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Message  SAMADHI Jeu 9 Avr - 14:03

PAROLES DE VÉRITÉ


Tous les états mentaux ont l'esprit pour avant coureur

Tous les états mentaux ont l'esprit pour avant coureur, pour chef; ils ont été créés par l'esprit. Si un homme parle ou agit avec un mauvais esprit, la souffrance le suit d'aussi près que la roue suit le sabot du bœuf tirant le char.
Tous les états mentaux ont l'esprit pour avant coureur, pour chef; ils ont été créés par l'esprit. Si un homme parle ou agit avec un esprit purifié, le bonheur l'accompagne d'aussi près que son ombre inséparable. "Il m'a vilipendé, il m'a maltraité, il m'a vaincu, il m'a volé". Chez ceux qui accueillent de telles pensées, la haine ne s'éteint jamais. "Il m'a vilipendé, il m'a maltraité, il m'a vaincu, il m'a volé". Chez ceux qui n'accueillent jamais de telles pensées, la haine s'apaise.
En vérité, la haine ne s'apaise jamais par la haine, la haine s'apaise par l'amour, c'est une loi universelle.
La plupart des hommes oublient que nous mourrons tous un jour. Pour ceux qui y pensent, la lutte est apaisée.
Ceux qui prennent l'erreur pour la vérité et la vérité pour l'erreur, ceux qui se nourrissent dans les pâturages des pensées fausses, ceux là n'arriveront jamais au réel. Mais ceux qui prennent la vérité comme vérité et l'erreur comme erreur, ceux qui se nourrissent dans les pâturages des pensées justes, ceux là , arriveront au réel. De même que la pluie rentre dans une maison dont le chaume est disjoint, de même que la pluie ne rentre pas dans une maison bien couverte ainsi la passion pénètre un esprit non développé. De même, la pluie n'entre pas dans une maison bien couverte de chaume, ainsi la passion ne pénètre pas un esprit bien développé. L'être bienfaisant se réjouit dans ce monde et se réjouit dans l'autre. Dans les deux états, il se réjouit. Il est content et extrêmement heureux quand il voit ses actes purs.

Dhammapada Sutta

Paroles de vérité
(extraits)


                ********************************************************

   Il N'Y A PAS DE CAMARADERIE AVEC UN INSENSE

Longue est la nuit pour celui qui veille; longue est la route pour celui qui est las de marcher; long est le cycle des naissances et des morts pour les insensés qui ne connaissent pas la vérité sublime.
Si un chercheur ne trouve pas son supérieur ou son égal; qu'il continue résolument son chemin solitaire; il n'y a pas de camaraderie avec un insensé.
"Ces enfants sont à moi, ces richesses sont à moi" Ainsi pense l'insensé et il est tourmenté. Vraiment on ne s'appartient pas à soi-même. De même pour les enfants, de même pour les richesses.
L'insensé qui reconnaît sa sottise est sage en cela. Mais l'insensé qui se croit sage est à juste titre un fou.
Si un insensé est associé à un homme sage, même toute sa vie, il reste ignorant de la vérité, comme la cuiller ignore le goût de la soupe.
Si un homme intelligent est associé même une seule minute à un homme sage, il connaîtra promptement la vérité, comme la langue perçoit les saveurs de la soupe.
Les insensés, les fous, se conduisent vis-à-vis d'eux mêmes comme des ennemis, faisant de mauvaises actions dont le fruit est amer.
L'acte dont on se repent après, dont on éprouve le résultat avec des regrets ou des remords, cet acte n'est pas bien fait. Cet acte est bien fait quand il n'apporte aucun regret et quand le résultat est accueilli avec délice et satisfaction.
"C'est aussi doux que le miel", ainsi pense l'insensé du mal qui n'a pas encore porté ses fruits; mais quand le mal a fructifié, alors l'insensé vient à en souffrir".
Vraiment la connaissance d'un insensé le mène à sa ruine. Elle détruit son bon côté en brisant sa tête.

Dhammapada Sutta

Paroles de vérité
(Extraits)


                       **************************************************


Heureux nous qui vivons sans haine parmi les gens haineux.
Au milieu des gens haineux, demeurons sans haine.
Heureux nous qui vivons bien portants parmi les malades.
Au milieu des malades, demeurons bien portants.
Heureux nous qui vivons sans avidité parmi les gens avides.
Au milieu des gens avides, demeurons sans avidité.
Heureux nous qui vivons sans possession aucune.
Nous serons nourris de joie, tels les dieux rayonnants.
La victoire nourrit la haine.
De la défaite naît la souffrance des vaincus.
Heureux ceux qui vivent en paix, renvoyant victoire et défaite.
Il n'y a pire feu que le désir, pire faute que la haine.
Il n'y a pire douleur que celle des agrégats. Il n'y a pas de félicité plus haute que celle de l'apaisement.
La faim est la plaie la plus grave.
Les choses conditionnées, la plus grande douleur. Pour qui réellement le sait,
Le Nibbana est la suprême félicité.
La santé est le souverain bien.
Le contentement, la plus grande richesse. Les gens loyaux sont la meilleure famille. Le Nibbana, la félicité suprême.
Celui qui a savouré la douceur
De la solitude et de l'apaisement
Se défait de sa peur et de ses fautes, Goûtant pleinement aux délices de la Loi.
Voir des Ariyas, quel bienfait !
Leur tenir compagnie, quel bonheur ! Heureux aussi, celui à qui la vue de sots est épargnée!
En frayant avec des sots,
On s'afflige pour longtemps.
S'allier à des sots, c'est malheur assuré. Autant s'allier à ses ennemis,
Alors qu'en compagnie de sages
On est heureux comme en famille.
L'homme sensé, le sage, le savant, le fort, L'homme de devoir, l'Ariya,
C'est donc un tel être, bon et avisé, qu'on doit fréquenter,
A l'instar de la lune suivant la voie étoilée.

extrait de texte Dhammapada


                          ***********************************************



                               BOUDDHA ?


En Pali Bouddha signifie « celui qui est illuminé ». C’est le nom donné au prince Siddharta Gautama, fils du roi Suddhodana, né il y a plus de 25 siècles, à Kapilavatthu au nord de l’Inde. Sa mère, la reine Maya mourut sept jours après sa naissance. C’est sa tante, Pajapati, qui s’occupa de lui et l’aima comme son propre fils. Il se maria avec la princesse Yasodara et eut un fils, Rahula.Adolescent, il avait eu l’occasion de s’échapper du palais et de se promener dans la capitale Kapilavatthu. Il avait été témoin de phénomènes naturels tels que la vieillesse, la maladie et la mort, et en fut profondément affecté. A l’âge de 29 ans, il décida de quitter sa vie dorée qui était jusqu’alors la sienne, et de partir dans les profondeurs des forêts et des montagnes à la recherche de la Voie menant à la libération du cycle infernal des naissances et des morts. Il mena une vie d’ascète cherchant un remède pour guérir la souffrance humaine.A 35 ans, après six années de recherche et de pratique, suite à une méditation intense, assis sous l’arbre Bodhi, il fut subitement et complètement illuminé. Il devint alors le Bouddha Sakyamuni, c’est-à-dire l’illuminé, et passa le reste de sa vie à prêcher sa doctrine afin que les êtres puissent aussi se libérer. Il mourut à l’âge de 80 ans à Kusinagar.Par son illumination, il saisit profondément les causes qui plongent les êtres sensibles dans le flot perpétuel du cycle des naissances et des morts, ainsi que la Voie menant à la cessation et à la libération de ce cycle. Il acquit la connaissance universelle.Selon le Bouddha, la souffrance débute par l’ignorance ; il suffit donc d’éradiquer l’ignorance pour arrêter la souffrance. L’existence n’est qu’une oscillante succession d’états mentaux limitée par la naissance et la mort ; la mort n’étant que le prélude à une nouvelle existence condamnée à son tour au déclin, à la maladie et à la mort, une loi à laquelle nul ne peut échapper. Le seul moyen de mettre fin à cette course absurde de souffrance, c’est d’en détruire la cause, car l’existence n’a pour origine que le désir. C’est le désir qu’il faut d’abord abolir, ainsi l’être, affranchi du désir, pourra briser le cycle des naissances, et accéder par degrés au Nibbana libératoire.Le Bouddhisme n’est pas une religion, dans le sens « ensemble de croyances et de pratiques ayant pour objet les rapports de l’homme avec la divinité ou le sacré », ou si on entend par religion la reconnaissance et le culte d’un Dieu créateur tout puissant de qui dépend la destinée humaine. Bouddha affirme que la destinée de l’homme dépend de lui-même, de ses pensées, de ses paroles et des ses actes. L'homme est pleinement responsable de son bonheur comme de ses malheurs. Le Bouddhisme est au-delà des dogmes. Le Bouddha n’était pas un Dieu, ou un fils de Dieu. Il n’a jamais demandé que l’on l’adore et le vénère comme tel.La foi dans le Bouddhisme n’est pas aveugle. Elle est basée sur la raison, l’observation et l’esprit critique. Le Bouddha a recommandé de ne rien accepter aveuglément, mais de tout examiner par soi-même. Chacun doit suivre ce qui lui semble vrai, juste. Le Bouddha a dit : « Il faut comprendre avant de croire. Si vous croyez en moi sans m’avoir compris, vous êtes dans l’erreur » « Vous ne devez pas croire d’emblée ce que je vous dis, ni ce que les autres disent. Ne croyez pas parce que tel maître l’a dit. Ne croyez que si vous estimez que c’est conforme à la logique et à la vérité, et utile à vous comme aux autres, dans le présent comme dans le futur » « Soyez vous-même votre propre lumière, votre propre maître ».Le Bouddha a été le premier à dénoncer les inégalités de la société indienne à son époque. Il disait : «A la naissance, personne ne porte aucun signe qui distingue le noble de celui qui ne l’est pas » « Je suis devenu Bouddha, vous allez, vous aussi, devenir Bouddha parce que nous en avons tous la possibilité ». Ainsi, nous sommes tous égaux, chacun porte en lui la possibilité de devenir Bouddha, personne ne peut se prétendre supérieur aux autres.C’est parce que l’on établit une distinction entre soi et les autres que naissent les conflits, les luttes et meurtres. Le Bouddhisme préconise l’entraide, le partage et le don.Le Bouddhisme est « la Voie du milieu » consistant à éviter deux extrêmes : la recherche incessante du plaisir des sens et l’ascétisme. La pratique conduit à la purification de soi, par soi-même. Elle libère des tracas, des doutes, des peurs, des obsessions, de la colère, de la haine, de l’aversion, de l’avidité, de l’emprise des sens, du désir et surtout de la vue fausse de soi (l’ignorance). Elle permet de vivre dans l’instant présent, et conduit à la réalisation de la nature ultime et fondamentale de l’individu qui mène à la paix intérieure, au bonheur suprême, Nibbana. Nibbana est au-delà de la logique et du raisonnement, il doit être réalisé par chacun.


                   Extrait de site vipassanasangha


                  *********************************************************




  KAMMA

Kamma en pali, ou karma en sanskrit, signifie acte, action, ainsi que l'état mental dans lequel est fait cette action, bonne ou mauvaise. C'est donc l'état mental présent dans l'esprit quand nous faisons une action. Ce n'est pas l'action elle-même, qu'elle soit bonne ou mauvaise, mais l'état mental qui accompagne cette action, qu'elle soit saine ou malsaine.

Comme tout état mental, il apparaît et disparaît immédiatement, car selon les enseignements du Bouddha, que ce soit un phénomène matériel ou mental, il apparaît et disparaît immédiatement. Cependant, contrairement aux autres états mentaux, quand il disparaît il laisse le potentiel de donner des résultats dans l'esprit des êtres.

Même si nous ne savons pas où ce potentiel est stocké, quand les conditions sont favorables pour le kamma de donner des résultats, les résultats sont produits. Prenons l'exemple d'un pommier. Avant que les fruits soient sur l'arbre, nous ne pouvons pas dire où ils sont stockés : dans les racines, ou dans le tronc, ou dans les branches, ou dans les feuilles. Mais quand les conditions sont réunies, comme le soleil et l'eau, les fruits sont produits. Il en est de même avec le kamma qui a le potentiel de donner des résultats quand les conditions sont favorables.

Le kamma peut être bon ou mauvais. Lorsqu'il est bon, il produit de bons ou d'heureux résultats et quand il est mauvais, il produit de mauvais ou de douloureux résultats. Ceci est la loi du kamma découverte par le Bouddha. Il découvrit que certains êtres mouraient et reprenaient naissance dans une existence misérable parce qu'ils avaient un mauvais kamma de leur passé, et que d'autres avaient une renaissance heureuse en tant qu'êtres humains ou célestes parce qu'ils avaient un bon kamma de leur passé.

Il y a plusieurs sortes de kamma. Le kamma qui donne des résultats dans cette vie même, le kamma qui donne des résultats dans la future existence et le kamma qui donne des résultats de la troisième existence indéfiniment jusqu'à ce que la personne se libère de la ronde des naissances. Ces trois sortes de kamma s'éteignent quand ils n'ont pas l'occasion de donner des résultats pendant la durée impartie.

Cette compréhension de la loi du kamma nous enseigne que chacun est responsable de lui-même car si nous sommes heureux ou si nous souffrons c'est le résultat de notre kamma du passé. Tout ce qui est agréable dans notre vie est le résultat d'un bon kamma de notre passé, et toute notre souffrance est le résultat du mauvais kamma de notre passé. Nous ne pouvons par conséquent blâmer personne d'autre pour notre souffrance ou nos échecs dans cette vie. Si nous voulons accuser quelqu'un, nous pouvons accuser notre kamma.

Le kamma produit des résultats, et puisque nous créons nous-mêmes le kamma, nous sommes les seuls à créer les résultats qui seront produits. Nous sommes donc maîtres de notre futur. Nous pouvons modeler nos futures existences. Nous sommes libres, nous ne dépendons de personne pour avoir un bon futur parce que nous seuls pouvons créer notre futur.

Quand nous comprenons que nous sommes seuls responsables de notre souffrance ou de notre bonheur, nous savons que nous pouvons façonner notre futur afin d'obtenir le bonheur et non la souffrance. Si nous ne souhaitons pas de douloureux résultats, nous devons simplement éviter ce qui produira de douloureux résultats. La loi du kamma nous enseigne de nous abstenir de faire du mal, ce qui est nuisible à nous-mêmes et aux autres. Ainsi, nous pouvons améliorer notre vie dès à présent, et également nos vies futures.

Le Dalaï-lama dit qu'il est plus important de comprendre le kamma et comment il fonctionne plutôt que toute la philosophie du Mahayana sur la vacuité.

Chaque chose de notre vie présente est le résultat de notre passé, de ce que l'on a fait. Nous sommes responsables de ce qui nous arrive maintenant. Le monde est le champ de relations de causes et d'effets. Cela nous encourage à agir de façon à engendrer des effets qui nous seront bénéfiques plus tard. Le passé affecte le présent, les causes du passé engendrent notre présent.

Le bouddhisme enseigne l'équanimité par rapport aux événements de notre vie. La façon de répondre à ces événements aura des conséquences dans le présent et aussi dans le futur. En nous sentant responsables du moment présent, cela affecte nos comportements et leurs conséquences dans le futur. Nous donnons une orientation à notre vie en fonction des choix que nous faisons maintenant.Quand une personne renaît dans une autre vie, cette renaissance est le résultat de son kamma passé. Selon l'enseignement du Bouddha, il n'y a pas d'intervalle entre la mort et la renaissance. Une personne peut renaître à des milliers de kilomètres ; il y a des gens morts en Angleterre et qui ont repris naissance en Australie. Bien que la distance soit très grande, des milliers de kilomètres, il n'y a pas d'intervalle entre la mort et la renaissance. La renaissance suit immédiatement la mort, c'est le résultat du kamma du passé.


Si nous faisons preuve de gentillesse et de générosité, nous créons les causes pour recevoir de la gentillesse et de la générosité. Si nous manifestons de la colère et de l'hostilité nous créons les résultats : nous recevrons la colère et l'hostilité. Nous devons toujours être attentifs à la façon dont nous agissons dans le présent. Nous sommes responsables, nous en subirons les conséquences plus tard.

C'est notre intention, notre motivation qui sont importantes et produiront des résultats. Nous devons nous demander : quelle est mon intention quand je dis cela ? quand je fais cela ?

Chaque action est déterminée par une intention. Cela peut être de se protéger, d'obtenir quelque chose ou bien d'aider. L'intention est la graine qui donnera des fruits plus tard. Le pouvoir de l'attention, sati, nous permet de ne plus répondre de manière conditionnée en semant des graines d'avidité et de haine. Nous sommes conscients de ce qui est sans réagir et créer du kamma.

Puisque que le kamma donne des résultats, s’il y a du kamma, il y aura des résultats. Nous ne pouvons échapper aux conséquences du kamma créé dans le passé, à moins de devenir Bouddha ou Arahant.


La mort n'est qu'un moment de la vie, le dernier moment. En fait la disparition d'un moment et l'apparition d'un autre moment se produit même quand nous sommes vivants. Nous mourons et renaissons à chaque instant de notre vie. En réalité, cette vie-ci et la prochaine vie ne sont différentes que d'un instant. Le moment de la mort, nous l'appelons cette vie, le moment qui suit immédiatement la mort, nous l'appelons la nouvelle vie ou la prochaine vie, car nous utilisons des termes conventionnels. Mais la mort et la renaissance sont simplement un moment suivant un autre moment.

Par exemple une seconde après minuit le 31 décembre, nous disons que c'est un nouveau jour, un nouveau mois, une nouvelle année. Mais en fait il y a seulement une seconde de différence entre l'année précédente et la nouvelle année. Nous disons l'année dernière, l'année passée, mais en fait nous ne sommes qu'à une seconde de minuit. De la même façon, quand les êtres renaissent c'est seulement un instant après la mort.

L'apparition et la disparition des phénomènes physiques et mentaux se poursuivent jusqu'à ce que l'on devienne Arahant ou Bouddha et que l'on meurt. Jusqu'à ce moment, l'apparition et la disparition des phénomènes physiques et mentaux continuent. Mais qu'est-ce qui renaît ?

La personne qui renaît n'est ni la même personne, ni totalement une nouvelle personne. Au moment de la renaissance, le kamma produit un état d'esprit et quelques propriétés matérielles, et c'est cela que l'on appelle renaissance. L'esprit et la matière qui sont produits au moment de la renaissance ne sont pas des choses transférées de la vie précédente. En fait rien ne se déplace de cette vie vers la future existence. Cependant, les résultats des actes commis dans la précédente existence produiront des résultats dans le futur. Ils sont reliés par la loi de causes et d’effets.

Par exemple dans un collier ou dans un chapelet, il y a des perles. Ces perles sont différentes les unes des autres et sont distinctes aussi. Comme elles sont reliées par une ficelle, nous pensons qu'il y a une série de perles, mais en fait il n'y a que des perles individuelles. De la même façon, l'esprit et la matière sont nouveaux à chaque instant, apparaissant à chaque instant, mais il y a quelque chose comme un lien qui traverse la succession d'apparition d'esprit et de matière qui est la relation de cause et d'effet. Selon le Bouddha, chaque chose dans le monde est souffrance du fait de son caractère impermanent.

Pouvons-nous trouver quelque chose qui soit permanent dans le monde ?

Pouvons-nous trouver quelque chose qui apparaît seulement et ne disparaît pas ?

Rien ne dure continuellement, tout a une fin, simplement parce qu'il y a eu un début. Quand il y a un début, il y a une fin, c'est la loi de la nature, nous ne pouvons y échapper.

Nous sommes nés en tant qu'êtres humains, nous avons commencé à vivre, mais nous ne vivrons pas éternellement. Un jour nous mourons parce que ce sera la fin de notre vie. Quand il y a un début, il y a une fin et quelque chose qui a commencé et se terminera ne peut pas être permanente.

Le Bouddha dit « ce qui est impermanent est souffrance ». De même les cinq agrégats sont souffrance parce qu'ils sont impermanents. Il ne faut pas seulement chercher à comprendre les enseignements du Bouddha, il faut les mettre en pratique aussi. Ses enseignements sont comme des médicaments, ils ne sont efficaces que si on les prend. Nous pouvons avoir beaucoup de médicaments chez nous, mais si nous ne les prenons pas nous ne guérirons pas. C'est seulement en pratiquant que nous pourrons nous libérer de la souffrance et de toutes nos impuretés mentales. C'est pourquoi la pratique est si importante. C'est uniquement par la pratique que nous pourrons accomplir ce qui fut accompli par les Bouddhas et les Arahants.

En comprenant ses enseignements, nous comprenons que quel que soit le résultat du kamma, qu'il soit bon ou mauvais, il est en fait souffrance puisqu'il crée de nouvelles existences qui sont souffrance et prolonge notre cycle dans le Samsara.


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  PAROLES SAINTES ET DOCTRINES SCIENTIFIQUES

Quelles ont été les paroles du Bouddha ? Nous savons que ses discours, ses sermons, ses enseignements ont été immédiatement recueillis et transmis de mémoire. C'était à l'époque l'unique moyen pour pérenniser un texte, comme le furent, d'ailleurs, tous les textes et recueils anciens. Ce n'est qu'à l'époque du roi Ashoka Maurya (qui régna entre 274 et 232 avant J.-C.) que l'on procéda à un regroupement écrit de l'immense patrimoine littéraire bouddhique. Il est certain que celui qui voudrait connaître les textes canoniques bouddhiques (d'après les originaux ou d'après les traductions relativement fidèles qui en ont été faites) serait tout d'abord déconcerté : une qualité presque récurrente - exception faite de quelques livres qui proposent plutôt des aphorismes ou des quatrains est la répétitivité continuelle des phrases et des concepts qui laisse le lecteur ordinaire interdit, si ce n'est même agacé. Les phrases sont précisément répétées, parfois avec l'unique variante d'un ou deux termes à chaque alinéa, souvent sur une dizaine de pages. Ce style particulier est probablement dû au fait que les textes étaient psalmodiés rythmiquement tout au long de la nuit : une espèce de très long mantra hypnagogique.
En somme, nombre de ces textes, débarrassés des répétitions continuelles et allitératives, se réduiraient au maximum à leur dixième.
En tout état de cause, les textes du Bouddha parlent non seulement de l'enseignement de base et des instructions pour la "vie sainte du moine", mais aussi de science, de la constitution matérielle de l'Univers, avec des anticipations surprenantes des concepts premiers sur lesquels repose la valeur de la physique d'aujourd'hui. Nous lisons, par exemple, dans le Suttapitaka (sanskrit, Sürrapitaka), ces passages incroyablement actuels sur la matière et sur l'atome : "Tout est énergie ou manifestation d'énergie. Nulle énergie ne se perd. nulle énergie ne se crée... Tous les points de l'Univers sont mus par un courant continu : la plus infime parcelle de l'atome, les unités énergétiques des éléments, les systèmes planétaires... Les atomes se répètent et leur répétition sans fin crée les univers ; et l'Univers est une combinaison d'univers en miniature... L'Univers est une machine infinie composée de sphères immenses qui tournent en systèmes planétaires. Ces sphères sont constituées par des répétitions d'atomes : apparemment des sphères plus petites qui tournent au sein des atomes comme dans un système solaire, à une vitesse constante... Les particules constituées' par des charges électriques composent les atomes ; les atomes composent les matières ; les cellules composent les univers... Le principe qui meut les univers et les êtres est l'énergie, le phénomène physique le plus actif. L'énergie se déplace en vagues, de substance en substance. Rien ne peut se développer sans elle... Les éléments principaux sont des éléments qui se trouvent sur toutes les planètes. Ils sont quatre et au moins une partie d'entre eux se trouve toujours dans toutes les substances... La nature et la variété des substances sont déterminées par la quantité des particules d'éléments qui en constituent l'atome spécifique. L'agglomérat des atomes dans le vide constitue la matière... Il existe de grandes planètes et de petites planètes. Certaines sont plus grandes que la Terre, elles existent depuis bien plus longtemps et elle sont constituées de substances plus lourdes et qui ne sont plus soumises à un mouvement d'expansion... L'atome est une partie infinitésimale. Il contient nécessairement au moins une unité pour chacune des substances... II n'est pas besoin de diviser cette unité, mais si l'atonie était rompu, les unités se disperseraient selon un fractionnement ordonné. L'unité ainsi isolée se chargerait d'énergie en raison de sa fuite fulgurante, en se multipliant à une vitesse fantastique et en développant une force terrible dotée de 176 470 000 000-de rotations au millionième de seconde. Les unités se dispersent depuis les niasses dans tout l'Univers en créant un flux constant d'énergie... Quand l'atome est subdivisé dans les quatre parties qui le composent, les unités énergétiques divisées de l'atome deviennent chacune une force d'action... Outre les forces de charge composant l'atome, il en existe de plus subtiles, constituant les unités (le l'esprit qui sont des potentiels d'énergie et de mouvement."Il peut paraître extraordinaire que le Bouddha ait parlé d'atome et de scission nucléaire il y a 2 500 ans. Mais ce n'est pas tout. Il a également dit : "II existe un non-né, non-devenu, non-fait, non-composé ; et si cela n'existait pas, il n'y aurait pas de possibilité d'échapper à ce qui est né, devenu, fait, compose “ . Par la même loi de l'Univers en équilibre, ce qui est dans ce monde correspond à ce qui n'est pas dans un antimonde : le Bouddha est parvenu à pressentir l'existence de l'antimatière, théorie qui n'a été que récemment avancée par la physique occidentale et qui, actuellement en phase de développement, est considérée comme très importante pour les études scientifiques qui en dériveront. Cette théorie, empiriquement religieuse mais scientifique en substance, fut suivie par d'autres, éclairées par la physique d'aujourd'hui bien plus que ne l'ont fait les lourds commentaires des siècles passés : "De même qu'un chariot n'existe pas en lui-même - dit le Bouddha - mais est composé de divers éléments, ainsi rien n'existe en soi et par soi, mais tout est en rapport : l'Univers entier est en corrélation". Cette "théorie de la relativité" embrasse tout. l'âme elle-même est soumise à un changement continuel d'états. Notre connaissance subjective est soumise à ce que, de façon imprécise, perçoivent les sens ; le salut dépend de la voie que chacun de nous peut se tracer seul : "Comme un singe en fuite dans la forêt saisit une branche puis la lâche immédiatement après pour en saisir une autre, et puis en attrape encore une autre, ainsi ce que vous appelez esprit, pensée, connaissance se forme et se dissout continuellement." Et encore : "Celui qui saisit la dépendance causale saisit la vérité... et celui qui a compris, juge le sable et l'or de valeur égale. Le ciel et la paume de sa main sont, à ses yeux, identiques."

Extrait du livre Bouddha l'Eveillé ( Gabriele Mandel Khân)

SAMADHI
Invité


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