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3 participants
LA CAMARDE ET LA FEE
maldoror Lun 27 Fév - 10:35
J’ai entendu un chant funèbre
venu des profondeurs des ténèbres
une invitation pour le grand voyage
celui où l’on tourne la dernière page
La camarde chantait dans l’aube livide
elle m’a observé de ses grands yeux avides
d’une main sèche elle a pincé mon poitrail
elle m’a dit « viens , c’est la fin de ton bail ! »
Elle a frappé à ma porte au petit matin
je l’ ai entendue négocier mon destin
sa poigne ferme étreignait mon cœur
tout empli de tristesse et de douleur
Elle a resserré ses mâchoires de fer
une vive douleur traversait mes chairs
elle a plongé ses doigts en tenailles
jusqu’au plus profond de mes entrailles
Elle m’a appelé du fond des catacombes
je n’y avais pas encore réservé ma tombe
j’ai regardé stoïquement sa face aplatie
j’ai respiré son haleine fétide de pythie
Soudain une fée s’est penchée sur mon brancard
ses doigts manipulaient de mystérieux trocarts
elle a extrait du fond de mon ventre rebondi
un vilain appendice gangreneux maudit
Le temps s'est évaporé ainsi qu'un encens
valse mélancolique , vertige des blouses blanches
les sons et les parfums dans l'air s’épanchent
et emportent mon esprit et mes sens
Ma gratitude et mon admiration vont à une chirurgienne
qui opère et soulage les maux des bedaines
du fond du cœur ,Madame C, je vous remercie
vos doctes mains magiciennes m’ont sauvé de l’apoplexie
Cruelle camarde, retourne à tes basses œuvres
va ailleurs faire tes serviles manœuvres
je veux encore goûter à la vie et à ses maux
sur cette terre je continue à être chemineau
venu des profondeurs des ténèbres
une invitation pour le grand voyage
celui où l’on tourne la dernière page
La camarde chantait dans l’aube livide
elle m’a observé de ses grands yeux avides
d’une main sèche elle a pincé mon poitrail
elle m’a dit « viens , c’est la fin de ton bail ! »
Elle a frappé à ma porte au petit matin
je l’ ai entendue négocier mon destin
sa poigne ferme étreignait mon cœur
tout empli de tristesse et de douleur
Elle a resserré ses mâchoires de fer
une vive douleur traversait mes chairs
elle a plongé ses doigts en tenailles
jusqu’au plus profond de mes entrailles
Elle m’a appelé du fond des catacombes
je n’y avais pas encore réservé ma tombe
j’ai regardé stoïquement sa face aplatie
j’ai respiré son haleine fétide de pythie
Soudain une fée s’est penchée sur mon brancard
ses doigts manipulaient de mystérieux trocarts
elle a extrait du fond de mon ventre rebondi
un vilain appendice gangreneux maudit
Le temps s'est évaporé ainsi qu'un encens
valse mélancolique , vertige des blouses blanches
les sons et les parfums dans l'air s’épanchent
et emportent mon esprit et mes sens
Ma gratitude et mon admiration vont à une chirurgienne
qui opère et soulage les maux des bedaines
du fond du cœur ,Madame C, je vous remercie
vos doctes mains magiciennes m’ont sauvé de l’apoplexie
Cruelle camarde, retourne à tes basses œuvres
va ailleurs faire tes serviles manœuvres
je veux encore goûter à la vie et à ses maux
sur cette terre je continue à être chemineau
maldoror- Invité
Merci la Fée ..
LINK Dim 4 Mar - 15:33
Merci aux mains de Fée pour leur magie,
Pour les soins prodigués à notre ami..
Merci infiniment d'avoir veillé sur lui..
Il a tant encore à nous conter de la vie..
Pour les soins prodigués à notre ami..
Merci infiniment d'avoir veillé sur lui..
Il a tant encore à nous conter de la vie..
LINK- Admin
- Messages : 263
-
Cent mille Etoiles
Lunielle Dim 4 Mar - 17:42
Rimbaud de la musique, de la vie l'arpenteur,
Maudite soit cette soudaine douleur,
Qui a broyé soudain ton corps et ton esprit,
Et qui a occulté le soleil et la vie ...
Merci petite fée de la résurrection,
Toi, de tes mains ont surgi le frisson,
Merci à toi, chirurgienne grande dame,
De sauver le poète naviguant en mon âme ...
Jamais Lune éperdue n'aurait repris sa course,
Dans le ciel étoilé autour de la grande Ourse,
Sans chercher à jamais violoniste voleur,
De chocolat Kohler, tel un loup amateur ...
Le ciel est infini de vie et de mystères,
Au contour des comètes, dans les recoins des airs,
Vous êtes vous, Monsieur, mon poète et mon phare,
S'il ne brillait plus, le jour serait blafard ...
Et fi de la Camarde et ses maudites œuvres,
Sa soif, sa force, ses cruelles manœuvres,
Pied de nez tu lui fis, tu es là malhabile,
Mais tu es là vivant, tu nous reviens fragile ...
Et ô combien sais-tu, ce retour me chante,
Tous les mots de la vie, et les maux qui te hantent,
Et la joie n'est qu'un terme qui te dit MERCI,
De te battre, d'exister, d’illuminer ma nuit ♥
Luni ♥
Maudite soit cette soudaine douleur,
Qui a broyé soudain ton corps et ton esprit,
Et qui a occulté le soleil et la vie ...
Merci petite fée de la résurrection,
Toi, de tes mains ont surgi le frisson,
Merci à toi, chirurgienne grande dame,
De sauver le poète naviguant en mon âme ...
Jamais Lune éperdue n'aurait repris sa course,
Dans le ciel étoilé autour de la grande Ourse,
Sans chercher à jamais violoniste voleur,
De chocolat Kohler, tel un loup amateur ...
Le ciel est infini de vie et de mystères,
Au contour des comètes, dans les recoins des airs,
Vous êtes vous, Monsieur, mon poète et mon phare,
S'il ne brillait plus, le jour serait blafard ...
Et fi de la Camarde et ses maudites œuvres,
Sa soif, sa force, ses cruelles manœuvres,
Pied de nez tu lui fis, tu es là malhabile,
Mais tu es là vivant, tu nous reviens fragile ...
Et ô combien sais-tu, ce retour me chante,
Tous les mots de la vie, et les maux qui te hantent,
Et la joie n'est qu'un terme qui te dit MERCI,
De te battre, d'exister, d’illuminer ma nuit ♥
Luni ♥
Dernière édition par Lunielle le Dim 4 Mar - 21:32, édité 2 fois
Lunielle- Messages : 17
merci !
maldoror Dim 4 Mar - 18:28
Merci merci ami(e)s poètes,
la camarde a soufflé son haleine fiévreuse et empestée de mort
elle a reniflé mes souffrances à travers ses narines orgueilleuses,
ha ces deux trous hideux au milieu de son museau apalti
elle a empoigné mon ventre douloureux , pareil à un requin affamé
pour satisfaire son inextinguible appétit
elle a voulu troquer le dernier souffle de ma poitrine contre la respiration de la transcendance et de l’éternité
Mais je n’ ai pas cédé aux billevesées de son cortège de promesses ridicules et criminelles
pour l’éternité et la transcendance , on verra le plus tard possible ………..!
pour l’heure, je continue à me laisser caresser par le souffle chaleureux des amis de la poésie qui berce mon cœur en évoquant juste ..... la douceur de respirer et de VIVRE !
la camarde a soufflé son haleine fiévreuse et empestée de mort
elle a reniflé mes souffrances à travers ses narines orgueilleuses,
ha ces deux trous hideux au milieu de son museau apalti
elle a empoigné mon ventre douloureux , pareil à un requin affamé
pour satisfaire son inextinguible appétit
elle a voulu troquer le dernier souffle de ma poitrine contre la respiration de la transcendance et de l’éternité
Mais je n’ ai pas cédé aux billevesées de son cortège de promesses ridicules et criminelles
pour l’éternité et la transcendance , on verra le plus tard possible ………..!
pour l’heure, je continue à me laisser caresser par le souffle chaleureux des amis de la poésie qui berce mon cœur en évoquant juste ..... la douceur de respirer et de VIVRE !
maldoror- Invité
Re: LA CAMARDE ET LA FEE
justemoi Sam 17 Mar - 14:58
je ne suis pas poète alors je vais juste écrire que je suis contente de te recroisée sur les tables de poker et que tu t'en sois bien sorti.
justemoi- Invité
Re: LA CAMARDE ET LA FEE
MALDOROR Dim 18 Mar - 9:42
merci, merci
on en sort toujours......
mais tout dépend par quelle issue...............
avant de revenir me "coucher" sur les tables de poker
j'ai du m'allonger sur la table du bloc opératoire où la "suite" par le "ventre" me fut favorable !
disons que j'ai eu du "pot" et que j'ai repris des "couleurs" ,tout est à nouveau au "carré"
grâce en soit rendue à ma bonne fée masquée et à sa "paire" de bistouris magiques
c'est une "reine " , une "as" de la chirurgie et elle a su tirer la bonne carte
on en sort toujours......
mais tout dépend par quelle issue...............
avant de revenir me "coucher" sur les tables de poker
j'ai du m'allonger sur la table du bloc opératoire où la "suite" par le "ventre" me fut favorable !
disons que j'ai eu du "pot" et que j'ai repris des "couleurs" ,tout est à nouveau au "carré"
grâce en soit rendue à ma bonne fée masquée et à sa "paire" de bistouris magiques
c'est une "reine " , une "as" de la chirurgie et elle a su tirer la bonne carte
MALDOROR- Invité
100001 étoiles
maldoror Mer 28 Mar - 9:56
À mon silence qui fut éloquent
Voici les mots de Calliope subséquents
Je remonte doucement la pente
Le monde de nouveau j’arpente
Parmi les 100000 étoiles de la nuit
Je distingue une boule d’or qui luit
Sur laquelle un pierrot a aluni
À la rencontre de la poétesse Luni
Debout , campé sur mes deux jambes
Des fées je me fais poète dithyrambe
L’ infini de « vie et de mystères« ,
Chante dans « les recoins des airs »
Attentif ,tous les sens grands ouverts
J’écoute le doux frou frou de l’univers
J’ai retrouvé la respiration essentielle
La lune est ma lumière au milieu du ciel
Voici les mots de Calliope subséquents
Je remonte doucement la pente
Le monde de nouveau j’arpente
Parmi les 100000 étoiles de la nuit
Je distingue une boule d’or qui luit
Sur laquelle un pierrot a aluni
À la rencontre de la poétesse Luni
Debout , campé sur mes deux jambes
Des fées je me fais poète dithyrambe
L’ infini de « vie et de mystères« ,
Chante dans « les recoins des airs »
Attentif ,tous les sens grands ouverts
J’écoute le doux frou frou de l’univers
J’ai retrouvé la respiration essentielle
La lune est ma lumière au milieu du ciel
maldoror- Invité
hasard ou nécessité
MALDOROR Mar 3 Avr - 9:06
Notre vie est une chandelle allumée
Tantôt le vent l’attise soudainement
Tantôt il l’éteint d’une rafale subitement
Ainsi va le destin au gré des vents dans la ramée
Pour certain jusqu’au bout elle est consumée
Jusqu’au dernier grain de cire elle reste allumée
Elle brille, crépite et se met à trembloter
D’une faible lueur qui semble sangloter
Le flambeau de la vie que le hasard allume
Fait danser les ombres et se consume
tôt ou tard il s’éteint noir et fumant
La nécessité d’entretenir la flamme
L’élan vital se cache-t-il au fond de l’âme
Ou se produit il par hasard , naturellement?
Tantôt le vent l’attise soudainement
Tantôt il l’éteint d’une rafale subitement
Ainsi va le destin au gré des vents dans la ramée
Pour certain jusqu’au bout elle est consumée
Jusqu’au dernier grain de cire elle reste allumée
Elle brille, crépite et se met à trembloter
D’une faible lueur qui semble sangloter
Le flambeau de la vie que le hasard allume
Fait danser les ombres et se consume
tôt ou tard il s’éteint noir et fumant
La nécessité d’entretenir la flamme
L’élan vital se cache-t-il au fond de l’âme
Ou se produit il par hasard , naturellement?
MALDOROR- Invité
c'est beau la vie !
MALDOROR Mer 4 Avr - 10:00
Vivre ou mourir ne nous est pas égal
que l’on soit fourmi ou bien cigale
nous courons après la vie et la peine
en simples moussaillons ou vaillants capitaines
Nous voyageons à dos d ‘éléphant
comme des maharadja triomphants
nous allons toujours vers l’avant
sur nos semelles de plomb ou de vent
Pour toucher l'essence même des choses
pour oser tendre vers l'apothéose
pour trouver une forme de symbiose
dans la beauté immanente des choses
L’art et la science sont nos compagnons
dans une vie d’émotions et d’équations
la lumière et le son nous frappent à l'identique
comme phénomènes ondulatoires quantiques
Vivre c’est toucher du doigt l'essence de l'univers
c’est essayer de le dire en prose ou en vers
merci la vie, divine création merci encore
à ma pensée d'avoir un jour donné corps
Une immanente plume s'est répandue
en paroles de bonheur, elle s'est confondue
sur de vagues pages vagabondes
elle a couché des mots au sourire de Joconde
O suprême bonheur de la synthèse
entre l'art et les savantes thèses
laissez sonner musettes et violons
laissez vibrer la musique et les sons
Frissonnez à ces immenses sensations
qui nous entraînent à l'unisson :
la puissante beauté ineffable de la musique,
voilà le sang de la création métaphysique !
Écoutons « ces millions de grelots » en pleurs
« sous les étoiles qui nous servent à boire »
regardons le ciel pour savoir
si le mouton a enfin mangé la fleur
Le langage de la vie est un conte
tant de symboles, il nous raconte !
que l’on soit fourmi ou bien cigale
nous courons après la vie et la peine
en simples moussaillons ou vaillants capitaines
Nous voyageons à dos d ‘éléphant
comme des maharadja triomphants
nous allons toujours vers l’avant
sur nos semelles de plomb ou de vent
Pour toucher l'essence même des choses
pour oser tendre vers l'apothéose
pour trouver une forme de symbiose
dans la beauté immanente des choses
L’art et la science sont nos compagnons
dans une vie d’émotions et d’équations
la lumière et le son nous frappent à l'identique
comme phénomènes ondulatoires quantiques
Vivre c’est toucher du doigt l'essence de l'univers
c’est essayer de le dire en prose ou en vers
merci la vie, divine création merci encore
à ma pensée d'avoir un jour donné corps
Une immanente plume s'est répandue
en paroles de bonheur, elle s'est confondue
sur de vagues pages vagabondes
elle a couché des mots au sourire de Joconde
O suprême bonheur de la synthèse
entre l'art et les savantes thèses
laissez sonner musettes et violons
laissez vibrer la musique et les sons
Frissonnez à ces immenses sensations
qui nous entraînent à l'unisson :
la puissante beauté ineffable de la musique,
voilà le sang de la création métaphysique !
Écoutons « ces millions de grelots » en pleurs
« sous les étoiles qui nous servent à boire »
regardons le ciel pour savoir
si le mouton a enfin mangé la fleur
Le langage de la vie est un conte
tant de symboles, il nous raconte !
MALDOROR- Invité
Un bien si précieux
sans imp Mer 4 Avr - 11:56
Vivre chaque jour comme si c'était le dernier.
Quel magnifique Hymne à la Vie, merci.
M
Quel magnifique Hymne à la Vie, merci.
M
sans imp- Invité
PLAT....TONIQUE
MALDOROR Jeu 5 Avr - 10:16
Tu veux analyser tes humeurs et ton sang
tes pulsions et tous tes élans sous-jacents
le carburant qui alimente ta flamme
la source de l'élan vital au fond de ton âme
Au final que veulent donc les humains
du sexe, de l'amour, du pouvoir ?
si tu veux vraiment le savoir
reprends le Phèdre de Platon en mains :
Nous guidons un attelage à deux chevaux
YING est blanc de la race des meilleurs destriers
YANG est noir , tout le contraire du premier.
bien délicate conduite de cet attelage lancé au galop
Ta vie est faite de raisons et de désirs
Descartes et Èros te l'ont bien appris
et Platon sans ambages te le dit :
le thymos te gouverne et te déchire
Immense besoin de reconnaissance
qui motive le meilleur et le pire
qui provoque les luttes et l'ire
les guerres, les conflits de l'existence
rockeurs à banane
rappeurs à casquette
tradeurs en jaquette
joggeurs à walkman
poètes en herbe
maîtres du verbe
candidats à la présidence
petits rats qui dansent
clochards en savates
PDG en cravate
bourgeois à rouflaquettes
tous,sont en permanente quête…………..
Tous ont besoin de reconnaissance
de mesurer leur importance,leur prestance
l'artisan de leurs actions égoïstes ou charitables
c'est THYMOS, le seul, l'unique responsable
Le thymos s'accoquine avec le pathos voire la folie
que seraient les arts,la musique , la philosophie
sans cet étrange couple thymos-pathos
qui grandit le nain et fragilise le colosse ?
tes pulsions et tous tes élans sous-jacents
le carburant qui alimente ta flamme
la source de l'élan vital au fond de ton âme
Au final que veulent donc les humains
du sexe, de l'amour, du pouvoir ?
si tu veux vraiment le savoir
reprends le Phèdre de Platon en mains :
Nous guidons un attelage à deux chevaux
YING est blanc de la race des meilleurs destriers
YANG est noir , tout le contraire du premier.
bien délicate conduite de cet attelage lancé au galop
Ta vie est faite de raisons et de désirs
Descartes et Èros te l'ont bien appris
et Platon sans ambages te le dit :
le thymos te gouverne et te déchire
Immense besoin de reconnaissance
qui motive le meilleur et le pire
qui provoque les luttes et l'ire
les guerres, les conflits de l'existence
rockeurs à banane
rappeurs à casquette
tradeurs en jaquette
joggeurs à walkman
poètes en herbe
maîtres du verbe
candidats à la présidence
petits rats qui dansent
clochards en savates
PDG en cravate
bourgeois à rouflaquettes
tous,sont en permanente quête…………..
Tous ont besoin de reconnaissance
de mesurer leur importance,leur prestance
l'artisan de leurs actions égoïstes ou charitables
c'est THYMOS, le seul, l'unique responsable
Le thymos s'accoquine avec le pathos voire la folie
que seraient les arts,la musique , la philosophie
sans cet étrange couple thymos-pathos
qui grandit le nain et fragilise le colosse ?
MALDOROR- Invité
Re: LA CAMARDE ET LA FEE
MALDOROR Dim 8 Avr - 18:32
Elle m’a chanté des paroles si belles
elle a hurlé plus fort que les remous
du Styx qui grondait sur les cailloux
je n’ ai pas compris que c’était elle
J’entendais sonner le glas de l’ âge
au clocher de mon cher petit village
je sentais l’odeur de la terre natale
creusée par un fossoyeur matinal
La voix était chaude comme une étreinte
j’étais prêt à m’aventurer sans crainte,
il semblait si harmonieux , si beau
le petit chemin qui mène au tombeau.
Je tremblai de la tête aux pieds
quand elle me parla de l‘éternité,
comme d’une impérieuse nécessité
vile camarde je ne veux pas expier !
elle a hurlé plus fort que les remous
du Styx qui grondait sur les cailloux
je n’ ai pas compris que c’était elle
J’entendais sonner le glas de l’ âge
au clocher de mon cher petit village
je sentais l’odeur de la terre natale
creusée par un fossoyeur matinal
La voix était chaude comme une étreinte
j’étais prêt à m’aventurer sans crainte,
il semblait si harmonieux , si beau
le petit chemin qui mène au tombeau.
Je tremblai de la tête aux pieds
quand elle me parla de l‘éternité,
comme d’une impérieuse nécessité
vile camarde je ne veux pas expier !
MALDOROR- Invité
Bouquet final
MALDOROR Lun 9 Avr - 16:43
J'errais parmi les ombres
dans des vapeurs sombres
plongé dans un sommeil magnétique
dans une stase quasi hypnotique
Soudain j’ai vu des flammes élégiaques
belles comme celles de Pétrarque
Ô baiser brûlant comme la braise
et déchirant comme une exérèse
Craché par la bouche fougueuse
de la fourbe camarde ténébreuse
le feu me tire de ma torpeur
brûle mon corps avec ardeur
Des chandelles dans la nuit sombre
font soudain danser les ombres
une subite douleur fulgurante
m'arrache à ma torpeur indifférente
mon être s’enflamme tel un brasier
s’embrase et brûle tout entier
je suis un bouquet de flammes et d’étincelles
retombant comme des lumières qui chancellent
Vais je donc devenir cendre et poussière
dois je maintenant quitter cette vie tracassière ?
je refuse l'idée qu’on m'appelle "feu"
je ne ferai pas mes derniers adieux !
dans des vapeurs sombres
plongé dans un sommeil magnétique
dans une stase quasi hypnotique
Soudain j’ai vu des flammes élégiaques
belles comme celles de Pétrarque
Ô baiser brûlant comme la braise
et déchirant comme une exérèse
Craché par la bouche fougueuse
de la fourbe camarde ténébreuse
le feu me tire de ma torpeur
brûle mon corps avec ardeur
Des chandelles dans la nuit sombre
font soudain danser les ombres
une subite douleur fulgurante
m'arrache à ma torpeur indifférente
mon être s’enflamme tel un brasier
s’embrase et brûle tout entier
je suis un bouquet de flammes et d’étincelles
retombant comme des lumières qui chancellent
Vais je donc devenir cendre et poussière
dois je maintenant quitter cette vie tracassière ?
je refuse l'idée qu’on m'appelle "feu"
je ne ferai pas mes derniers adieux !
MALDOROR- Invité
Re: LA CAMARDE ET LA FEE
CARAIBES Sam 14 Avr - 9:48
J'entends la douce voix
écho d'un profond silence
la langue infinie de l'existence
vibrant avec l'anche du hautbois
J'entends le soupir du vent sur la dune
le plongeon du soleil mourrant
dardant ses derniers rais brûlants
dans les flots de la vaste lagune
J'entends la douce voix
réveiller ma conscience
comme une belle romance
me chanter son trouble et son émoi
J'entends la douce voix
écho d'un profond suspense
murmuré comme une confidence
venue de l intérieur de soi
J'entends la douce voix
chanter de lentes stances
bercées de longs silences
j'entends un cœur qui bat
Par la fenêtre mon regard se perd
j'aperçois des miettes d'univers
sur le bord de la galaxie de la relativité
j'entends le néant crier sa voracité
Je plonge vers l'infini
le vertige m'envahit
là-bas à des années-lumière
j'entends la voix d'un frère
assis à sa fenêtre de verre
songeur devant l'étendue de l'univers
j'entends sa voix dans l'au delà
qui murmure tout bas « je suis las »
écho d'un profond silence
la langue infinie de l'existence
vibrant avec l'anche du hautbois
J'entends le soupir du vent sur la dune
le plongeon du soleil mourrant
dardant ses derniers rais brûlants
dans les flots de la vaste lagune
J'entends la douce voix
réveiller ma conscience
comme une belle romance
me chanter son trouble et son émoi
J'entends la douce voix
écho d'un profond suspense
murmuré comme une confidence
venue de l intérieur de soi
J'entends la douce voix
chanter de lentes stances
bercées de longs silences
j'entends un cœur qui bat
Par la fenêtre mon regard se perd
j'aperçois des miettes d'univers
sur le bord de la galaxie de la relativité
j'entends le néant crier sa voracité
Je plonge vers l'infini
le vertige m'envahit
là-bas à des années-lumière
j'entends la voix d'un frère
assis à sa fenêtre de verre
songeur devant l'étendue de l'univers
j'entends sa voix dans l'au delà
qui murmure tout bas « je suis las »
CARAIBES- Messages : 158
morituri te salutant
MALDOROR Mer 25 Avr - 8:32
Faucheuse sauvage et cruelle
tu nous tiens sous ta tutelle
des morts encore des morts voilà ton savoir faire
tu ne connais que le malheur et les ténèbres des enfers
Quand tu ouvres tes longs bras
c'est pour nous entraîner dans l'au delà
quand sonne l 'heure fatidique
tu ignores nos dernières suppliques
Camarde ! grand bien te fasse
je te regarderai bien en face
quand tu viendras consumer mon âme
et brûler mes rêves dans tes flammes
Je ne serai point lâche
quand tu feras ta vile tâche
avant mon dernier sourire
sans crainte , je te regarderai agir
Je lancerai mon dernier souffle
avant que la terre ne m'emmitoufle
alors dans le froid tombeau
tu pourras enfouir mes vieux os
éternelle faucheuse impénitente
morituri te salutant
tu nous tiens sous ta tutelle
des morts encore des morts voilà ton savoir faire
tu ne connais que le malheur et les ténèbres des enfers
Quand tu ouvres tes longs bras
c'est pour nous entraîner dans l'au delà
quand sonne l 'heure fatidique
tu ignores nos dernières suppliques
Camarde ! grand bien te fasse
je te regarderai bien en face
quand tu viendras consumer mon âme
et brûler mes rêves dans tes flammes
Je ne serai point lâche
quand tu feras ta vile tâche
avant mon dernier sourire
sans crainte , je te regarderai agir
Je lancerai mon dernier souffle
avant que la terre ne m'emmitoufle
alors dans le froid tombeau
tu pourras enfouir mes vieux os
éternelle faucheuse impénitente
morituri te salutant
MALDOROR- Invité
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