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OUT"-Rage, "des-Espoirs" de l' "Ecrit Vain"
KNIL Mer 20 Avr - 11:00
Te souviens tu le premier outrage
les affres de l 'apprentissage
les coups de règle sur le bout des doigts
le trait d'encre rouge sur tes mots maladroits
Le deuxième outrage c'est le regard de la bigotte
quand les prières de latin restent dans ta glotte
sous la nef emplie des fidèles et de cornettes
dans l'odeur de l'encens et le glou-glou des burettes
Le troisième outrage c'est l 'humiliation
de la mauvaise note reçue pour ta rédaction
ta copie, pleine de taches et d' émotions
qualifiée de charabia et de torchon
Le quatrième outrage c'est la parole de l'éditeur
"non jamais vous n'aurez de lecteurs!"!
repoussant le manuscrit avec dédain
d'un revers de la main avec un regard hautain
Le cinquième outrage c'est ta voix intérieure
celle nichée dans le noir de tes profondeurs
qui crie et hurle son immense douleur
de ne pouvoir écrire les peurs et les bonheurs
Le sixième outrage à tes exercices de damné
c'est celui des sycophantes et des engeances
qui demandent réparation et vengeance
pour un mot qui ne leur est pas destiné
Le septième et suprême outrage
c'est le lecteur qui tourne la page
insensible et indifférent à tes tourments
et referme le livret négligemment
Le huitième et ultime outrage
c'est le syndrome de la blanche page
de l'inspiration qu'on croit perdue
au bout de la plume à jamais suspendue
L'écriture reste une ascèse et une belle aventure
malgré ses outrages ses orages et ses ratures
vivent la poésie et la littérature
…............fluctuat nec mergitur !!
les affres de l 'apprentissage
les coups de règle sur le bout des doigts
le trait d'encre rouge sur tes mots maladroits
Le deuxième outrage c'est le regard de la bigotte
quand les prières de latin restent dans ta glotte
sous la nef emplie des fidèles et de cornettes
dans l'odeur de l'encens et le glou-glou des burettes
Le troisième outrage c'est l 'humiliation
de la mauvaise note reçue pour ta rédaction
ta copie, pleine de taches et d' émotions
qualifiée de charabia et de torchon
Le quatrième outrage c'est la parole de l'éditeur
"non jamais vous n'aurez de lecteurs!"!
repoussant le manuscrit avec dédain
d'un revers de la main avec un regard hautain
Le cinquième outrage c'est ta voix intérieure
celle nichée dans le noir de tes profondeurs
qui crie et hurle son immense douleur
de ne pouvoir écrire les peurs et les bonheurs
Le sixième outrage à tes exercices de damné
c'est celui des sycophantes et des engeances
qui demandent réparation et vengeance
pour un mot qui ne leur est pas destiné
Le septième et suprême outrage
c'est le lecteur qui tourne la page
insensible et indifférent à tes tourments
et referme le livret négligemment
Le huitième et ultime outrage
c'est le syndrome de la blanche page
de l'inspiration qu'on croit perdue
au bout de la plume à jamais suspendue
L'écriture reste une ascèse et une belle aventure
malgré ses outrages ses orages et ses ratures
vivent la poésie et la littérature
…............fluctuat nec mergitur !!
KNIL- Invité
Fonction du poète
dieuveut Lun 2 Mai - 11:25
oui mon frère
dehors ("out") rage et desespoir de l'écrit vain..............
songez qu'un jour de 1806 quequ'un a pu taper sur les doigts d'un petit écolier répondant au nom de Victor,pour lui apprendre à tracer des "bâtons" et des traits et à écrire correctement !
et regardez toutes ces générations illuminées par les "RAYONS ET LES OMBRES" nés 34 ans plus tard !
Alors comment ne pas s'engager dans le combat pour exiger que tous les enfants du monde aient accés à l' école libre gratuite et non humiliante!
afin que, sans cesse au sein de l 'humanité renaisse une
" ETOILE QUI MENE à DIEU ROIS ET PASTEURS "
" Dieu le veut, dans les temps contraires,
Chacun travaille et chacun sert.
Malheur à qui dit à ses frères :
Je retourne dans le désert !
Malheur à qui prend ses sandales
Quand les haines et les scandales
Tourmentent le peuple agité !
Honte au penseur qui se mutile
Et s'en va, chanteur inutile,
Par la porte de la cité !
Le poète en des jours impies
Vient préparer des jours meilleurs.
ll est l'homme des utopies,
Les pieds ici, les yeux ailleurs.
C'est lui qui sur toutes les têtes,
En tout temps, pareil aux prophètes,
Dans sa main, où tout peut tenir,
Doit, qu'on l'insulte ou qu'on le loue,
Comme une torche qu'il secoue,
Faire flamboyer l'avenir !
Il voit, quand les peuples végètent !
Ses rêves, toujours pleins d'amour,
Sont faits des ombres que lui jettent
Les choses qui seront un jour.
On le raille. Qu'importe ! il pense.
Plus d'une âme inscrit en silence
Ce que la foule n'entend pas.
Il plaint ses contempteurs frivoles ;
Et maint faux sage à ses paroles
Rit tout haut et songe tout bas !
Peuples! écoutez le poète !
Ecoutez le rêveur sacré !
Dans votre nuit, sans lui complète,
Lui seul a le front éclairé.
Des temps futurs perçant les ombres,
Lui seul distingue en leurs flancs sombres
Le germe qui n'est pas éclos.
Homme, il est doux comme une femme.
Dieu parle à voix basse à son âme
Comme aux forêts et comme aux flots.
C'est lui qui, malgré les épines,
L'envie et la dérision,
Marche, courbé dans vos ruines,
Ramassant la tradition.
De la tradition féconde
Sort tout ce qui couvre le monde,
Tout ce que le ciel peut bénir.
Toute idée, humaine ou divine,
Qui prend le passé pour racine,
A pour feuillage l'avenir.
Il rayonne! il jette sa flamme
Sur l'éternelle vérité !
Il la fait resplendir pour l'âme
D'une merveilleuse clarté.
Il inonde de sa lumière
Ville et désert, Louvre et chaumière,
Et les plaines et les hauteurs ;
A tous d'en haut il la dévoile;
Car la poésie est l'étoile
Qui mène à Dieu rois et pasteurs !"
VICTOR HUGO
dehors ("out") rage et desespoir de l'écrit vain..............
songez qu'un jour de 1806 quequ'un a pu taper sur les doigts d'un petit écolier répondant au nom de Victor,pour lui apprendre à tracer des "bâtons" et des traits et à écrire correctement !
et regardez toutes ces générations illuminées par les "RAYONS ET LES OMBRES" nés 34 ans plus tard !
Alors comment ne pas s'engager dans le combat pour exiger que tous les enfants du monde aient accés à l' école libre gratuite et non humiliante!
afin que, sans cesse au sein de l 'humanité renaisse une
" ETOILE QUI MENE à DIEU ROIS ET PASTEURS "
" Dieu le veut, dans les temps contraires,
Chacun travaille et chacun sert.
Malheur à qui dit à ses frères :
Je retourne dans le désert !
Malheur à qui prend ses sandales
Quand les haines et les scandales
Tourmentent le peuple agité !
Honte au penseur qui se mutile
Et s'en va, chanteur inutile,
Par la porte de la cité !
Le poète en des jours impies
Vient préparer des jours meilleurs.
ll est l'homme des utopies,
Les pieds ici, les yeux ailleurs.
C'est lui qui sur toutes les têtes,
En tout temps, pareil aux prophètes,
Dans sa main, où tout peut tenir,
Doit, qu'on l'insulte ou qu'on le loue,
Comme une torche qu'il secoue,
Faire flamboyer l'avenir !
Il voit, quand les peuples végètent !
Ses rêves, toujours pleins d'amour,
Sont faits des ombres que lui jettent
Les choses qui seront un jour.
On le raille. Qu'importe ! il pense.
Plus d'une âme inscrit en silence
Ce que la foule n'entend pas.
Il plaint ses contempteurs frivoles ;
Et maint faux sage à ses paroles
Rit tout haut et songe tout bas !
Peuples! écoutez le poète !
Ecoutez le rêveur sacré !
Dans votre nuit, sans lui complète,
Lui seul a le front éclairé.
Des temps futurs perçant les ombres,
Lui seul distingue en leurs flancs sombres
Le germe qui n'est pas éclos.
Homme, il est doux comme une femme.
Dieu parle à voix basse à son âme
Comme aux forêts et comme aux flots.
C'est lui qui, malgré les épines,
L'envie et la dérision,
Marche, courbé dans vos ruines,
Ramassant la tradition.
De la tradition féconde
Sort tout ce qui couvre le monde,
Tout ce que le ciel peut bénir.
Toute idée, humaine ou divine,
Qui prend le passé pour racine,
A pour feuillage l'avenir.
Il rayonne! il jette sa flamme
Sur l'éternelle vérité !
Il la fait resplendir pour l'âme
D'une merveilleuse clarté.
Il inonde de sa lumière
Ville et désert, Louvre et chaumière,
Et les plaines et les hauteurs ;
A tous d'en haut il la dévoile;
Car la poésie est l'étoile
Qui mène à Dieu rois et pasteurs !"
VICTOR HUGO
dieuveut- Invité
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