Ombre-Lumière
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Ombre-Lumière
la prise de conscience est nécessaire
pour opposer à l'erreur une véritable barrière
la nature humaine peut nous assujettir
et parfois engendrer le meilleur et le pire
mais elle recèle aussi de merveilleuses richesses
les lettres et les arts en témoignent avec délicatesse
le yin et le yang sont dans notre nature
nous sommes fait de cette étrange mixture
l'éclat de la radieuse lumière
glisse sous l'ombre de nos paupières
les assauts de la schizophrénie
se perdent en zestes d'harmonie
les germes des contraires impudemment
nous nourrissent et nous stimulent perpétuellement
il faut des héros et des martyres
pour qu'au fond l'humanité s'en tire
Les certitudes issues de nos songes
ne sont elles mêmes que mensonges
nous jouissons de nos illusions agréables
en nous illusionnant d'images tolérables
en réfutant la vérité désagréable
d'une vie devenue insupportable
CARAIBES- Messages : 158
Re: Ombre-Lumière
La nuit n'est jamais complète
Il y a toujours un air de fête
une petite maison éclairée
une joyeuse maisonnée
qui lance des rais de lumière
à travers les roses trémières
par une fenêtre ouverte
c'est le doigt tendu, le geste alerte
de la lumière qui perce les ténèbres
qui frappe l'anonyme ou le célèbre
d'un rêve de clarté et d'ombre
jusqu'au fond de son âme sombre
Il y a toujours un air de fête
une petite maison éclairée
une joyeuse maisonnée
qui lance des rais de lumière
à travers les roses trémières
par une fenêtre ouverte
c'est le doigt tendu, le geste alerte
de la lumière qui perce les ténèbres
qui frappe l'anonyme ou le célèbre
d'un rêve de clarté et d'ombre
jusqu'au fond de son âme sombre
REGIS- Messages : 145
Re: Ombre-Lumière
Dans les profondeurs de ma nuit noire
et les vertigineux abîmes de ma mémoire
se tapissent et rodent mes rêves
ils s 'évanouissent quand l 'aube se lève
des ailes d'ombre dansent sur le mur
fantômes de mes pensées obscures
ces erreurs, ces espoirs et ces douleurs
de mon humaine nature en fleur
s'envolent dans le crépuscule de ma vie
à la rencontre de mes peurs et mes envies
je chemine dans le tunnel sombre
traînant cet impédimenta qui m'encombre
au bout jaillit …. la blanche lumière éblouissante
au bout enfin , j'atteindrai l'éternité transcendante
et les vertigineux abîmes de ma mémoire
se tapissent et rodent mes rêves
ils s 'évanouissent quand l 'aube se lève
des ailes d'ombre dansent sur le mur
fantômes de mes pensées obscures
ces erreurs, ces espoirs et ces douleurs
de mon humaine nature en fleur
s'envolent dans le crépuscule de ma vie
à la rencontre de mes peurs et mes envies
je chemine dans le tunnel sombre
traînant cet impédimenta qui m'encombre
au bout jaillit …. la blanche lumière éblouissante
au bout enfin , j'atteindrai l'éternité transcendante
CARAIBES- Messages : 158
Chant d'automne
Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.
Il me semble, bercé par ce choc monotone,
Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui ? - C'était hier l'été ; voici l'automne !
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.
Courte tâche ! La tombe attend ; elle est avide !
Ah ! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux,
Goûter, en regrettant l'été blanc et torride,
De l'arrière-saison le rayon jaune et doux !
Charles Baudelaire
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.
Il me semble, bercé par ce choc monotone,
Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui ? - C'était hier l'été ; voici l'automne !
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.
Courte tâche ! La tombe attend ; elle est avide !
Ah ! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux,
Goûter, en regrettant l'été blanc et torride,
De l'arrière-saison le rayon jaune et doux !
Charles Baudelaire
RELEDOB- Invité
clarté
Le firmament est plein de la vaste clarté ;
Tout est joie, innocence, espoir, bonheur, bonté.
Et de petits oiseaux qui se cherchent querelle.
Qu'a donc le papillon ? qu'a donc la sauterelle ?
Un refrain joyeux sort de la nature entière;
Chanson qui doucement monte et devient prière
Les constellations, ces hydres étoilées,
Les effluves du sombre et du profond, mêlées
L'infini tout entier d'extase se soulève.
Et, pendant ce temps-là, Satan, l'envieux, rêve.
VICTOR HUGO
Tout est joie, innocence, espoir, bonheur, bonté.
Et de petits oiseaux qui se cherchent querelle.
Qu'a donc le papillon ? qu'a donc la sauterelle ?
Un refrain joyeux sort de la nature entière;
Chanson qui doucement monte et devient prière
Les constellations, ces hydres étoilées,
Les effluves du sombre et du profond, mêlées
L'infini tout entier d'extase se soulève.
Et, pendant ce temps-là, Satan, l'envieux, rêve.
VICTOR HUGO
ROTCIV- Invité
Re: Ombre-Lumière
De C. Baudelaire ou de V. Hugo
on ne chantera jamais assez les mots
Tout poème cache une morale
faite de cris de pleurs et de râles
c'est le murmure du vent
venu du fond des temps
le frisson d'un souffle chaud
ridant la peau lisse de l'eau
le verbe se veut alors paradigme
ou parfois simple énigme
c'est au lecteur de décider
de chercher, d'imaginer, d'élucider
le sens de la flamme de la chandelle
dessinant les ombres de dentelle
le message porté par l'écho lointain
d'une âme qui vacille et s'éteint...
on ne chantera jamais assez les mots
Tout poème cache une morale
faite de cris de pleurs et de râles
c'est le murmure du vent
venu du fond des temps
le frisson d'un souffle chaud
ridant la peau lisse de l'eau
le verbe se veut alors paradigme
ou parfois simple énigme
c'est au lecteur de décider
de chercher, d'imaginer, d'élucider
le sens de la flamme de la chandelle
dessinant les ombres de dentelle
le message porté par l'écho lointain
d'une âme qui vacille et s'éteint...
CARAIBES- Messages : 158
La plume de Satan
La plume, seul débris qui restât des deux ailes
De l'archange englouti dans les nuits éternelles,
Cette plume avait-elle une âme ? qui le sait ?
Elle avait un aspect étrange ; elle gisait
Et rayonnait ; c'était de la clarté tombée.
Les anges la venaient voir à la dérobée.
On entendit sortir des profondeurs du Verbe
Ce mot qui, sur le front du jeune ange superbe
Encore vague et flottant dans la vaste clarté,
Fit tout à coup éclore un astre : - Liberté !
VICTOR HUGO
De l'archange englouti dans les nuits éternelles,
Cette plume avait-elle une âme ? qui le sait ?
Elle avait un aspect étrange ; elle gisait
Et rayonnait ; c'était de la clarté tombée.
Les anges la venaient voir à la dérobée.
On entendit sortir des profondeurs du Verbe
Ce mot qui, sur le front du jeune ange superbe
Encore vague et flottant dans la vaste clarté,
Fit tout à coup éclore un astre : - Liberté !
VICTOR HUGO
ROTCIV- Invité
le matin
Puisque le point du jour sur les monts vient d'éclore,
Je m'en vais dans les champs tristes, vivants et doux ;
Je voudrais bien savoir où l'on trouve une aurore
Pour cette sombre nuit que nous avons en nous !
Que fait l'homme ? La vie est-elle une aventure ?
Que verra-t-on après et de l'autre côté ?
Tout frissonne. Est-ce à moi que tu parles, nature,
Dans cette obscurité ?
VICTOR HUGO
Je m'en vais dans les champs tristes, vivants et doux ;
Je voudrais bien savoir où l'on trouve une aurore
Pour cette sombre nuit que nous avons en nous !
Que fait l'homme ? La vie est-elle une aventure ?
Que verra-t-on après et de l'autre côté ?
Tout frissonne. Est-ce à moi que tu parles, nature,
Dans cette obscurité ?
VICTOR HUGO
ROTCIV- Invité
fantôme effaceur
Quand tout semble évanoui...
il reste encore un souffle de vie
dans cet étrange univers
où l'on peut lire à l'envers
un fantôme qui n'en a cure
rôde dans le clair obscur
assourdissant nos oreilles
de cris à nul autres pareils
aveuglant nos clairs yeux
dans l'ombre de ces lieux
une frêle lumière lance son rai
une ombre s'agite en reflet
derrière mes noires rayban
dans une lueur diaphane
j'aperçois le spectre décharné
du fantôme frénétique acharné
contre la plume devenue cible
d'un poète incorrigible et indicible
il reste encore un souffle de vie
dans cet étrange univers
où l'on peut lire à l'envers
un fantôme qui n'en a cure
rôde dans le clair obscur
assourdissant nos oreilles
de cris à nul autres pareils
aveuglant nos clairs yeux
dans l'ombre de ces lieux
une frêle lumière lance son rai
une ombre s'agite en reflet
derrière mes noires rayban
dans une lueur diaphane
j'aperçois le spectre décharné
du fantôme frénétique acharné
contre la plume devenue cible
d'un poète incorrigible et indicible
CARAIBES- Messages : 158
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