Vieil océan..
Vieil océan..
Vieil océan, ô grand célibataire, quand tu parcours la solitude solennelle de tes royaumes flegmatiques, tu t’enorgueillis à juste titre de ta magnificence native, et des éloges vrais que je m’empresse de te donner.
Balancé voluptueusement par les mols effluves de ta lenteur majestueuse, qui est le plus grandiose parmi les attributs dont le souverain pouvoir t’a gratifié, tu déroules, au milieu d’un sombre mystère, sur toute ta surface sublime, tes vagues incomparables, avec le sentiment calme de ta puissance éternelle. Elles se suivent parallèlement, séparées par de courts intervalles. À peine l’une diminue, qu’une autre va à sa
rencontre en grandissant, accompagnées du bruit mélancolique de l’écume qui se fond, pour nous avertir que tout est écume.
Extrait de : Les chants de Maldoror - Comte de Lauréamont
Balancé voluptueusement par les mols effluves de ta lenteur majestueuse, qui est le plus grandiose parmi les attributs dont le souverain pouvoir t’a gratifié, tu déroules, au milieu d’un sombre mystère, sur toute ta surface sublime, tes vagues incomparables, avec le sentiment calme de ta puissance éternelle. Elles se suivent parallèlement, séparées par de courts intervalles. À peine l’une diminue, qu’une autre va à sa
rencontre en grandissant, accompagnées du bruit mélancolique de l’écume qui se fond, pour nous avertir que tout est écume.
Extrait de : Les chants de Maldoror - Comte de Lauréamont
Isidor- Invité
Re: Vieil océan..
Un invité , répondant au nom d’ISIDOR
Enfin accéde au premier chant de MALDOROR
Qu’il trouve sans se désorienter, parmi ces pages sombres
Un chemin abrupt et sauvage, au milieu des ombres
Que chacun cherche ici au travers de sa lecture
Un peu de logique floue et de vraie culture
Celui qui sur ce chemin va s’engager
Rencontrera sans doute quelques dangers
La parole , vole puissamment à travers le silence
Parfois avec difficulté , parfois avec plus d’aisance
Dans les rafales de vent et les tempêtes
Elle pousse un cri strident comme une bête
Malgré mes propos parfois démesurés
Ami lecteur je voudrais te rassurer
Tu te réjouiras jusqu’au fond de ton âme
Du parfum de l'encens brûlé à ma flamme
Va , vole vers ces horizons dangereux
Avec les cohortes d’anges heureux
Plane par dessus les vagues des épis d’or
Des champs de blé semés par Maldoror
J’ose le dire avec cette plume qui tremble
L’écriture nous divise ,ou nous rassemble
Parfois elle est criante de vérité, parfois elle nous ment
Je l’avoue et le jure sincèrement et sous serment
Regarde lecteur dans un miroir ton image floue
Et devine au fond de toi même ce qui se noue
Dans les pleurs et les sourires sous jacents
Qui sourdent derrière des paroles sans accent
L‘écriture , crache voluptueusement des mots
Effluves dérisoires de passions et de maux
Je me permets de citer, ISIDOR, du bout de ma non moins dérisoire plume :
« Le bruit mélancolique de l’écume se fond, pour nous avertir que tout est écume »
Mais n’oublie pas qu’avant d’être écume mélancolique
L’eau jaillit, fraîche et pure, de la source poétique
Toute chose a un commencement et une fin , c’est cocasse !
L’une est avale et « l’ autre est amont » monsieur I. Ducasse !
Enfin accéde au premier chant de MALDOROR
Qu’il trouve sans se désorienter, parmi ces pages sombres
Un chemin abrupt et sauvage, au milieu des ombres
Que chacun cherche ici au travers de sa lecture
Un peu de logique floue et de vraie culture
Celui qui sur ce chemin va s’engager
Rencontrera sans doute quelques dangers
La parole , vole puissamment à travers le silence
Parfois avec difficulté , parfois avec plus d’aisance
Dans les rafales de vent et les tempêtes
Elle pousse un cri strident comme une bête
Malgré mes propos parfois démesurés
Ami lecteur je voudrais te rassurer
Tu te réjouiras jusqu’au fond de ton âme
Du parfum de l'encens brûlé à ma flamme
Va , vole vers ces horizons dangereux
Avec les cohortes d’anges heureux
Plane par dessus les vagues des épis d’or
Des champs de blé semés par Maldoror
J’ose le dire avec cette plume qui tremble
L’écriture nous divise ,ou nous rassemble
Parfois elle est criante de vérité, parfois elle nous ment
Je l’avoue et le jure sincèrement et sous serment
Regarde lecteur dans un miroir ton image floue
Et devine au fond de toi même ce qui se noue
Dans les pleurs et les sourires sous jacents
Qui sourdent derrière des paroles sans accent
L‘écriture , crache voluptueusement des mots
Effluves dérisoires de passions et de maux
Je me permets de citer, ISIDOR, du bout de ma non moins dérisoire plume :
« Le bruit mélancolique de l’écume se fond, pour nous avertir que tout est écume »
Mais n’oublie pas qu’avant d’être écume mélancolique
L’eau jaillit, fraîche et pure, de la source poétique
Toute chose a un commencement et une fin , c’est cocasse !
L’une est avale et « l’ autre est amont » monsieur I. Ducasse !
MALDOROR- Messages : 467
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