Parachutiste...
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Parachutiste...
Tu avais juste dix-huit ans
Quand on t'a mis un béret rouge,
Quand on t'a dit : "Rentre dedans
Tout ce qui bouge."
C'est pas exprès qu' t'étais fasciste,
Parachutiste.
Alors, de combat en combat,
S'est formée ton intelligence.
Tu sais qu'il n'y a ici-bas
Que deux engeances :
Les gens bien et les terroristes,
Parachutiste
Puis on t'a donné des galons,
Héros de toutes les défaites
Pour toutes les bonnes actions
Que tu as faites.
Tu torturais en spécialiste,
Parachutiste.
Alors sont venus les honneurs,
Les décorations, les médailles
Pour chaque balle au fond d'un cœur,
Pour chaque entaille,
Pour chaque croix noire sur ta liste,
Parachutiste
Mais, malheureusement pour toi,
Bientôt se finira ta guerre :
Plus de tueries, plus de combats.
Que vas-tu faire ?
C'est fini le travail d'artiste,
Parachutiste.
C'est plus qu'un travail de nana
D'commander à ceux qui savent lire,
Surtout qu't'as appris avec moi
Ce que veut dire
Le mot " antimilitariste ",
Parachutiste.
T'as rien perdu de ton talent,
Tu rates pas une embuscade
Mais comme on n'tire pas vraiment,
Tu trouves ça fade.
C'est pt'êt pour ça qu't'as les yeux tristes,
Parachutiste.
Mais si t'es vraiment trop gêné
D'être payé à ne rien faire,
Tu peux toujours te recycler
Chez tes p'tits frères.
J'crois qu'on engage dans la Police,
Parachutiste.
Maxime Leforestier
Quand on t'a mis un béret rouge,
Quand on t'a dit : "Rentre dedans
Tout ce qui bouge."
C'est pas exprès qu' t'étais fasciste,
Parachutiste.
Alors, de combat en combat,
S'est formée ton intelligence.
Tu sais qu'il n'y a ici-bas
Que deux engeances :
Les gens bien et les terroristes,
Parachutiste
Puis on t'a donné des galons,
Héros de toutes les défaites
Pour toutes les bonnes actions
Que tu as faites.
Tu torturais en spécialiste,
Parachutiste.
Alors sont venus les honneurs,
Les décorations, les médailles
Pour chaque balle au fond d'un cœur,
Pour chaque entaille,
Pour chaque croix noire sur ta liste,
Parachutiste
Mais, malheureusement pour toi,
Bientôt se finira ta guerre :
Plus de tueries, plus de combats.
Que vas-tu faire ?
C'est fini le travail d'artiste,
Parachutiste.
C'est plus qu'un travail de nana
D'commander à ceux qui savent lire,
Surtout qu't'as appris avec moi
Ce que veut dire
Le mot " antimilitariste ",
Parachutiste.
T'as rien perdu de ton talent,
Tu rates pas une embuscade
Mais comme on n'tire pas vraiment,
Tu trouves ça fade.
C'est pt'êt pour ça qu't'as les yeux tristes,
Parachutiste.
Mais si t'es vraiment trop gêné
D'être payé à ne rien faire,
Tu peux toujours te recycler
Chez tes p'tits frères.
J'crois qu'on engage dans la Police,
Parachutiste.
Maxime Leforestier
MAX.- Invité
Re: Parachutiste...
Pour la mémoire de tous ceux qui sont morts pour que tu es la liberté de publier cela, je te dis merci.
Merci de nous montrer ce que tu es finalement...
Merci de nous montrer ce que tu es finalement...
flicaillon- Invité
Liberté
Pour que tu AIS ta liberté.. auxiliaire avoir Monsieur le donneur de leçon.. en voilà une niveau cours élémentaire.. AVOIR et ÊTRE
En ce qui concerne la Liberté.. la liberté c'est vivre comme on l'entend.. sans recevoir d'ordre et sans rendre de compte.. mais la liberté c'est aussi savoir ne pas faire de promesses et prendre des engagements solennels quand on est incapable de les honorer.. la liberté c'est être capable de penser par soi-même et choisir.. la liberté c'est d'assumer les choix qu'on fait, nos actes, nos paroles et nos pensées...
En ce qui concerne la Liberté.. la liberté c'est vivre comme on l'entend.. sans recevoir d'ordre et sans rendre de compte.. mais la liberté c'est aussi savoir ne pas faire de promesses et prendre des engagements solennels quand on est incapable de les honorer.. la liberté c'est être capable de penser par soi-même et choisir.. la liberté c'est d'assumer les choix qu'on fait, nos actes, nos paroles et nos pensées...
MAX.- Invité
L'ELOGE DE LA FATIGUE
Vous me dites, Monsieur, que j'ai mauvaise mine,
Qu'avec cette vie que je mène, je me ruine,
Que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer,
Vous me dites enfin que je suis fatigué.
Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m'en flatte.
J'ai tout de fatigué, la voix, le coeur, la rate,
Je m'endors épuisé, je me réveille las,
Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m'en soucie pas.
Ou quand je m'en soucie, je me ridiculise.
La fatigue souvent n'est qu'une vantardise.
On n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit !
Et quand cela serait, n'en a-t-on pas le droit ?
Je ne vous parle pas des sombres lassitudes,
Qu'on a lorsque le corps harassé d'habitude,
N'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons...
Lorsqu'on a fait de soi son unique horizon...
Lorsqu'on a rien à perdre, à vaincre, ou à
défendre...
Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ;
Elle fait le front lourd, l'oeil morne, le dos rond.
Et vous donne l'aspect d'un vivant moribond...
Mais se sentir plier sous le poids formidable
Des vies dont un beau jour on s'est fait
responsable,
Savoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses
mains,
Savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain,
Savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la
source,
Aider une existence à continuer sa course,
Et pour cela se battre à s'en user le coeur...
Cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur.
Et sûr qu'à chaque pas, à chaque assaut qu'on livre,
On va aider un être à vivre ou à survivre ;
Et sûr qu'on est le port et la route et le quai,
Où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ?
Ceux qui font de leur vie une belle aventure,
Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure,
Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
Parmi tant d'autres creux il passe inaperçu.
La fatigue, Monsieur, c'est un prix toujours juste,
C'est le prix d'une journée d'efforts et de luttes.
C'est le prix d'un labeur, d'un mur ou d'un exploit,
Non pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit.
C'est le prix d'un travail, d'une journée remplie,
C'est la preuve, Monsieur, qu'on marche avec la vie.
Quand je rentre la nuit et que ma maison dort,
J'écoute mes sommeils, et là, je me sens fort ;
Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance,
Et ma fatigue alors est une récompense.
Et vous me conseillez d'aller me reposer !
Mais si j'acceptais là, ce que vous me proposez,
Si j'abandonnais à votre douce intrigue...
Mais je mourrais, Monsieur, tristement... de
fatigue.
Robert Lamoureux
Qu'avec cette vie que je mène, je me ruine,
Que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer,
Vous me dites enfin que je suis fatigué.
Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m'en flatte.
J'ai tout de fatigué, la voix, le coeur, la rate,
Je m'endors épuisé, je me réveille las,
Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m'en soucie pas.
Ou quand je m'en soucie, je me ridiculise.
La fatigue souvent n'est qu'une vantardise.
On n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit !
Et quand cela serait, n'en a-t-on pas le droit ?
Je ne vous parle pas des sombres lassitudes,
Qu'on a lorsque le corps harassé d'habitude,
N'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons...
Lorsqu'on a fait de soi son unique horizon...
Lorsqu'on a rien à perdre, à vaincre, ou à
défendre...
Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ;
Elle fait le front lourd, l'oeil morne, le dos rond.
Et vous donne l'aspect d'un vivant moribond...
Mais se sentir plier sous le poids formidable
Des vies dont un beau jour on s'est fait
responsable,
Savoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses
mains,
Savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain,
Savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la
source,
Aider une existence à continuer sa course,
Et pour cela se battre à s'en user le coeur...
Cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur.
Et sûr qu'à chaque pas, à chaque assaut qu'on livre,
On va aider un être à vivre ou à survivre ;
Et sûr qu'on est le port et la route et le quai,
Où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ?
Ceux qui font de leur vie une belle aventure,
Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure,
Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
Parmi tant d'autres creux il passe inaperçu.
La fatigue, Monsieur, c'est un prix toujours juste,
C'est le prix d'une journée d'efforts et de luttes.
C'est le prix d'un labeur, d'un mur ou d'un exploit,
Non pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit.
C'est le prix d'un travail, d'une journée remplie,
C'est la preuve, Monsieur, qu'on marche avec la vie.
Quand je rentre la nuit et que ma maison dort,
J'écoute mes sommeils, et là, je me sens fort ;
Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance,
Et ma fatigue alors est une récompense.
Et vous me conseillez d'aller me reposer !
Mais si j'acceptais là, ce que vous me proposez,
Si j'abandonnais à votre douce intrigue...
Mais je mourrais, Monsieur, tristement... de
fatigue.
Robert Lamoureux
Moi- Invité
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