L' Arbre de Vie
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L' Arbre de Vie
Un après-midi d'automne, un homme, amoureux de la nature, se promène comme à son habitude, au hasard des sentiers des forêts et des prairies, se laissant guider par le chatoiement des couleurs de la belle saison.
Au détour d'un chemin, il s'arrête devant un arbre dont les splendeurs lui coupe le souffle ... il reste ébahi ... il n'en croit pas ses yeux ! mais quelle est donc cette merveille? lui,qui, toute sa vie durant fut passionné de botanique, s' intéressant à chaque nouvelle espèce rencontrée, s'appliquant à potasser chaque nouvelle parution relatant les dernières découvertes aux quatre coins de la planète !!! comment se fait-il que cet arbre lui soit totalement inconnu?
il reste estomaqué par tant de beauté, le sourire béat, remerciant la création de lui offrir un tel privilège.
Soudain, sans qu'il l'ait vu venir, un vieillard au dos vouté, fripé et raidi par les années, lui apparaît.
- Il est magnifique n'est-ce pas? dit le vieil homme.
- De ma vie, je n'ai jamais vu telle splendeur! je suis pourtant un spécialiste croyez moi!
- Je vous crois mon ami !
- Mais dites-moi, connaissez-vous son nom ? pouvez-vous l'identifier ? sauriez vous me dire de quelle espèce il s'agit ?
- Vous qui êtes un spécialiste, vous ne devinez pas ?
- Je n'en ai pas la moindre idée ! mais dites moi ! je vous en prie !
- Vous savez , c'est un arbre spécial ! un spécimen unique en son genre ! car il est la perfection et celui qui s'en approche lui doit le plus grand des respects ! voyez-vous c'est un arbre particulièrement fragile qui a besoin de la plus grande attention... il ne supporte pas la maltraitance ! d'ailleurs il va très mal ! malgré les apparences, il souffre énormément, il est presque à l'agonie ....
- Mais! il est pourtant si beau !
- Oui mon ami, mais en vérité, je vous le dis, il va peut-être bientôt disparaître ...
- Mais de quel mal est-il donc atteint ?
- Il souffre de la bêtise des hommes ! il souffre du manque d'amour et de la pollution environnante! la terre dans laquelle il pousse est polluée! l'air qu'il respire est pollué ! l' eau qu'il boit est polluée ! mais les hommes sont insensibles à son supplice comme ils sont insensibles à tout en général ! il n'y a qu'à les regarder vivre ! les hommes sont devenus fous ! ils se comportent comme si la nature leur appartenait ! quelle prétention ! quelle offense à la création ! regardez les ! ils pervertissent tout ce qu'ils touchent ! ils tuent tout autour d'eux et s'entretuent ! Ah ! les hommes de science que voila ! au nom du profit tout est permis ! leur convoitise est si grande ! leur soif de pouvoir sans limite et dépourvue de tout scrupule !
- Je sais. vous avez raison ! l' Homme a perdu la raison ! mon Dieu ! comme vous avez raison !!!
- Et l'arbre va mourir si les hommes ne changent pas !
- Mon Dieu ! quelle horreur ! mais, pardon,vous ne m'avez toujours pas dit ! quel est donc cet arbre ? et, Vous, qui êtes-vous?
- Vous savez qui je suis puisque vous m'avez nommé deux fois déjà ... quant à l'arbre ... et bien c'est l'Arbre de Vie mon ami !
Et le vieillard disparu, comme il était venu, s'évaporant comme par magie ...
L' homme resta là s'interrogeant : mais qui est ce vieillard ? je l'ai nommé deux fois ?
il tente alors de se remémorer la conversation de toute à l'heure ... puis soudain :
- Oh non ! ... c'est impossible !!!! .... Dieu ??? !!!!
Abasourdi par cette révélation, ne tenant plus sur ses jambes vacillantes, il va s'asseoir au pied de l'arbre . Le dos contre son tronc ... il est en transe ... il perçoit le flux de la sève qui irradie ... il entend le souffle de l'air qui fait s'agiter le feuillage dans les branches ... c'est comme de la musique ... il ferme les yeux et se laisse porter par la mélodie ... elle est si douce ! si enivrante ! et comme un enfant qu'on berce il finit par s'endormir .
Il est tout ensuqué deux heures plus tard quand il se réveille. La nuit s'approche et de gros nuages menaçants ont envahi le ciel.
" Il est plus que temps de rentrer ! "se dit-il. Puis soudain, cela lui revient ! l'arbre ! le vieil homme ! il se lève hâtivement pour regarder l'arbre ! l'Arbre de Vie ! mais il ne voit là qu'un chêne ! seulement un chêne ! il était adossé à un chêne !
- Mais alors ? ce n'était qu'un rêve !!!
Il reprend sa route, se remémorant sans cesse le fameux rêve pour ne pas oublier la beauté majestueuse de l'arbre .
Au moment de rentrer chez lui, lorsqu'il s'apprête à pousser la porte, son attention est retenue par une forme en mouvement qu'il distingue à peine dans la pénombre de la nuit déjà tombée. Il lui semble reconnaître le vieillard de toute à l'heure ! il va pour l'interpeller mais la silhouette a déjà disparu au coin de la rue ... il court à perdre haleine pour la rattraper mais, lorsqu'il arrive à l'embranchement des ruelles, il cherche en vain du regard ... pas de vieillard ! personne ! il cherche ! cours en tous sens mais ne voit personne, rien ! Alors il rentre chez lui, et se dit qu'il a du rêver et que son imagination lui joue des tours !
- OUI ! c' était sûrement un rêve !
pourtant, au fond de lui, un doute subsiste !
- Et si c'était bien vrai !?! si c'était réel !!! si ce n'était pas un rêve!!!!!!!
Au détour d'un chemin, il s'arrête devant un arbre dont les splendeurs lui coupe le souffle ... il reste ébahi ... il n'en croit pas ses yeux ! mais quelle est donc cette merveille? lui,qui, toute sa vie durant fut passionné de botanique, s' intéressant à chaque nouvelle espèce rencontrée, s'appliquant à potasser chaque nouvelle parution relatant les dernières découvertes aux quatre coins de la planète !!! comment se fait-il que cet arbre lui soit totalement inconnu?
il reste estomaqué par tant de beauté, le sourire béat, remerciant la création de lui offrir un tel privilège.
Soudain, sans qu'il l'ait vu venir, un vieillard au dos vouté, fripé et raidi par les années, lui apparaît.
- Il est magnifique n'est-ce pas? dit le vieil homme.
- De ma vie, je n'ai jamais vu telle splendeur! je suis pourtant un spécialiste croyez moi!
- Je vous crois mon ami !
- Mais dites-moi, connaissez-vous son nom ? pouvez-vous l'identifier ? sauriez vous me dire de quelle espèce il s'agit ?
- Vous qui êtes un spécialiste, vous ne devinez pas ?
- Je n'en ai pas la moindre idée ! mais dites moi ! je vous en prie !
- Vous savez , c'est un arbre spécial ! un spécimen unique en son genre ! car il est la perfection et celui qui s'en approche lui doit le plus grand des respects ! voyez-vous c'est un arbre particulièrement fragile qui a besoin de la plus grande attention... il ne supporte pas la maltraitance ! d'ailleurs il va très mal ! malgré les apparences, il souffre énormément, il est presque à l'agonie ....
- Mais! il est pourtant si beau !
- Oui mon ami, mais en vérité, je vous le dis, il va peut-être bientôt disparaître ...
- Mais de quel mal est-il donc atteint ?
- Il souffre de la bêtise des hommes ! il souffre du manque d'amour et de la pollution environnante! la terre dans laquelle il pousse est polluée! l'air qu'il respire est pollué ! l' eau qu'il boit est polluée ! mais les hommes sont insensibles à son supplice comme ils sont insensibles à tout en général ! il n'y a qu'à les regarder vivre ! les hommes sont devenus fous ! ils se comportent comme si la nature leur appartenait ! quelle prétention ! quelle offense à la création ! regardez les ! ils pervertissent tout ce qu'ils touchent ! ils tuent tout autour d'eux et s'entretuent ! Ah ! les hommes de science que voila ! au nom du profit tout est permis ! leur convoitise est si grande ! leur soif de pouvoir sans limite et dépourvue de tout scrupule !
- Je sais. vous avez raison ! l' Homme a perdu la raison ! mon Dieu ! comme vous avez raison !!!
- Et l'arbre va mourir si les hommes ne changent pas !
- Mon Dieu ! quelle horreur ! mais, pardon,vous ne m'avez toujours pas dit ! quel est donc cet arbre ? et, Vous, qui êtes-vous?
- Vous savez qui je suis puisque vous m'avez nommé deux fois déjà ... quant à l'arbre ... et bien c'est l'Arbre de Vie mon ami !
Et le vieillard disparu, comme il était venu, s'évaporant comme par magie ...
L' homme resta là s'interrogeant : mais qui est ce vieillard ? je l'ai nommé deux fois ?
il tente alors de se remémorer la conversation de toute à l'heure ... puis soudain :
- Oh non ! ... c'est impossible !!!! .... Dieu ??? !!!!
Abasourdi par cette révélation, ne tenant plus sur ses jambes vacillantes, il va s'asseoir au pied de l'arbre . Le dos contre son tronc ... il est en transe ... il perçoit le flux de la sève qui irradie ... il entend le souffle de l'air qui fait s'agiter le feuillage dans les branches ... c'est comme de la musique ... il ferme les yeux et se laisse porter par la mélodie ... elle est si douce ! si enivrante ! et comme un enfant qu'on berce il finit par s'endormir .
Il est tout ensuqué deux heures plus tard quand il se réveille. La nuit s'approche et de gros nuages menaçants ont envahi le ciel.
" Il est plus que temps de rentrer ! "se dit-il. Puis soudain, cela lui revient ! l'arbre ! le vieil homme ! il se lève hâtivement pour regarder l'arbre ! l'Arbre de Vie ! mais il ne voit là qu'un chêne ! seulement un chêne ! il était adossé à un chêne !
- Mais alors ? ce n'était qu'un rêve !!!
Il reprend sa route, se remémorant sans cesse le fameux rêve pour ne pas oublier la beauté majestueuse de l'arbre .
Au moment de rentrer chez lui, lorsqu'il s'apprête à pousser la porte, son attention est retenue par une forme en mouvement qu'il distingue à peine dans la pénombre de la nuit déjà tombée. Il lui semble reconnaître le vieillard de toute à l'heure ! il va pour l'interpeller mais la silhouette a déjà disparu au coin de la rue ... il court à perdre haleine pour la rattraper mais, lorsqu'il arrive à l'embranchement des ruelles, il cherche en vain du regard ... pas de vieillard ! personne ! il cherche ! cours en tous sens mais ne voit personne, rien ! Alors il rentre chez lui, et se dit qu'il a du rêver et que son imagination lui joue des tours !
- OUI ! c' était sûrement un rêve !
pourtant, au fond de lui, un doute subsiste !
- Et si c'était bien vrai !?! si c'était réel !!! si ce n'était pas un rêve!!!!!!!
Dernière édition par LINK le Ven 24 Déc - 15:57, édité 4 fois
L'ARBRE DE LINK…..le sapin de noel
L'ARBRE DE VIE …..
LINK, par cette allégorie, nous révèle
l’essence d’un monde éternel
il résout l’équation de notre univers
en une fractale multiplication de vers
La spirale magique, l’éveil spirituel
illuminent par delà la sphère virtuelle
Nos pauvres existences souterraines
et nos dérisoires angoisses humaines
Nous donnant le goût de l'infini
qui nous éloigne de l'enfer maudit
Du fond du cosmos montent les louanges
du chœur enjoué des amis et des anges
Qui nous chantent les mots intenses
de l’imaginaire du rêve et de la science
Dans une longue et belle palabre
sous le plus grand des arbres
Partageons la lumière de cet éclair unique
sous cet arbre de LINK mystique
Et que s’ouvre la porte des cieux
aux amis des muses et des dieux
LINK, par cette allégorie, nous révèle
l’essence d’un monde éternel
il résout l’équation de notre univers
en une fractale multiplication de vers
La spirale magique, l’éveil spirituel
illuminent par delà la sphère virtuelle
Nos pauvres existences souterraines
et nos dérisoires angoisses humaines
Nous donnant le goût de l'infini
qui nous éloigne de l'enfer maudit
Du fond du cosmos montent les louanges
du chœur enjoué des amis et des anges
Qui nous chantent les mots intenses
de l’imaginaire du rêve et de la science
Dans une longue et belle palabre
sous le plus grand des arbres
Partageons la lumière de cet éclair unique
sous cet arbre de LINK mystique
Et que s’ouvre la porte des cieux
aux amis des muses et des dieux
CARAIBES- Messages : 158
Re: L' Arbre de Vie
Le mot révèle la pensée dans toute sa clarté
trouver les mots, c'est faire de nos pensées des vérités
le silence n'est pas une sinécure
il garde nos pensées obscures
cantonnées dans l'ineffable et l'indicible
elles n'atteindront jamais leur cible
sans pensée les mots resteraient vains
la pensée précède toujours l'écrivain
l'écrivain avance pas à pas
achemine ses idées vers le trépas
dans le bruit et la musique des mots
il tricote et détricote à l'infini ses maux
pour échapper au néant, au vide oppressant
du silence éternel et terrifiant
langage, reflet indicible d'une conscience
d'un mental emprisonné dans le silence
mots, véhicules des vers et des pieds
nés dans la pensée et couchés sur le papier
passagers de nos profondes âmes
ils nous enchantent ou nous damnent
Venez danser au bal des mots
en habit de lumière ou en oripeaux
lisez ces mots écrits dans le lointain
sur le clavier d'un petit baladin
ils chantent et courent et crient
sur les foules qui pleurent et rient
emportés par l'ombre du vent
dans la nuit et le profond néant
les mots écrits selon la prosodique règle
dessinent dans l'azur comme l'aigle
des signes et arabesques infinies
en une longue et douce euphonie
avant de se poser impassibles
sur un forum devenu cible
les mots travaillés , les mots ciselés
sont pianotés modelés martelés
dans le suprême cliquetis
du clavier qui pianote et écrit
touches magiques créatrices du verbe
de la langue infinie, innocente et superbe
symphonie de cris indiscrets
langue de nos profonds secrets
chante à notre âme de vagabond
la douce mélopée des mots abscons
ainsi voilà posé le paradigme des mots
vecteurs des énigmes et des secrets neuronaux
trouver les mots, c'est faire de nos pensées des vérités
le silence n'est pas une sinécure
il garde nos pensées obscures
cantonnées dans l'ineffable et l'indicible
elles n'atteindront jamais leur cible
sans pensée les mots resteraient vains
la pensée précède toujours l'écrivain
l'écrivain avance pas à pas
achemine ses idées vers le trépas
dans le bruit et la musique des mots
il tricote et détricote à l'infini ses maux
pour échapper au néant, au vide oppressant
du silence éternel et terrifiant
langage, reflet indicible d'une conscience
d'un mental emprisonné dans le silence
mots, véhicules des vers et des pieds
nés dans la pensée et couchés sur le papier
passagers de nos profondes âmes
ils nous enchantent ou nous damnent
Venez danser au bal des mots
en habit de lumière ou en oripeaux
lisez ces mots écrits dans le lointain
sur le clavier d'un petit baladin
ils chantent et courent et crient
sur les foules qui pleurent et rient
emportés par l'ombre du vent
dans la nuit et le profond néant
les mots écrits selon la prosodique règle
dessinent dans l'azur comme l'aigle
des signes et arabesques infinies
en une longue et douce euphonie
avant de se poser impassibles
sur un forum devenu cible
les mots travaillés , les mots ciselés
sont pianotés modelés martelés
dans le suprême cliquetis
du clavier qui pianote et écrit
touches magiques créatrices du verbe
de la langue infinie, innocente et superbe
symphonie de cris indiscrets
langue de nos profonds secrets
chante à notre âme de vagabond
la douce mélopée des mots abscons
ainsi voilà posé le paradigme des mots
vecteurs des énigmes et des secrets neuronaux
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