves d'enfant
Adieu scintillement des cristaux de neige
soleils couchants sur l'océan
lumières sur le champ de blé ondulant
douce pluie d'été et ses arpèges
Adieu murmure du vent
éveil des oiseaux dans la ramure
aujourd'hui je fends l'armure
il faut bien conclure à présent
Je vais glisser dans l'ombre
le jour se fait plus sombre
sur moi s'allonge l'horrible nuit
là bas le feu des enfers luit
Le passé est devenu poussière
remonter le temps infini
rejoindre les sources de l'oubli
pourquoi regarder en arrière
à quoi bon cueillir ,comble d'ironie
les fleurs fanées de la vie
au seuil de l'éternité, l' âme trépassée
repasse le film d'une vie dépassée
un dernier chant lugubre
ouvre la porte de la mort
des pleurs et des remords
au poète qui élucubre
Dernière édition par REGIS le Sam 15 Jan - 18:02, édité 1 fois
REGIS- Messages : 145
le pouvoir des mots ..............
" La mer va pleurer
La mer va dormir
Comme ils disent.
L’incident s’est cassé la gueule.
Le bateau de l’amour de la vie
S’est brisé sur les rochers du quotidien trivial
Toi et moi sommes quittes ;
pas la peine de ressasser
Les injures de chacun
Les ennuis
Et les chagrins
Tu vois,
En ce monde tous ces sommeils paisibles,
La nuit doit au ciel
Avec ses constellations d’argent
En une si belle heure que celle-ci
Quelqu’un alors s’élève et parle
Aux ères de l’histoire
Et à la création du monde.
Je connais le pouvoir des mots ; je connais le tocsin des mots
Ce n’est pas le genre que les boîtes applaudissent
De tels mots des cercueils peuvent jaillir de terre
Et iront s’étalant avec leurs quatre pieds en chêne ;
Parfois ils vous rejettent, pas de publication, pas d’édition.
Mais les mots sacro-saints qui vous étouffent continuent à galoper au dehors.
Vois comme le siècle nous cerne et tente de ramper
Pour lécher les mains calleuses de la poésie.
Je connais le pouvoir des mots. Comme broutilles qui tombent
Tels des pétales à côté de la piste de danse rehaussée.
Mais l’homme avec son âme, ses lèvres, ses os"
V. Maiakovski
Extrait de son dernier poème , retrouvé dans sa poche après son suicide.
La mer va dormir
Comme ils disent.
L’incident s’est cassé la gueule.
Le bateau de l’amour de la vie
S’est brisé sur les rochers du quotidien trivial
Toi et moi sommes quittes ;
pas la peine de ressasser
Les injures de chacun
Les ennuis
Et les chagrins
Tu vois,
En ce monde tous ces sommeils paisibles,
La nuit doit au ciel
Avec ses constellations d’argent
En une si belle heure que celle-ci
Quelqu’un alors s’élève et parle
Aux ères de l’histoire
Et à la création du monde.
Je connais le pouvoir des mots ; je connais le tocsin des mots
Ce n’est pas le genre que les boîtes applaudissent
De tels mots des cercueils peuvent jaillir de terre
Et iront s’étalant avec leurs quatre pieds en chêne ;
Parfois ils vous rejettent, pas de publication, pas d’édition.
Mais les mots sacro-saints qui vous étouffent continuent à galoper au dehors.
Vois comme le siècle nous cerne et tente de ramper
Pour lécher les mains calleuses de la poésie.
Je connais le pouvoir des mots. Comme broutilles qui tombent
Tels des pétales à côté de la piste de danse rehaussée.
Mais l’homme avec son âme, ses lèvres, ses os"
V. Maiakovski
Extrait de son dernier poème , retrouvé dans sa poche après son suicide.
CARAIBES- Messages : 158
Re: LE CHANT DU CYGNE
..............CE QUE C EST QUE LA MORT..................
Ne dites pas : mourir ; dites : naître. Croyez.
On voit ce que je vois et ce que vous voyez ;
On est l'homme mauvais que je suis, que vous êtes ;
On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fêtes ;
On tâche d'oublier le bas, la fin, l'écueil,
La sombre égalité du mal et du cercueil ;
Quoique le plus petit vaille le plus prospère ;
Car tous les hommes sont les fils du même père ;
Ils sont la même larme et sortent du même oeil.
On vit, usant ses jours à se remplir d'orgueil ;
On marche, on court, on rêve, on souffre, on penche, on tombe,
On monte. Quelle est donc cette aube ? C'est la tombe.
Où suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnu
Vous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu,
Impur, hideux, noué des mille noeuds funèbres
De ses torts, de ses maux honteux, de ses ténèbres ;
Et soudain on entend quelqu'un dans l'infini
Qui chante, et par quelqu'un on sent qu'on est béni,
Sans voir la main d'où tombe à notre âme méchante
L'amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante.
On arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sent
Fondre et vivre ; et, d'extase et d'azur s'emplissant,
Tout notre être frémit de la défaite étrange
Du monstre qui devient dans la lumière un ange.
...................VICTOR HUGO................
luxcefis- Messages : 130
texte d'Aragon porté si haut par la voix de J.Ferrat !
Paroles
J'en ai tant vu qui s'en allèrent
Ils ne demandaient que du feu
Ils se contentaient de si peu
Ils avaient si peu de colère
J'entends leurs pas j'entends leurs voix
Qui disent des choses banales
Comme on en lit sur le journal
Comme on en dit le soir chez soi
Ce qu'on fait de vous hommes femmes
O pierre tendre tôt usée
Et vos apparences brisées
Vous regarder m'arrache l'âme
Les choses vont comme elles vont
De temps en temps la terre tremble
Le malheur au malheur ressemble
Il est profond profond profond
Vous voudriez au ciel bleu croire
Je le connais ce sentiment
J'y crois aussi moi par moments
Comme l'alouette au miroir
J'y crois parfois je vous l'avoue
A n'en pas croire mes oreilles
Ah je suis bien votre pareil
Ah je suis bien pareil à vous
A vous comme les grains de sable
Comme le sang toujours versé
Comme les doigts toujours blessés
Ah je suis bien votre semblable
J'aurais tant voulu vous aider
Vous qui semblez autres moi-même
Mais les mots qu'au vent noir je sème
Qui sait si vous les entendez
Tout se perd et rien ne vous touche
Ni mes paroles ni mes mains
Et vous passez votre chemin
Sans savoir que ce que dit ma bouche
Votre enfer est pourtant le mien
Nous vivons sous le même règne
Et lorsque vous saignez je saigne
Et je meurs dans vos mêmes liens
Quelle heure est-il quel temps fait-il
J'aurais tant aimé cependant
Gagner pour vous pour moi perdant
Avoir été peut-être utile
C'est un rêve modeste et fou
Il aurait mieux valu le taire
Vous me mettrez avec en terre
Comme une étoile au fond d'un trou
J'en ai tant vu qui s'en allèrent
Ils ne demandaient que du feu
Ils se contentaient de si peu
Ils avaient si peu de colère
J'entends leurs pas j'entends leurs voix
Qui disent des choses banales
Comme on en lit sur le journal
Comme on en dit le soir chez soi
Ce qu'on fait de vous hommes femmes
O pierre tendre tôt usée
Et vos apparences brisées
Vous regarder m'arrache l'âme
Les choses vont comme elles vont
De temps en temps la terre tremble
Le malheur au malheur ressemble
Il est profond profond profond
Vous voudriez au ciel bleu croire
Je le connais ce sentiment
J'y crois aussi moi par moments
Comme l'alouette au miroir
J'y crois parfois je vous l'avoue
A n'en pas croire mes oreilles
Ah je suis bien votre pareil
Ah je suis bien pareil à vous
A vous comme les grains de sable
Comme le sang toujours versé
Comme les doigts toujours blessés
Ah je suis bien votre semblable
J'aurais tant voulu vous aider
Vous qui semblez autres moi-même
Mais les mots qu'au vent noir je sème
Qui sait si vous les entendez
Tout se perd et rien ne vous touche
Ni mes paroles ni mes mains
Et vous passez votre chemin
Sans savoir que ce que dit ma bouche
Votre enfer est pourtant le mien
Nous vivons sous le même règne
Et lorsque vous saignez je saigne
Et je meurs dans vos mêmes liens
Quelle heure est-il quel temps fait-il
J'aurais tant aimé cependant
Gagner pour vous pour moi perdant
Avoir été peut-être utile
C'est un rêve modeste et fou
Il aurait mieux valu le taire
Vous me mettrez avec en terre
Comme une étoile au fond d'un trou
NOGARA- Invité
Epitaphe
Il a vécu tantôt gai comme un sansonnet,
Tour à tour amoureux insoucieux et tendre,
Tantôt sombre et rêveur comme un triste Clitandre,
Un jour il entendit qu'à sa porte on sonnait.
C'était la Mort ! Alors il la pria d'attendre
Qu'il eût posé le point à son dernier sonnet ;
Et puis sans s'émouvoir, il s'en alla s'étendre
Au fond du coffre froid où son corps frissonnait.
Il était paresseux, à ce que dit l'histoire,
Il laissait trop sécher l'encre dans l'écritoire.
Il voulait tout savoir mais il n'a rien connu.
Et quand vint le moment où, las de cette vie,
Un soir d'hiver, enfin l'âme lui fut ravie,
Il s'en alla disant : « Pourquoi suis-je venu ? »
Gérard de Nerval
Tour à tour amoureux insoucieux et tendre,
Tantôt sombre et rêveur comme un triste Clitandre,
Un jour il entendit qu'à sa porte on sonnait.
C'était la Mort ! Alors il la pria d'attendre
Qu'il eût posé le point à son dernier sonnet ;
Et puis sans s'émouvoir, il s'en alla s'étendre
Au fond du coffre froid où son corps frissonnait.
Il était paresseux, à ce que dit l'histoire,
Il laissait trop sécher l'encre dans l'écritoire.
Il voulait tout savoir mais il n'a rien connu.
Et quand vint le moment où, las de cette vie,
Un soir d'hiver, enfin l'âme lui fut ravie,
Il s'en alla disant : « Pourquoi suis-je venu ? »
Gérard de Nerval
LAVREN- Invité
Re: LE CHANT DU CYGNE
Le poète s'éteint de fatigue harassé
tant d'heures il a ressassé sa poésie
il fait son lit sur des feuilles d'orties
les pétales de rose c'est déjà du passé
Ce cacochyme et podagre vieillard
pas très riche et pas très malin
entrevoit le bout de son destin
de l'enfer et du malheur il a pris sa part
Sa langue d'argent est un sourire d'avril
sa verve n'est point avare ni haineuse
quand il voit passer une pauvre joueuse
il laisse tomber quelques jetons futiles
il va loin sur les sentiers bibliques
vêtu de naïveté candide et de linge blanc
toujours du côté des pauvres manants
ses mots coulent comme un rayon oblique
le poète scande comme un métronome
les mots dont il n 'est pas économe
on le regarde d'un œil goguenard
tant ce vieillard semble encore gaillard
Le poète revient à la source première
il entre dans l'éternité en tremblant
la flamme de ses yeux larmoyants
lance un ultime rayon de lumière
Pour tous ses comparses et Link, et Albert
le poète les yeux fermés part à découvert
la portail du ciel reste entre-ouvert
dans sa tête, un songe le frappe et le libère
c'est un étrange signe du destin
un éclair qui zèbre le ciel bleu
des yeux pleins de haine et de feu
qui tuent le poète sage et cabotin
il murmure avec la voix de l'âme
enfin voici sa vie qui chancelle
les cris de douleur le harcèlent
Ah, que cesse la brûlure des flammes
le poète tremble sous ses oripeaux
il est seul, sur lui le soir tombe
il penche son front ridé de vieille peau
et courbe l'échine vers sa tombe
le poète se noie dans le rêve et l'extase,
il ferme ses yeux par les larmes inondés
la lassitude le sape à la base
il n'a plus la force de continuer
Pendant qu'il s'endort, Cara une berbère
s'assied à ses pieds ,avec un sourire ingénu
espérant on ne sait quel rayon inconnu
une lumière venue du vieillard sévère
Le yin et le yang à l'unisson
les voilà tous deux réunis, en fusion
deux facettes d'une même personne
pour qui le glas maintenant sonne
Le poète n'entend plus ses amis d'ici bas
Cara ne sait plus ce que le hasard attend d'elle
un frais parfum sort de leurs bouches de miel
le souffle de l'ennui flotte sur leur trépas
Cara songe et le poète dort ; le soleil est noir
Les jetons sonnants et trébuchants
pleuvent du haut du firmament
voici venue l'heure des au-revoir
Tout s'agite et se mêle dans la loge
le ciel profond et sombre ;
l'argent et les fleurs de l'ombre
et naïvement le poète s'interroge
Sa plume a perdu son âme
elle a brûlé dans les flammes
vers quelles lointaine contrée
ses cendres se sont elles envolées ?
Le poète jète sur Cara un regard joyeux
songeant aux robes rouges et au tapis bleu
qui le rendaient autrefois si heureux
et lui mettaient des étoiles dans les yeux
Que faut-il faire ma tendre et douce Cara?
pour qu'on ne disparaisse pas
qu'on chemine encore à petits pas
pour s'éloigner un peu du trépas ?
"enfantons par parthénogenèse
puisque telle est notre ascèse
du jus de nos amours poétiques
naîtra l'aube d'un nouveau jour idyllique"
Sur son épaule le poète se penche
effleurant de la main la courbe de sa hanche
la douce langue de la poésie les habite
on entend leurs cœurs qui palpitent
ils goûtent encore la divine liqueur
comme un vin de vigueur
avant leurs adieux en pleurs
lancés dans un spasme de douleur
Le poète et Cara sont morts
tel devait être leur sort
ne regardez pas en arrière
le passé n'est que poussière
D'autres poètes naîtront bien entendu
pour dire leurs rêves à d'autres individus
perpétuant le cycle infini de la poésie
De l'imagination et de la fantaisie
tant d'heures il a ressassé sa poésie
il fait son lit sur des feuilles d'orties
les pétales de rose c'est déjà du passé
Ce cacochyme et podagre vieillard
pas très riche et pas très malin
entrevoit le bout de son destin
de l'enfer et du malheur il a pris sa part
Sa langue d'argent est un sourire d'avril
sa verve n'est point avare ni haineuse
quand il voit passer une pauvre joueuse
il laisse tomber quelques jetons futiles
il va loin sur les sentiers bibliques
vêtu de naïveté candide et de linge blanc
toujours du côté des pauvres manants
ses mots coulent comme un rayon oblique
le poète scande comme un métronome
les mots dont il n 'est pas économe
on le regarde d'un œil goguenard
tant ce vieillard semble encore gaillard
Le poète revient à la source première
il entre dans l'éternité en tremblant
la flamme de ses yeux larmoyants
lance un ultime rayon de lumière
Pour tous ses comparses et Link, et Albert
le poète les yeux fermés part à découvert
la portail du ciel reste entre-ouvert
dans sa tête, un songe le frappe et le libère
c'est un étrange signe du destin
un éclair qui zèbre le ciel bleu
des yeux pleins de haine et de feu
qui tuent le poète sage et cabotin
il murmure avec la voix de l'âme
enfin voici sa vie qui chancelle
les cris de douleur le harcèlent
Ah, que cesse la brûlure des flammes
le poète tremble sous ses oripeaux
il est seul, sur lui le soir tombe
il penche son front ridé de vieille peau
et courbe l'échine vers sa tombe
le poète se noie dans le rêve et l'extase,
il ferme ses yeux par les larmes inondés
la lassitude le sape à la base
il n'a plus la force de continuer
Pendant qu'il s'endort, Cara une berbère
s'assied à ses pieds ,avec un sourire ingénu
espérant on ne sait quel rayon inconnu
une lumière venue du vieillard sévère
Le yin et le yang à l'unisson
les voilà tous deux réunis, en fusion
deux facettes d'une même personne
pour qui le glas maintenant sonne
Le poète n'entend plus ses amis d'ici bas
Cara ne sait plus ce que le hasard attend d'elle
un frais parfum sort de leurs bouches de miel
le souffle de l'ennui flotte sur leur trépas
Cara songe et le poète dort ; le soleil est noir
Les jetons sonnants et trébuchants
pleuvent du haut du firmament
voici venue l'heure des au-revoir
Tout s'agite et se mêle dans la loge
le ciel profond et sombre ;
l'argent et les fleurs de l'ombre
et naïvement le poète s'interroge
Sa plume a perdu son âme
elle a brûlé dans les flammes
vers quelles lointaine contrée
ses cendres se sont elles envolées ?
Le poète jète sur Cara un regard joyeux
songeant aux robes rouges et au tapis bleu
qui le rendaient autrefois si heureux
et lui mettaient des étoiles dans les yeux
Que faut-il faire ma tendre et douce Cara?
pour qu'on ne disparaisse pas
qu'on chemine encore à petits pas
pour s'éloigner un peu du trépas ?
"enfantons par parthénogenèse
puisque telle est notre ascèse
du jus de nos amours poétiques
naîtra l'aube d'un nouveau jour idyllique"
Sur son épaule le poète se penche
effleurant de la main la courbe de sa hanche
la douce langue de la poésie les habite
on entend leurs cœurs qui palpitent
ils goûtent encore la divine liqueur
comme un vin de vigueur
avant leurs adieux en pleurs
lancés dans un spasme de douleur
Le poète et Cara sont morts
tel devait être leur sort
ne regardez pas en arrière
le passé n'est que poussière
D'autres poètes naîtront bien entendu
pour dire leurs rêves à d'autres individus
perpétuant le cycle infini de la poésie
De l'imagination et de la fantaisie
REGIS- Messages : 145
Le cygne est mort, vive le cygne
Sa langue d'argent fut un sourire germinal
Combien de mots échangea t'elle avec lui ?
Ce vieillard ceci dit, ne se débrouillait pas si mal
Afin que ce sourire devienne plus érudit !
Cara était une amie de ce sourire germinalien
Elle va lui manquer mais que peut-elle y faire ?
Triste elle sera ça semble bien certain
Voulait-elle la retenir, elle a quitté cette terre...
Mes amis, c'est sûr, vous me manquerez ici-bas
j'espère que vous avez joui de vos derniers apparats
de votre incestueuse union je me demande qui naitra
Vous qui nous quittez, vivent Régis et Cara !
Combien de mots échangea t'elle avec lui ?
Ce vieillard ceci dit, ne se débrouillait pas si mal
Afin que ce sourire devienne plus érudit !
Cara était une amie de ce sourire germinalien
Elle va lui manquer mais que peut-elle y faire ?
Triste elle sera ça semble bien certain
Voulait-elle la retenir, elle a quitté cette terre...
Mes amis, c'est sûr, vous me manquerez ici-bas
j'espère que vous avez joui de vos derniers apparats
de votre incestueuse union je me demande qui naitra
Vous qui nous quittez, vivent Régis et Cara !
uncertainsourire- Messages : 24
re: LE CHANT DU CYGNE
Griffonnés en une hâte inquiète,des mots insipides
Ne pouvant dire ni le manque, ni le vide
Voici donc l'ABSENCE programmée pas à pas
Et l'étreinte cruelle de suivre ton trépas
L'absence et la mort en danse terrifiante
Le départ "à découvert" de ta plume émouvante
Dont l'âme profonde ne fut jamais plus belle
Scarifient nos coeurs d'une empreinte cruelle
Comment dire l'émotion et le désarroi
Comment dire la tristesse et l'effroi
Nous voilà orphelins et le coeur en déroute
Disparu le halot lumineux éclairant notre route
Eteignez les projecteurs et baissez le rideau!
Ils s'en sont allés, à terre repose le flambeau
Le souffle court en recherche éperdue
Nous guettons entre les lignes, de l'énigme, le fil ténu...
Le fil nous amenant à espèrer le fruit de cette union ultime
Renaissance en ribambelle de notre ami intime
Afin que de ce site jamais ne s'éteigne l'âme
Que ta sagesse donne encore à nos coeurs l'impulsion et la flamme...
Ne pouvant dire ni le manque, ni le vide
Voici donc l'ABSENCE programmée pas à pas
Et l'étreinte cruelle de suivre ton trépas
L'absence et la mort en danse terrifiante
Le départ "à découvert" de ta plume émouvante
Dont l'âme profonde ne fut jamais plus belle
Scarifient nos coeurs d'une empreinte cruelle
Comment dire l'émotion et le désarroi
Comment dire la tristesse et l'effroi
Nous voilà orphelins et le coeur en déroute
Disparu le halot lumineux éclairant notre route
Eteignez les projecteurs et baissez le rideau!
Ils s'en sont allés, à terre repose le flambeau
Le souffle court en recherche éperdue
Nous guettons entre les lignes, de l'énigme, le fil ténu...
Le fil nous amenant à espèrer le fruit de cette union ultime
Renaissance en ribambelle de notre ami intime
Afin que de ce site jamais ne s'éteigne l'âme
Que ta sagesse donne encore à nos coeurs l'impulsion et la flamme...
Dernière édition par oiseau le Mar 25 Jan - 3:48, édité 2 fois
oiseau- Messages : 23
Re: LE CHANT DU CYGNE
Il n'y a pas de mots
Pour exprimer les maux
Le vide et le silence
Le manque, l'absence
Le poète sait que tout est éphémère
Qu'après l'automne vient l'hiver
Mais le printemps vient le chasser
Amorçant le soleil d'un nouvel été
L'ami du poète scrute du regard l'horizon
Pensif, il se dit que tout passe comme les saisons
Mais que tout n'est qu'un cycle éternel
Puisque tout sans cesse se renouvelle
Il pense à elle, il pense à lui,
Il pense à eux et il se dit
Qu'il a vraiment eu beaucoup de chance
Que cette rencontre fut une providence
Il pense à lui, le sage, père spirituel
Guide, frère poète et ami fidèle
Compagnon du rêve et de l'imaginaire
Découvreur d'énigmes et de mystères
Il pense à elle et à toute sa fraicheur,
Emplie de tant de poésie et de douceur
A sa verve irrésistiblement charmante
Musique des Caraïbes si envoutante
Ses yeux de larmes se sont emplis
Pourtant malgré tout il sourit
Régis et Caraïbes où qu'ils soient
Dans son cœur seront toujours là
L'admiration et le respect
Ne s'effaceront jamais
Il n'y a eu que du bonheur à prendre
De l'amour et de la joie à en revendre
L'ami du poète scrute du regard l'horizon
Un rêve l'emporte vers de nouvelles saisons
Il rêve et dans son songe éveillé
Il y aurait encore de nouveaux étés..
Pour exprimer les maux
Le vide et le silence
Le manque, l'absence
Le poète sait que tout est éphémère
Qu'après l'automne vient l'hiver
Mais le printemps vient le chasser
Amorçant le soleil d'un nouvel été
L'ami du poète scrute du regard l'horizon
Pensif, il se dit que tout passe comme les saisons
Mais que tout n'est qu'un cycle éternel
Puisque tout sans cesse se renouvelle
Il pense à elle, il pense à lui,
Il pense à eux et il se dit
Qu'il a vraiment eu beaucoup de chance
Que cette rencontre fut une providence
Il pense à lui, le sage, père spirituel
Guide, frère poète et ami fidèle
Compagnon du rêve et de l'imaginaire
Découvreur d'énigmes et de mystères
Il pense à elle et à toute sa fraicheur,
Emplie de tant de poésie et de douceur
A sa verve irrésistiblement charmante
Musique des Caraïbes si envoutante
Ses yeux de larmes se sont emplis
Pourtant malgré tout il sourit
Régis et Caraïbes où qu'ils soient
Dans son cœur seront toujours là
L'admiration et le respect
Ne s'effaceront jamais
Il n'y a eu que du bonheur à prendre
De l'amour et de la joie à en revendre
L'ami du poète scrute du regard l'horizon
Un rêve l'emporte vers de nouvelles saisons
Il rêve et dans son songe éveillé
Il y aurait encore de nouveaux étés..
REVIENS
Parfois l’actualité brulante peut avoir des effets pervers… Ainsi me revient le souvenir d’un court séjour à Tunis. C’était au temps béni où mes père et mère étaient aussi proches que…Regis et Caraibes
Il y a une cathédrale sur l’artère principale de cette ville et elle comporte une bizarrerie que je n’ai vue nulle part ailleurs.
Un immense buste, surmonté d’une jolie tète sans age les bras étendus devant lui paumes tournées vers le sol bénissant inlassablement les passants, était sculptée sur la façade de cette édifice.
Mes douze ans de ce moment se sont imprégnés de cette image et voilà qu’elle me revient et me fait penser à toi !
Je te vois comme ce buste loin au dessus de ceux qui écrivent sur ce site. Ta bénédiction est pour eux rassurante, ils peuvent continuer à essayer de t’égaler l’espoir ne fait il pas avancer ?
J’ai essayé dans ces images d’actualité dont on nous abreuve de voir si cette statue était toujours en place, sans succès… dans cette même avenue trone le sinistre hotel de police et bien entendu il intéresse plus que cette bénédiction
Peu importe elle reste présente quelque part dans ma mémoire et rejailli associée à ton image dans ma tète
Reviens Régis tu nous manques, reviens bénir les écrits de chacun et reprendre les places que tu as occupées avec Caraibes elles restent vacantes personne ne peut et n’ose te succéder
Il y a une cathédrale sur l’artère principale de cette ville et elle comporte une bizarrerie que je n’ai vue nulle part ailleurs.
Un immense buste, surmonté d’une jolie tète sans age les bras étendus devant lui paumes tournées vers le sol bénissant inlassablement les passants, était sculptée sur la façade de cette édifice.
Mes douze ans de ce moment se sont imprégnés de cette image et voilà qu’elle me revient et me fait penser à toi !
Je te vois comme ce buste loin au dessus de ceux qui écrivent sur ce site. Ta bénédiction est pour eux rassurante, ils peuvent continuer à essayer de t’égaler l’espoir ne fait il pas avancer ?
J’ai essayé dans ces images d’actualité dont on nous abreuve de voir si cette statue était toujours en place, sans succès… dans cette même avenue trone le sinistre hotel de police et bien entendu il intéresse plus que cette bénédiction
Peu importe elle reste présente quelque part dans ma mémoire et rejailli associée à ton image dans ma tète
Reviens Régis tu nous manques, reviens bénir les écrits de chacun et reprendre les places que tu as occupées avec Caraibes elles restent vacantes personne ne peut et n’ose te succéder
albert- Messages : 4
Régis
Trouve la paix mon ami , la tranquilité bien mérité!
Va où bon te semble et n'hésite pas un coucou de temps en temps se sera toujours avec plaisir!
Bien sur, comme tous ton départ me touche mais je respecte tes choix
Bonne route à toi!
Ici je sais que tu resteras toujours à l'honneur!
Tes textes sont comme une étoile qui toujours brillera en nos âmes,
comme une empreinte qui nous guidera
Ton talent n'a pas d'égal il est unique
Tu es un Roc à l'intérieur qui s'est fait de cultures découvertes sensibilitées d' échanges
je t'embrasse très respectueusement
Va où bon te semble et n'hésite pas un coucou de temps en temps se sera toujours avec plaisir!
Bien sur, comme tous ton départ me touche mais je respecte tes choix
Bonne route à toi!
Ici je sais que tu resteras toujours à l'honneur!
Tes textes sont comme une étoile qui toujours brillera en nos âmes,
comme une empreinte qui nous guidera
Ton talent n'a pas d'égal il est unique
Tu es un Roc à l'intérieur qui s'est fait de cultures découvertes sensibilitées d' échanges
je t'embrasse très respectueusement
passion- Messages : 44
Black Swan
Les primesautiers feux ardents du soleil
emplissent les fleurs de couleurs et de miel
Ô soleil toi qui éclaire si bien les choses
émergeant toujours de l'ombre en apothéose !
Voici qu'ondulent les ailes d'un cygne
sur le lac se dessine droit comme une ligne
le sillage du mystère glissant sur l'onde
comme une image en queue d'aronde
Par l 'humble écran de cette fenêtre
où le songe a choisi de disparaître
le rêve lentement s'est évanoui
la profondeur des flots l' a englouti
le cygne qu'il fut noir ou blanc
a rythmé les mesures du temps
dans le miroir inversé
brille un ultime reflet irisé
la musique de Tchaïkovski
nous fait entendre le lied
d'Odette et de Siegfried
Mais saura-t-on jamais qui est qui?
Ô soleil toi qui éclaire si bien les choses
fais émerger l'ombre en apothéose !
Efface la nuit infâme et ses affronts
remonte hors de l'ombre l'aurore au front !
emplissent les fleurs de couleurs et de miel
Ô soleil toi qui éclaire si bien les choses
émergeant toujours de l'ombre en apothéose !
Voici qu'ondulent les ailes d'un cygne
sur le lac se dessine droit comme une ligne
le sillage du mystère glissant sur l'onde
comme une image en queue d'aronde
Par l 'humble écran de cette fenêtre
où le songe a choisi de disparaître
le rêve lentement s'est évanoui
la profondeur des flots l' a englouti
le cygne qu'il fut noir ou blanc
a rythmé les mesures du temps
dans le miroir inversé
brille un ultime reflet irisé
la musique de Tchaïkovski
nous fait entendre le lied
d'Odette et de Siegfried
Mais saura-t-on jamais qui est qui?
Ô soleil toi qui éclaire si bien les choses
fais émerger l'ombre en apothéose !
Efface la nuit infâme et ses affronts
remonte hors de l'ombre l'aurore au front !
Tchaïkov- Invité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Jeu 18 Avr - 15:17 par LINK
» RABBIT HOLE
Dim 7 Avr - 18:00 par LINK
» MOON
Sam 23 Mar - 19:15 par Invité
» NURU KANE
Sam 23 Mar - 13:50 par LINK
» Encore vous! Heureux de vous revoir!!!
Mar 19 Mar - 21:06 par Invité
» METAVERS
Mer 21 Fév - 22:45 par LINK
» L'ESPRIT TANGO
Mar 17 Oct - 14:32 par LINK
» Evangile de Thomas - Logia choisis : Libres d'interpretation...
Ven 13 Oct - 15:40 par Invité
» Oh lord
Ven 13 Oct - 15:24 par LINK