PRIERE AUX POETES
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PRIERE AUX POETES
Pour que dure ce monde de poésie
pour en lisière abandonner l' hérésie
pour que les poètes jamais ne disparaissent
morts d'inspiration ou bien de paresse
que sont mes frères poètes devenus
sont ils partis par trop déconvenus ?
ou bien quelques brutes quelques reîtres
vont il les tuer ou les empêcher d'être
par la censure les transpercer
ou pire par d'immondes des autodafés
o frères princes des rimes
vous qui atteignez les cîmes
ne commettez pas ce crime
de vous cacher au fond des abîmes
o mes frères bardes rêveurs du savoir
votre souffle embue mon miroir
vous qui savez être à la fois vous mêmes
et tous les autres que l'on aime
o vous de la race des idéalistes libres
écrivez pour que mon âme vibre
Ne vous laissez pas étouffer vos vers
ne cédez pas au désarroi et au calvaire
libérez cet univers enfermé dans l'homme
soyez porteurs d'espérance en somme!
vous êtes la voix des aphasiques
et tous les mots de la musique
o vous éternels nouveaux nés
votre parole tranche comme glaive affûté
pour que disparaisse la cécité
écrivez nous le chemin de la vérité
ne restez pas muets
écrivez vos sonnets
jamais ne rien maudire
tout accepter sans mot dire
s'enfermer dans un silence obscure
n'est sûrement pas une sinécure
Quand bien même le silence aurait son éloquence
cédons aux charmes de Calliope avec munificence
pour en lisière abandonner l' hérésie
pour que les poètes jamais ne disparaissent
morts d'inspiration ou bien de paresse
que sont mes frères poètes devenus
sont ils partis par trop déconvenus ?
ou bien quelques brutes quelques reîtres
vont il les tuer ou les empêcher d'être
par la censure les transpercer
ou pire par d'immondes des autodafés
o frères princes des rimes
vous qui atteignez les cîmes
ne commettez pas ce crime
de vous cacher au fond des abîmes
o mes frères bardes rêveurs du savoir
votre souffle embue mon miroir
vous qui savez être à la fois vous mêmes
et tous les autres que l'on aime
o vous de la race des idéalistes libres
écrivez pour que mon âme vibre
Ne vous laissez pas étouffer vos vers
ne cédez pas au désarroi et au calvaire
libérez cet univers enfermé dans l'homme
soyez porteurs d'espérance en somme!
vous êtes la voix des aphasiques
et tous les mots de la musique
o vous éternels nouveaux nés
votre parole tranche comme glaive affûté
pour que disparaisse la cécité
écrivez nous le chemin de la vérité
ne restez pas muets
écrivez vos sonnets
jamais ne rien maudire
tout accepter sans mot dire
s'enfermer dans un silence obscure
n'est sûrement pas une sinécure
Quand bien même le silence aurait son éloquence
cédons aux charmes de Calliope avec munificence
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