VERTIGE

Le poids du silence
Le temps qui passe
Le poids de l'absence
Le temps qui efface

Comme le vent balaie les traces
Ne laissant rien que désespoir
Le temps qui vole et passe
Sur les vestiges d'une histoire

Il n'y aura plus de rires
Il n'y aura plus de larmes
De souffle qu'on retient, de soupirs
Il n'y aura plus l'amour qui désarme

Ce qui nous reste, les souvenirs
La mémoire de nos instants passés
Les meilleurs, comme les pires
Puisqu'ils sont à jamais gravés

Des souvenirs comme des vagues
Qui viennent du cœur de l'océan
Des souvenirs, la pensée qui divague
Pour revivre les choses un instant

Des souvenirs qu'on réinvente parfois
Puisque le faux, le vrai, ne font plus qu'un
Le faux plus vrai que vrai parce qu'on y croit
Mensonges et vérités ne font plus qu'un

Il n'y aura plus de tourmente
Il n'y aura plus de pourquoi
Il n'y aura plus d'attente
Il n'y aura plus... TOI

Il n'y aura plus de lassitude
Il n'y aura plus de faux semblant
Plus de doute dans la solitude
Plus d'après, et plus d'avant

Il restera une douleur dissimulée
L'absence, le vertige du vide absolu
Un abîme que rien ne pourra jamais combler
Précipice, où sombreront nos amours dissolus

De vos écrits ... vrais ou faux ... il ressort surtout du désespoir, de la douleur et des regrets ....