Quelques Mots
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Quelques Mots
Quelques mots pour dire
quelques mots pour écrire
Les mots qui volent sous la plume
les mots qui des étincelles allument
les mots de ton parfum qu'on hume
les mots de ton coeur qui fume
les mots vapeur de mon âme
consumée dans les flammes
les mots des passions, des extases
devenus simples résidus et stases
les mots des terreurs, des jouissances
utilisés à contre sens, dans tous les sens
les mots du poète égrenant ses rimes
pour hurler contre les abominables crimes
des faquins de l'économie qui raffolent
de « subprimes » dérisoires qui s'affolent
le gui de mots passants
bercés, emportés par le vent
le baptiste mot lierre
d'une langue pure et altière
les mots qui caressent et consolent
et puis discrètement s'envolent
les mots marqués au fond de l'âme
du damné couvert d' opprobre et de blâmes
les mots gravés dans le tronc d'un arbre
ciselés sur une froide tombe de marbre
les mots cachés dans le tiroir fermé à clé
qu'on ouvre un jour pour tout bâcler
Quelques bribes issues de ma mémoire
quelques mots couchés sur mon grimoire
quelques mots pour écrire
Les mots qui volent sous la plume
les mots qui des étincelles allument
les mots de ton parfum qu'on hume
les mots de ton coeur qui fume
les mots vapeur de mon âme
consumée dans les flammes
les mots des passions, des extases
devenus simples résidus et stases
les mots des terreurs, des jouissances
utilisés à contre sens, dans tous les sens
les mots du poète égrenant ses rimes
pour hurler contre les abominables crimes
des faquins de l'économie qui raffolent
de « subprimes » dérisoires qui s'affolent
le gui de mots passants
bercés, emportés par le vent
le baptiste mot lierre
d'une langue pure et altière
les mots qui caressent et consolent
et puis discrètement s'envolent
les mots marqués au fond de l'âme
du damné couvert d' opprobre et de blâmes
les mots gravés dans le tronc d'un arbre
ciselés sur une froide tombe de marbre
les mots cachés dans le tiroir fermé à clé
qu'on ouvre un jour pour tout bâcler
Quelques bribes issues de ma mémoire
quelques mots couchés sur mon grimoire
CARAIBES- Messages : 158
UNE parole
Qui ne dit mot consent
en un mot comme en cent
c'est une question de parole
exprimée sous forme de parabole
faut il verbaliser pour exprimer
écrire hurler ou imprimer
les phonèmes et les apophtegmes
vecteurs des idées porteurs de thèmes
par la parole s'expriment l'homme et ses peurs
paroles d'évangile ou paroles d'honneur
au début était le verbe
il devient parfois proverbe
en un mot comme en cent
c'est une question de parole
exprimée sous forme de parabole
faut il verbaliser pour exprimer
écrire hurler ou imprimer
les phonèmes et les apophtegmes
vecteurs des idées porteurs de thèmes
par la parole s'expriment l'homme et ses peurs
paroles d'évangile ou paroles d'honneur
au début était le verbe
il devient parfois proverbe
REGIS- Messages : 145
Taire ou Braire ?
Le silence assourdissant des mots
le babillage des paroles d'un marmot
refaire le puzzle de la petite enfance
briser la solitude et le mur du silence
recoller des bouts d’images du passé
pouvoir enfin dire et afficher
le langage de celui qui avance pas à pas
et achemine ses idées vers le trépas
écrire le bruit et la musique des mots
tricoter et détricoter à l'infini ses maux
dans le chaos inaccessible du souvenir
et le temps qui ne cesse de s'enfuir
échapper au néant, au vide oppressant
d'un silence éternel et terrifiant
le langage, par sa présence ou son absence
par tous ces étranges mots qui dansent
reflète l'image indicible de la conscience
d'un mental emprisonné dans le silence
ALORS,....... voici la question existentielle
du mirliton ,du guignol, au faible potentiel :
Faut il se jeter dans un torrent de verbalisme
ou se murer dans un profond mutisme ?
Faut il endiguer son intériorité, la propension à la dispersion
dans un univers en irrémédiable expansion ?
Faut il braire sur la terre entière ?
il vaut mieux finalement se taire
le babillage des paroles d'un marmot
refaire le puzzle de la petite enfance
briser la solitude et le mur du silence
recoller des bouts d’images du passé
pouvoir enfin dire et afficher
le langage de celui qui avance pas à pas
et achemine ses idées vers le trépas
écrire le bruit et la musique des mots
tricoter et détricoter à l'infini ses maux
dans le chaos inaccessible du souvenir
et le temps qui ne cesse de s'enfuir
échapper au néant, au vide oppressant
d'un silence éternel et terrifiant
le langage, par sa présence ou son absence
par tous ces étranges mots qui dansent
reflète l'image indicible de la conscience
d'un mental emprisonné dans le silence
ALORS,....... voici la question existentielle
du mirliton ,du guignol, au faible potentiel :
Faut il se jeter dans un torrent de verbalisme
ou se murer dans un profond mutisme ?
Faut il endiguer son intériorité, la propension à la dispersion
dans un univers en irrémédiable expansion ?
Faut il braire sur la terre entière ?
il vaut mieux finalement se taire
REGIS- Messages : 145
en marchant le matin
Puisque le point du jour sur les monts vient d'éclore,
Je m'en vais dans les champs tristes, vivants et doux ;
Je voudrais bien savoir où l'on trouve une aurore
Pour cette sombre nuit que nous avons en nous !
Que fait l'homme ? La vie est-elle une aventure ?
Que verra-t-on après et de l'autre côté ?
Tout frissonne. Est-ce à moi que tu parles, nature,
Dans cette obscurité ?
VICTOR HUGO
Je m'en vais dans les champs tristes, vivants et doux ;
Je voudrais bien savoir où l'on trouve une aurore
Pour cette sombre nuit que nous avons en nous !
Que fait l'homme ? La vie est-elle une aventure ?
Que verra-t-on après et de l'autre côté ?
Tout frissonne. Est-ce à moi que tu parles, nature,
Dans cette obscurité ?
VICTOR HUGO
ROTCIV- Invité
Re: Quelques Mots
Et moi je le crie par ailleurs
plus fort que tous les brailleurs
je me replie parmi les taiseux
dans un grand silence pieux
l' écho du profond silence
réveille la conscience
et prolonge la petite voix
venue de l'intérieur de soi
je me berce de longs silences
comme de douces romances
les mots du silence
me hurlent son indifférence
me rappellent son absence
le souvenir des ailes de l'espoir
et l'envol des promesses illusoires
le combat du bruit contre silence
se fait toujours plus intense
mais laissons planer le doute
revenons à la sereine écoute
de notre âme douce qui murmure
derrière notre métallique armure
chut...chut...écoutons le silence
o comme il est immense !
plus fort que tous les brailleurs
je me replie parmi les taiseux
dans un grand silence pieux
l' écho du profond silence
réveille la conscience
et prolonge la petite voix
venue de l'intérieur de soi
je me berce de longs silences
comme de douces romances
les mots du silence
me hurlent son indifférence
me rappellent son absence
le souvenir des ailes de l'espoir
et l'envol des promesses illusoires
le combat du bruit contre silence
se fait toujours plus intense
mais laissons planer le doute
revenons à la sereine écoute
de notre âme douce qui murmure
derrière notre métallique armure
chut...chut...écoutons le silence
o comme il est immense !
CARAIBES- Messages : 158
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