Egoïste Noël
Egoïste Noël
Bientôt Noël … La trêve pour certains, le moment de partage pour d’autres, un moment d’allégresse pour beaucoup… et pour moi ?
Stupéfaite de ma propre interrogation, je m’assois un instant pour déterminer la raison pour laquelle j’ai déposé sur la table, ces kilos de gâteaux sortis de mon four et tous ces cadeaux au pied du sapin.
Oui, évidemment, j’adore offrir cadeaux insolites et biscuits à ceux que j’aime ; mais qui sont-ils vraiment? Ma toute petite famille, maintenant composée uniquement d’un frère, d’une belle sœur et de leur fils revenu du pays du soleil levant pour passer dans la joie ce moment, mêlant retrouvailles et partage… Oui, je suis impatiente de prendre dans mes bras mon neveu, le serrer fort contre moi sans un mot d’amour, je sais qu’il en serait mal à l’aise alors je tairai ces petits mots : « tu m’as manqué, je t’aime ». Je les tairai une fois de plus et pourtant ce jour-là, j’aurais pu les prononcer…
Tant pis, ils ne sortiront pas, ils resteront une fois de plus dans ma solitude verbale… Peut-être les écrire alors… Oui, je vais prendre mon stylo et une feuille trop longtemps restée vierge.
Me voilà, en train de m’appliquer dans la forme de mes lettres … Un petit mot de rien du tout, juste quelques phrases signifiant : « bien que fière de ton parcours, ton absence est pesante ».
Oh ! Le contact de l’encre sur le papier me procure un élan que je pensais éteint ; un nouveau souffle. Par magie les mots ’s'enchaînent. Avide, je perds l’objectif initial en déviant sur l’amour en général que je recentre quelques instants plus tard sur ma vie... Une envie irrésistible d’écrire encore et encore et de décrire mes années heureuses remplies de rencontres singulières et de bonheur intense. Oui j’ai été gâtée : des grands parents merveilleux, des tantes hors du commun et des parents fabuleux… Quant aux hommes de ma vie, peu nombreux mais exceptionnels, seule la Dame me les a ravis. Etrangement, la tristesse est absente de mes mots, seule une douce mélancolie s’empare de mon âme en s’y logeant petit à petit. Tant de richesse à partager, tant d’aventures à raconter mais à qui ? … Sans enfant que deviendront mes souvenirs ? Seront-ils à jamais perdus ?
Les pages se noircissent rapidement, je suis pressée moi que rien ni personne n’attend… Pourquoi accélérer, ne pas prendre le temps ? Mes doigts et mon stylo se mettent au diapason de mon cerveau, les synapses vives et actives me rappelant que je possède encore quelques neurones… les derniers survivants … à l’image de mes proches.
Quelles étranges associations ! Un mot, une pensée puis une autre pensée, un autre mot ... une phrase et soudain une signification inédite apparait … une nouvelle direction sur les chemins escarpés de mon imbroglio neuronal… J'enchaîne sur cette voie, découvrant des angles de vue inconnus à mes sens éperdus dans cette folle chevauchée de mots, de phrases … Brutalement, je lève mon stylo ; stupéfaite de la clarté de mes propos et de leur accord avec mes desseins…
J’ai souvent si peu pensé à moi; cette année pourtant, je désire combler cet oubli …N’est-ce pas Noël, le temps des cadeaux ? Je m’habille chaudement, je démarre la voiture et roule jusqu’aux magasins… Magie de Noël, toutes les boutiques sont achalandées comme jamais dans l’année et je trouve rapidement les plantes que je recherchais pour égayer ma table de Noël; un aconit, une belladone et enfin un magnifique pot de digitales… Elles sont magnifiques… puis quelques ficelles colorées, un joli papier… un pilon et un mortier… des pistaches et leur arôme.
Me voici à nouveau dans la cuisine, beurre, sucre, œufs et farine…j’ajoute les pistaches, et quelques gouttes de leur essence, finalement je verse le flacon entier…
Je m’interromps un instant pour préparer l’ingrédient final celui qui fera la différence entre de simples gâteaux et ceux de ma soirée. … Une heure, plus tard la fournée dans une assiette. Brûlante, je ne peux la goûter. Je fais alors couler un bain aux senteurs douces…
Que manque-t-il ? Une bougie, un livre… La bougie rapidement allumée est posée sur la baignoire, le choix du livre s'avère délicat… Je remue tous ces ouvrages si souvent ouverts et savamment étudiés… Je le veux en harmonie avec le moment … Ce sera le Banquet ; Platon et Aristote ne sont-ils pas avec Euclide, Archimède, Socrate et Sénèque et tant d’autres mes préférés ? Ces hommes ont traversé les siècles et toute ma vie, ils ont été mes maitres cachés. Combien de fois ai-je rêvé de me retrouver l’une de leurs disciples assistant à leurs cours, développant en harmonie pensée et corps ? Mon rêve absolu, celui qui ne m’a jamais quitté malgré les fins malheureuses de Socrate et de Sénèque. Quelles que soient les époques, la vie n’est jamais linéaire dans le bonheur.
Je plonge avec délice dans cette eau chaude et parfumée… La bougie éclaire suffisamment pour lire aujourd’hui à voix haute… L’odeur de fleur d’oranger, le toucher de mes doigts sur le papier, ces mots que mon oreille perçoit… D’un geste lent, je prends de l’assiette posée sur un tabouret, un biscuit vert délicat… il embaume, il est doux, il craque sous ma dent et… son goût. … mmmmmm le meilleur gâteau que j’ai jamais cuit… celui-ci je ne le partagerai pas, il est pour moi, égoïstement… Un gâteau en appelle un autre puis un autre et encore un…
Je mange, bercée par la musique des mots de Platon ; bientôt je me retrouve dans un semi sommeil où Socrate est là bienveillant près de moi, rejoint par Sénèque. Ils me sourient et j’entends leurs voix me murmurer: « V.V, ne pouvant choisir entre l’un et l’autre, tu as trouvé le compromis… Tu sentiras enfin ce qu’est de tutoyer la sérénité avant d’arriver à la paix intérieure, celle qui te permettra d’atteindre un état supérieur rendant impossible toute nouvelle descente »… Confiante dans les bras de Morphée, enfin je m’élève avec le sourire, à la rencontre de mes professeurs secrets pour la dispense de leur première leçon.
Des voitures et un fourgon aux gyrophares bleus, stationnent devant la maison où seule une bougie éclaire une fenêtre, c’est le soir de Noël et ne me voyant pas arriver, mon frère s’est déplacé avant de les appeler. Sur la table, ils ont trouvé les pots vides de plantes, juste quelques feuilles et tiges mourantes et dans le mortier ma décoction… Mon ingrédient magique dont je serai seule à connaître la suave douceur. Ce jour-là, la mélancolie fut mon amie… Ce fut le dernier.
…….. Ils diront plus tard : « ... Un raptus de Noël »
Stupéfaite de ma propre interrogation, je m’assois un instant pour déterminer la raison pour laquelle j’ai déposé sur la table, ces kilos de gâteaux sortis de mon four et tous ces cadeaux au pied du sapin.
Oui, évidemment, j’adore offrir cadeaux insolites et biscuits à ceux que j’aime ; mais qui sont-ils vraiment? Ma toute petite famille, maintenant composée uniquement d’un frère, d’une belle sœur et de leur fils revenu du pays du soleil levant pour passer dans la joie ce moment, mêlant retrouvailles et partage… Oui, je suis impatiente de prendre dans mes bras mon neveu, le serrer fort contre moi sans un mot d’amour, je sais qu’il en serait mal à l’aise alors je tairai ces petits mots : « tu m’as manqué, je t’aime ». Je les tairai une fois de plus et pourtant ce jour-là, j’aurais pu les prononcer…
Tant pis, ils ne sortiront pas, ils resteront une fois de plus dans ma solitude verbale… Peut-être les écrire alors… Oui, je vais prendre mon stylo et une feuille trop longtemps restée vierge.
Me voilà, en train de m’appliquer dans la forme de mes lettres … Un petit mot de rien du tout, juste quelques phrases signifiant : « bien que fière de ton parcours, ton absence est pesante ».
Oh ! Le contact de l’encre sur le papier me procure un élan que je pensais éteint ; un nouveau souffle. Par magie les mots ’s'enchaînent. Avide, je perds l’objectif initial en déviant sur l’amour en général que je recentre quelques instants plus tard sur ma vie... Une envie irrésistible d’écrire encore et encore et de décrire mes années heureuses remplies de rencontres singulières et de bonheur intense. Oui j’ai été gâtée : des grands parents merveilleux, des tantes hors du commun et des parents fabuleux… Quant aux hommes de ma vie, peu nombreux mais exceptionnels, seule la Dame me les a ravis. Etrangement, la tristesse est absente de mes mots, seule une douce mélancolie s’empare de mon âme en s’y logeant petit à petit. Tant de richesse à partager, tant d’aventures à raconter mais à qui ? … Sans enfant que deviendront mes souvenirs ? Seront-ils à jamais perdus ?
Les pages se noircissent rapidement, je suis pressée moi que rien ni personne n’attend… Pourquoi accélérer, ne pas prendre le temps ? Mes doigts et mon stylo se mettent au diapason de mon cerveau, les synapses vives et actives me rappelant que je possède encore quelques neurones… les derniers survivants … à l’image de mes proches.
Quelles étranges associations ! Un mot, une pensée puis une autre pensée, un autre mot ... une phrase et soudain une signification inédite apparait … une nouvelle direction sur les chemins escarpés de mon imbroglio neuronal… J'enchaîne sur cette voie, découvrant des angles de vue inconnus à mes sens éperdus dans cette folle chevauchée de mots, de phrases … Brutalement, je lève mon stylo ; stupéfaite de la clarté de mes propos et de leur accord avec mes desseins…
J’ai souvent si peu pensé à moi; cette année pourtant, je désire combler cet oubli …N’est-ce pas Noël, le temps des cadeaux ? Je m’habille chaudement, je démarre la voiture et roule jusqu’aux magasins… Magie de Noël, toutes les boutiques sont achalandées comme jamais dans l’année et je trouve rapidement les plantes que je recherchais pour égayer ma table de Noël; un aconit, une belladone et enfin un magnifique pot de digitales… Elles sont magnifiques… puis quelques ficelles colorées, un joli papier… un pilon et un mortier… des pistaches et leur arôme.
Me voici à nouveau dans la cuisine, beurre, sucre, œufs et farine…j’ajoute les pistaches, et quelques gouttes de leur essence, finalement je verse le flacon entier…
Je m’interromps un instant pour préparer l’ingrédient final celui qui fera la différence entre de simples gâteaux et ceux de ma soirée. … Une heure, plus tard la fournée dans une assiette. Brûlante, je ne peux la goûter. Je fais alors couler un bain aux senteurs douces…
Que manque-t-il ? Une bougie, un livre… La bougie rapidement allumée est posée sur la baignoire, le choix du livre s'avère délicat… Je remue tous ces ouvrages si souvent ouverts et savamment étudiés… Je le veux en harmonie avec le moment … Ce sera le Banquet ; Platon et Aristote ne sont-ils pas avec Euclide, Archimède, Socrate et Sénèque et tant d’autres mes préférés ? Ces hommes ont traversé les siècles et toute ma vie, ils ont été mes maitres cachés. Combien de fois ai-je rêvé de me retrouver l’une de leurs disciples assistant à leurs cours, développant en harmonie pensée et corps ? Mon rêve absolu, celui qui ne m’a jamais quitté malgré les fins malheureuses de Socrate et de Sénèque. Quelles que soient les époques, la vie n’est jamais linéaire dans le bonheur.
Je plonge avec délice dans cette eau chaude et parfumée… La bougie éclaire suffisamment pour lire aujourd’hui à voix haute… L’odeur de fleur d’oranger, le toucher de mes doigts sur le papier, ces mots que mon oreille perçoit… D’un geste lent, je prends de l’assiette posée sur un tabouret, un biscuit vert délicat… il embaume, il est doux, il craque sous ma dent et… son goût. … mmmmmm le meilleur gâteau que j’ai jamais cuit… celui-ci je ne le partagerai pas, il est pour moi, égoïstement… Un gâteau en appelle un autre puis un autre et encore un…
Je mange, bercée par la musique des mots de Platon ; bientôt je me retrouve dans un semi sommeil où Socrate est là bienveillant près de moi, rejoint par Sénèque. Ils me sourient et j’entends leurs voix me murmurer: « V.V, ne pouvant choisir entre l’un et l’autre, tu as trouvé le compromis… Tu sentiras enfin ce qu’est de tutoyer la sérénité avant d’arriver à la paix intérieure, celle qui te permettra d’atteindre un état supérieur rendant impossible toute nouvelle descente »… Confiante dans les bras de Morphée, enfin je m’élève avec le sourire, à la rencontre de mes professeurs secrets pour la dispense de leur première leçon.
Des voitures et un fourgon aux gyrophares bleus, stationnent devant la maison où seule une bougie éclaire une fenêtre, c’est le soir de Noël et ne me voyant pas arriver, mon frère s’est déplacé avant de les appeler. Sur la table, ils ont trouvé les pots vides de plantes, juste quelques feuilles et tiges mourantes et dans le mortier ma décoction… Mon ingrédient magique dont je serai seule à connaître la suave douceur. Ce jour-là, la mélancolie fut mon amie… Ce fut le dernier.
…….. Ils diront plus tard : « ... Un raptus de Noël »
V.V.- Invité
quelques Vœux …polythéistes :
V.V
Que cette période festive ne s’avère pas trop « hors tune »
que Némésis tourne dans le bon sens la roue de la fortune
V.V, recevez selon vos besoin, vos envies ou vos mérites
chaleur, bonheur santé et amour dispensé par Aphrodite
enfin je prie Azraël de rester un peu tranquille et ne plus traquer votre âme
insuffisamment purifiée pour gravir le Bifröst qui conduit au jugement dernier !
que Calliope Thalie Polymnie et les autres muses de ma rue
ne soient jamais considérées à vos yeux comme incongrues
que l’élan vital, le flot des rêves vous emporte dans son odyssée
loin très loin de toute pensée velléitaire, de raptus destructeur
foin de l’aconit , de la belladonne et de la digitale
et toutes ces décoctions inexorablement létales
goûtez plutôt le jus de treille, le nectar ou l’ambroisie
alors, sous votre belle plume, jaillira la fine fleur de la poésie
Que cette période festive ne s’avère pas trop « hors tune »
que Némésis tourne dans le bon sens la roue de la fortune
V.V, recevez selon vos besoin, vos envies ou vos mérites
chaleur, bonheur santé et amour dispensé par Aphrodite
enfin je prie Azraël de rester un peu tranquille et ne plus traquer votre âme
insuffisamment purifiée pour gravir le Bifröst qui conduit au jugement dernier !
que Calliope Thalie Polymnie et les autres muses de ma rue
ne soient jamais considérées à vos yeux comme incongrues
que l’élan vital, le flot des rêves vous emporte dans son odyssée
loin très loin de toute pensée velléitaire, de raptus destructeur
foin de l’aconit , de la belladonne et de la digitale
et toutes ces décoctions inexorablement létales
goûtez plutôt le jus de treille, le nectar ou l’ambroisie
alors, sous votre belle plume, jaillira la fine fleur de la poésie
SSV- Invité
Un panthéon bienfaisant
SSV
Vos muses jamais m’apparaîtront incongrues
Je suis heureuse qu’elles aient choisi votre rue
De leur intimité, est née une passion
Mais sont-elles vos muses ou vous leur pygmalion ?
Azraël a conclu une certaine trêve
Profitant de l’instant pour couler dans son rêve
Celui de rencontrer la grande Mnémosyne
Vous savez, la mère poule de vos voisines
Ainsi libérée de ses chaines, je m’envole
Haut dans l’éther, loin des terreuses nécropoles
Près desquelles poussent ces dangereuses plantes
Préférant l’hydromel aux vertus bienfaisantes
Mnemosyne apprécient les ailes d’Azraël
Un an de répit sur la terre comme au ciel
Laissant un quartier libre au poète et aux muses
« Quand les chats ne sont pas là, les souris s’amusent »
Une année encore pour écrire des merveilles
Qui enchantent et sonnent si bien à nos oreilles
Sous la garde d’Hygie, des trois Grâces et d’Eros
Que le Tisserand noue vos fils à ceux des filles de Zeus.
Vos muses jamais m’apparaîtront incongrues
Je suis heureuse qu’elles aient choisi votre rue
De leur intimité, est née une passion
Mais sont-elles vos muses ou vous leur pygmalion ?
Azraël a conclu une certaine trêve
Profitant de l’instant pour couler dans son rêve
Celui de rencontrer la grande Mnémosyne
Vous savez, la mère poule de vos voisines
Ainsi libérée de ses chaines, je m’envole
Haut dans l’éther, loin des terreuses nécropoles
Près desquelles poussent ces dangereuses plantes
Préférant l’hydromel aux vertus bienfaisantes
Mnemosyne apprécient les ailes d’Azraël
Un an de répit sur la terre comme au ciel
Laissant un quartier libre au poète et aux muses
« Quand les chats ne sont pas là, les souris s’amusent »
Une année encore pour écrire des merveilles
Qui enchantent et sonnent si bien à nos oreilles
Sous la garde d’Hygie, des trois Grâces et d’Eros
Que le Tisserand noue vos fils à ceux des filles de Zeus.
V.V- Invité
Re: Egoïste Noël
Mnemosyne aurait elle de nouveau enfanté
une médiatrice humaine après les autres muses
les dieux décidément ne sont pas avares de ruses ?
V.V viendrait elle ses 9 demi-sœurs supplanter ?
Pour cette nouvelle muse apparue au coin ma rue
je forme des vœux dénués de toute coquecigrue :
qu’Hygie lui apporte force et santé
que Zeus l’éclaire de ses ardents rayons
que l’archange Azraël oublie un peu sa funeste mission
et, qu’Eros viennent en son cœur l’amour enter
une médiatrice humaine après les autres muses
les dieux décidément ne sont pas avares de ruses ?
V.V viendrait elle ses 9 demi-sœurs supplanter ?
Pour cette nouvelle muse apparue au coin ma rue
je forme des vœux dénués de toute coquecigrue :
qu’Hygie lui apporte force et santé
que Zeus l’éclaire de ses ardents rayons
que l’archange Azraël oublie un peu sa funeste mission
et, qu’Eros viennent en son cœur l’amour enter
ssv- Invité
Re: Egoïste Noël
Prétentieuse je serai de me nommer "muse"
Si mes parents sont d'humaine origine
Tant pis pour les dieux, je n'ai d'autres excuses
Ils représentent pour moi toutes mes racines
Ces dieux ne sont-ils pas nos mères et nos pères
Les premiers nés de cet univers merveilleux?
Ils descendent parfois soulager notre misère
Sans être nos parents, ils sont nos aïeux.
Pourtant dans chacun existe une part divine;
Ce reliquat enfoui au profond de notre âme
m'exclut le droit de m'ériger en héroïne
Dieux et humains étant incestueux amalgame.
De leur panthéon, ils observent en médiateur.
Ils dépêchent sur le champ l'une de leurs muses
Lorsqu'ils perçoivent un fort signal annonciateur
Afin qu'au berceau, elle octroie science infuse.
Lorsque leurs yeux sur vous bébé, se sont posés
Après beaucoup d'hésitations non anodines
Ce n'est pas une muse qu'ils ont envoyée
Mais toutes les filles de Zeus et de Mnémosyne.
SSV, de vous, elles ont fait leur préféré
Chaque année, elles vous renouvellent leurs vœux
Quémandant les dieux d'à jamais vous protéger
Et qu'avec votre plume vous soyez heureux.
Si mes parents sont d'humaine origine
Tant pis pour les dieux, je n'ai d'autres excuses
Ils représentent pour moi toutes mes racines
Ces dieux ne sont-ils pas nos mères et nos pères
Les premiers nés de cet univers merveilleux?
Ils descendent parfois soulager notre misère
Sans être nos parents, ils sont nos aïeux.
Pourtant dans chacun existe une part divine;
Ce reliquat enfoui au profond de notre âme
m'exclut le droit de m'ériger en héroïne
Dieux et humains étant incestueux amalgame.
De leur panthéon, ils observent en médiateur.
Ils dépêchent sur le champ l'une de leurs muses
Lorsqu'ils perçoivent un fort signal annonciateur
Afin qu'au berceau, elle octroie science infuse.
Lorsque leurs yeux sur vous bébé, se sont posés
Après beaucoup d'hésitations non anodines
Ce n'est pas une muse qu'ils ont envoyée
Mais toutes les filles de Zeus et de Mnémosyne.
SSV, de vous, elles ont fait leur préféré
Chaque année, elles vous renouvellent leurs vœux
Quémandant les dieux d'à jamais vous protéger
Et qu'avec votre plume vous soyez heureux.
V.V- Invité
sonnet de réveillon !
Heureux qui comme VV a écrit de belles pages
Invitée au fameux banquet de Platon
Pour y déguster intelligence et raison
Et revivre la pensée de ce bel aréopage
Heureux celle-là qui connait le partage
Des idées et des grandes œuvres d’éditions
Et qui se plonge avec passion et délectation
Dans la lecture approfondie de savants ouvrages
Plus me plait une place parmi Phèdre Aristophane et Socrate
Qu’ un siège chez l’oncle Ronald , du fast-food promu l’aristocrate
Plus que le burger à l’oignon frit me plait le discours philosophique
Plus l’amour des livres que tout autre festin de chez Fauchon
Plus la douceur des deux faons, jumeaux de ma gazelle, que la dinde aux marrons
Et plus que le discours politique, la suprême poésie du cantique des cantiques
Et merci à Monsieur J. Du Bellay
Invitée au fameux banquet de Platon
Pour y déguster intelligence et raison
Et revivre la pensée de ce bel aréopage
Heureux celle-là qui connait le partage
Des idées et des grandes œuvres d’éditions
Et qui se plonge avec passion et délectation
Dans la lecture approfondie de savants ouvrages
Plus me plait une place parmi Phèdre Aristophane et Socrate
Qu’ un siège chez l’oncle Ronald , du fast-food promu l’aristocrate
Plus que le burger à l’oignon frit me plait le discours philosophique
Plus l’amour des livres que tout autre festin de chez Fauchon
Plus la douceur des deux faons, jumeaux de ma gazelle, que la dinde aux marrons
Et plus que le discours politique, la suprême poésie du cantique des cantiques
Et merci à Monsieur J. Du Bellay
SSV- Invité
Pour des siècles des siècles
Votre variation sur le sonnet de Joachim du Bellay m'a ravie
Tant et si bien que je me sens impuissante à une répartie...
Aucun regret pour Rome mais comment démêler les idées de ma tête?
Elles virevoltent et s'agitent et toutes avec besoin de conquête.
Laquelle en premier exploiter de ce nœud inextricable, cruel dilemme
Elles m'appellent de leurs voix déchirantes, sachant que je les aime
Cependant, une détient mes faveurs, la quintessence de la poésie
Qui allie beaux mots, sensualité, amour et histoire aussi.
Elle est d'un temps où les femmes portaient un voile sur leur chevelure
mais libres de dire de leur aimé "ses lèvres sont des roses distillant la myrrhe la plus pure"
ou encore "sa bouche est la douceur même; il est tout entier désirable"
Des interrogations multiples, il reste si mystérieux, lui, le cantique des cantiques
Pour certains, son érotisme est païen pour d'autres il est biblique
Peu importe les siècles de conflits d'intérêt, pour moi, il est et reste inaltérable.
Tant et si bien que je me sens impuissante à une répartie...
Aucun regret pour Rome mais comment démêler les idées de ma tête?
Elles virevoltent et s'agitent et toutes avec besoin de conquête.
Laquelle en premier exploiter de ce nœud inextricable, cruel dilemme
Elles m'appellent de leurs voix déchirantes, sachant que je les aime
Cependant, une détient mes faveurs, la quintessence de la poésie
Qui allie beaux mots, sensualité, amour et histoire aussi.
Elle est d'un temps où les femmes portaient un voile sur leur chevelure
mais libres de dire de leur aimé "ses lèvres sont des roses distillant la myrrhe la plus pure"
ou encore "sa bouche est la douceur même; il est tout entier désirable"
Des interrogations multiples, il reste si mystérieux, lui, le cantique des cantiques
Pour certains, son érotisme est païen pour d'autres il est biblique
Peu importe les siècles de conflits d'intérêt, pour moi, il est et reste inaltérable.
V.V- Invité
Re: Egoïste Noël
Une conquérante ha ha ha!, voilà qui a l’heur de me plaire
je ne sais si les boucliers dressés autour de mon virginal sanctuaire
pourront m’éviter les flèches du fougueux Eros et de Kallipyge la blanche
quand l'élan de la vie ondule au rythme de ses hanches
Avant que le jour ne fraîchisse et que les ombres ne fuient
nous gravirons la montagne de la myrrhe sous des perles de pluie
Ô ma sœur de poésie , que de charmes dans vos mots poignants
combien leur parfum est plus suave que le nard et le safran
Je respire l’asphodèle et la mandragore aux parfums capiteux
qui imprègnent les boucles ensorcelantes de vos cheveux
venez dans mon jardin secret y semer votre ardente volupté
devant mon regard plein de langueur et de timidité
Chantons en chœur l’hymne du cantique des cantique
je suis plus sensible à son érotisme qu’à sa portée biblique !
je ne sais si les boucliers dressés autour de mon virginal sanctuaire
pourront m’éviter les flèches du fougueux Eros et de Kallipyge la blanche
quand l'élan de la vie ondule au rythme de ses hanches
Avant que le jour ne fraîchisse et que les ombres ne fuient
nous gravirons la montagne de la myrrhe sous des perles de pluie
Ô ma sœur de poésie , que de charmes dans vos mots poignants
combien leur parfum est plus suave que le nard et le safran
Je respire l’asphodèle et la mandragore aux parfums capiteux
qui imprègnent les boucles ensorcelantes de vos cheveux
venez dans mon jardin secret y semer votre ardente volupté
devant mon regard plein de langueur et de timidité
Chantons en chœur l’hymne du cantique des cantique
je suis plus sensible à son érotisme qu’à sa portée biblique !
ssv- Invité
Re: Egoïste Noël
Une conquérante non, juste une guerrière
A l'instar de ces amazones libres et fières
Qui au moment du combat découvrent un sein
Signifiant que sans peur, elles attendent la fin.
Montrer à la vue de tous, la faiblesse du cœur
Pourtant mourir sans amour est un déshonneur.
Elles décochent des flèches sans un bouclier
En espérant atteindre la cible visée.
Jamais, elles n'attaquent un virginal sanctuaire
Préférant le fouler comme simple émissaire
Plus d'arc, plus d'armure,seules face à leurs âmes
Et en son antre, se retransforment en femme.
Un moment de répit dans leur vie agitée
Au bain, elles se déshabillent pour se délasser
Leurs corps lavés embaument de doux parfums
Leurs esprits divaguent sous l'effet des embruns.
Plus question de guerre mais de sensualité
Laquelle pénétrera le jardin secret
Et s'adonnera à la danse des sept voiles
A la lumière bleue d'une voûte d'étoiles?
Quel chemin! De la conquérante à la danseuse
Le tracé s'interrompt de façon malencontreuse
Votre timidité, ma réserve... peut-être?
A l'instar de ces amazones libres et fières
Qui au moment du combat découvrent un sein
Signifiant que sans peur, elles attendent la fin.
Montrer à la vue de tous, la faiblesse du cœur
Pourtant mourir sans amour est un déshonneur.
Elles décochent des flèches sans un bouclier
En espérant atteindre la cible visée.
Jamais, elles n'attaquent un virginal sanctuaire
Préférant le fouler comme simple émissaire
Plus d'arc, plus d'armure,seules face à leurs âmes
Et en son antre, se retransforment en femme.
Un moment de répit dans leur vie agitée
Au bain, elles se déshabillent pour se délasser
Leurs corps lavés embaument de doux parfums
Leurs esprits divaguent sous l'effet des embruns.
Plus question de guerre mais de sensualité
Laquelle pénétrera le jardin secret
Et s'adonnera à la danse des sept voiles
A la lumière bleue d'une voûte d'étoiles?
Quel chemin! De la conquérante à la danseuse
Le tracé s'interrompt de façon malencontreuse
Votre timidité, ma réserve... peut-être?
V.V- Invité
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