au jardin des mots
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Re: au jardin des mots
La vérité si je mens !
Mes frères poètes ....ecce homo
laissez-moi vous dire à demi-mot
à mots couverts ou très normaux
vous, mes semblables , mes jumeaux
Vos paroles parfois me pénètrent
me brûlent et envahissent mon être
dans ces moments éphémères tissés
par un lien si ténu, un mot insensé
Dictés par la passion de l'écriture
nourris par tant de conjectures
les lointains me parlent souvent
dans l'ombre frissonnante du vent
L'espace d'un court instant
vos talents d'épistoliers
me feront peut être oublier
la morsure brûlante du temps
quant à ceux qui timidement se taisent
j'entends leur silence retentissant
crier leur ineffables sentiments
leur joie leur peine et leur malaise
Nul besoin de mots de silence ou de formalités
Pour lever le voile de la vérité
Pourfendre le secret de l’intimité
est simple affaire de perspicacité
C'est à la lumière de notre intériorité
Que s’illumine l’absolue réalité
des couleurs et des merveilles
qui en chacun de nous sommeillent
Notre aura, notre lumière intérieure
allument de puissants projecteurs
Qui ne sont que les rayons clairs et lisibles
de notre âme ineffable et indicible
Il suffit d’écouter les silences et de voir la couleur des mots
Pour discerner l’âme de la personne qui tient le pinceau
Mes frères poètes ....ecce homo
laissez-moi vous dire à demi-mot
à mots couverts ou très normaux
vous, mes semblables , mes jumeaux
Vos paroles parfois me pénètrent
me brûlent et envahissent mon être
dans ces moments éphémères tissés
par un lien si ténu, un mot insensé
Dictés par la passion de l'écriture
nourris par tant de conjectures
les lointains me parlent souvent
dans l'ombre frissonnante du vent
L'espace d'un court instant
vos talents d'épistoliers
me feront peut être oublier
la morsure brûlante du temps
quant à ceux qui timidement se taisent
j'entends leur silence retentissant
crier leur ineffables sentiments
leur joie leur peine et leur malaise
Nul besoin de mots de silence ou de formalités
Pour lever le voile de la vérité
Pourfendre le secret de l’intimité
est simple affaire de perspicacité
C'est à la lumière de notre intériorité
Que s’illumine l’absolue réalité
des couleurs et des merveilles
qui en chacun de nous sommeillent
Notre aura, notre lumière intérieure
allument de puissants projecteurs
Qui ne sont que les rayons clairs et lisibles
de notre âme ineffable et indicible
Il suffit d’écouter les silences et de voir la couleur des mots
Pour discerner l’âme de la personne qui tient le pinceau
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
Les mots ont des couleurs cher MALDOROR
Et les vôtres sont cousus de lettres d'or...
Et les vôtres sont cousus de lettres d'or...
Mizar- Invité
Re: au jardin des mots
Entendez le sens assourdissant des mots
Ecoutez le babillage adorable d'un marmot
Pour refaire le puzzle de la petite enfance
Pour briser la solitude et le mur du silence
C’est le langage de celui qui avance pas à pas
et achemine ses idées vers le trépas
celui qui recolle des bouts d’images du passé
pour enfin pouvoir avouer et afficher
laissez chanter la mélodie des mots
qui tricotent et détricotent à l'infini les maux
dans le chaos inaccessible du souvenir
et le temps qui ne cesse de s'enfuir
tenter d’échapper au néant, au vide oppressant
d'un silence éternel et terrifiant
jouer avec tous ces jolis mots qui dansent
dire par le langage, une présence ou une absence
refléter l'image indicible de la conscience
d'un mental emprisonné dans le silence
considérer alors la question existentielle
posée sur le langage et tout son potentiel :
Faut il se jeter dans un torrent de verbalisme
ou se murer dans un profond mutisme ?
faut il endiguer son intériorité, sa propension à la dispersion
dans un univers en irrémédiable expansion ?
Faut il tout dire, tout crier à la terre entière ?
ou vaut il mieux finalement s’abstenir , se taire
et laisser dans le creuset de son âme, fusionner
le vrai avec le rêve et se laisser impressionner
Par le cœur qui s'écrie
par Le lapsus-calami qui s'écrit
par Les souvenirs que l'on croyait endormis
dans le passé, et les adieux des amis
Malgré tout, la mémoire remonte en surface
et explose en pleine face
des tréfonds de l'âme d'un baladin
surgissent soudain les trésors de son jardin :
Un salmingondis de cris indiscrets
révélant ses profonds secrets
cachés dans un étrange réseau neuronal
comme une certitude , une vérité subliminale
Comment dire ses pensées , ses souvenirs
ses sentiments , ses haines ,ses désirs
sinon par la douce mélopée des mots abscons
qui nous invitent au voyage dans le secret jardin du vagabond
Ecoutez le babillage adorable d'un marmot
Pour refaire le puzzle de la petite enfance
Pour briser la solitude et le mur du silence
C’est le langage de celui qui avance pas à pas
et achemine ses idées vers le trépas
celui qui recolle des bouts d’images du passé
pour enfin pouvoir avouer et afficher
laissez chanter la mélodie des mots
qui tricotent et détricotent à l'infini les maux
dans le chaos inaccessible du souvenir
et le temps qui ne cesse de s'enfuir
tenter d’échapper au néant, au vide oppressant
d'un silence éternel et terrifiant
jouer avec tous ces jolis mots qui dansent
dire par le langage, une présence ou une absence
refléter l'image indicible de la conscience
d'un mental emprisonné dans le silence
considérer alors la question existentielle
posée sur le langage et tout son potentiel :
Faut il se jeter dans un torrent de verbalisme
ou se murer dans un profond mutisme ?
faut il endiguer son intériorité, sa propension à la dispersion
dans un univers en irrémédiable expansion ?
Faut il tout dire, tout crier à la terre entière ?
ou vaut il mieux finalement s’abstenir , se taire
et laisser dans le creuset de son âme, fusionner
le vrai avec le rêve et se laisser impressionner
Par le cœur qui s'écrie
par Le lapsus-calami qui s'écrit
par Les souvenirs que l'on croyait endormis
dans le passé, et les adieux des amis
Malgré tout, la mémoire remonte en surface
et explose en pleine face
des tréfonds de l'âme d'un baladin
surgissent soudain les trésors de son jardin :
Un salmingondis de cris indiscrets
révélant ses profonds secrets
cachés dans un étrange réseau neuronal
comme une certitude , une vérité subliminale
Comment dire ses pensées , ses souvenirs
ses sentiments , ses haines ,ses désirs
sinon par la douce mélopée des mots abscons
qui nous invitent au voyage dans le secret jardin du vagabond
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
Écoutez l’éternel discours du silence
ne vous dit-il rien ce profond silence ?
pourquoi vouloir à tout prix franchir le mur du silence
se payer de mots, pour meubler le silence ?
Observons une longue minute de silence
un instant méditatif et habillé de sens
pour entendre le bruissement de notre intérieur
en souvenir des amis, hélas , partis dans l’ailleurs
Les mots abscons s'emmêlent
les idées s'envolent pêle-mêle
dans le tumulte et la furie
tout devient cacophonie
La poésie et le sentimental
n'ont vocation qu'à l'ornemental
les mots restent lettres mortes
l'incompréhension frappe à ma porte
Pourquoi imposer un tel silence
pourquoi une telle invraisemblance
est-ce donc là votre dernière sentence
dans le bouillonnement et l'effervescence
Ce profond silence imposé fait peur
Il s’éternise des jours et des heures
ma déréliction atteint son paroxysme
les mots montrent la vie au travers d’un prisme
Le silence sera plus fort que la parole
il s’ exprimera comme un symbole
il hurlera en écho fortissimo
le silence aura le dernier mot !
Je ne veux plus qu’entendre le silence
Comme une douceur infinie , immense
C’est le nouveau visage de ma vie
il me sourit comme une paisible amie
Silence! conte moi des histoires extraordinaires
Je n’entends sur tes lèvres que les pieuses prières
qui me parlent de mes amis emportés par la mort
partis dans l’au delà, enlevés par le mauvais sort
J’entends la chanson de leurs âmes en pleurs
monter du fond des gouffres amers du malheur
silence! enveloppe moi dans ton linceul de lin
de la belle parole je suis devenu l'orphelin
Ô silence de mort , mon ennui et mon impuissance
tant de choses me sont révélées par ta prégnance
dans tes yeux d'argent je perçois tous tes mystères
mon cœur dans ton étau inexorablement se serre
Jamais le verbe dans son cortège de confusions et de tourments
n’exprimera le vide d'une existence qui nous ment
Euripide nous l’a fait savoir dans sa sagesse immense
« Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence »
ne vous dit-il rien ce profond silence ?
pourquoi vouloir à tout prix franchir le mur du silence
se payer de mots, pour meubler le silence ?
Observons une longue minute de silence
un instant méditatif et habillé de sens
pour entendre le bruissement de notre intérieur
en souvenir des amis, hélas , partis dans l’ailleurs
Les mots abscons s'emmêlent
les idées s'envolent pêle-mêle
dans le tumulte et la furie
tout devient cacophonie
La poésie et le sentimental
n'ont vocation qu'à l'ornemental
les mots restent lettres mortes
l'incompréhension frappe à ma porte
Pourquoi imposer un tel silence
pourquoi une telle invraisemblance
est-ce donc là votre dernière sentence
dans le bouillonnement et l'effervescence
Ce profond silence imposé fait peur
Il s’éternise des jours et des heures
ma déréliction atteint son paroxysme
les mots montrent la vie au travers d’un prisme
Le silence sera plus fort que la parole
il s’ exprimera comme un symbole
il hurlera en écho fortissimo
le silence aura le dernier mot !
Je ne veux plus qu’entendre le silence
Comme une douceur infinie , immense
C’est le nouveau visage de ma vie
il me sourit comme une paisible amie
Silence! conte moi des histoires extraordinaires
Je n’entends sur tes lèvres que les pieuses prières
qui me parlent de mes amis emportés par la mort
partis dans l’au delà, enlevés par le mauvais sort
J’entends la chanson de leurs âmes en pleurs
monter du fond des gouffres amers du malheur
silence! enveloppe moi dans ton linceul de lin
de la belle parole je suis devenu l'orphelin
Ô silence de mort , mon ennui et mon impuissance
tant de choses me sont révélées par ta prégnance
dans tes yeux d'argent je perçois tous tes mystères
mon cœur dans ton étau inexorablement se serre
Jamais le verbe dans son cortège de confusions et de tourments
n’exprimera le vide d'une existence qui nous ment
Euripide nous l’a fait savoir dans sa sagesse immense
« Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence »
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
mon précédent post orienté vers «l’ apologie du silence » appelait bien une réponse bijective prônant « la libération de la parole » …la voici donc :
[i]
Vous passez souvent sans me voir
sans même me dire bonsoir
vous m’écoutez sans me croire
alors que je vous compte les étoiles du ciel noir
J'ai tant de peine à conter jusqu’ à l’infini, il est si tard
vous me trouvez sûrement un peu vantard
mais avec l’espoir de revoir fleurir l’amour
j’ai l’énergie pour courir vers le point du jour
je lis bien des interrogations derrière votre regard noir
mais laissez moi encore un peu d’espoir
je vous en prie laissez moi encore y croire
les étoiles reviendront bien encore ce soir ?
La poésie ouvre la voie du désir,
vers le rêve , l'amour et le plaisir
l’élan vers l’infini empli de splendeurs invisibles
aide à fuir la prison d’un quotidien horrible
j’ai pris le risque de l'aventure verbale
ouvert les portes de la révélation abyssale
j’ai franchi cette indicible frontière
qui barre l’horizon des personnalités altières
Pour faire naître un désir de réponse
À mes illuminations célestes et absconses
J’ai pris par avance les devants
en rêvant tel le poète aux semelles de vent
La poésie secrète m’ entraîne
loin des profondeurs et des chaînes
vers un monde aimanté par l'écriture
l’art , la musique et la peinture
ami des poètes , dites moi vos errances
s’il vous plait , brisez les chaînes du silence
éloignez tout mutisme de votre attitude
ne me laissez pas en état d’obsédante incertitude
Vos énigmes m’intriguent et me fascinent
dans vos élans, je vous devine jusqu’à vos racines
mais il me restera toujours une attente interrogative
c’ est peut être celà l'essence même de la poésie
les mots, les vers, les rimes et les paroles fleuries
ne seraient elles qu’une absurdité qu’ une aporie
la lune blonde et les étoiles roses ne seraient pas éternelles ?
déréliction du poète accablé d’ignorance et poursuivi par ses chimères péronnelles
libérez la parole emprisonnée dans votre chair
ne laissez pas votre verbe y végéter en jachère
racontez moi vos contes et vos belles histoires
avant que nous nous disions définitivement…. « Au revoir » ![/i]
[i]
Vous passez souvent sans me voir
sans même me dire bonsoir
vous m’écoutez sans me croire
alors que je vous compte les étoiles du ciel noir
J'ai tant de peine à conter jusqu’ à l’infini, il est si tard
vous me trouvez sûrement un peu vantard
mais avec l’espoir de revoir fleurir l’amour
j’ai l’énergie pour courir vers le point du jour
je lis bien des interrogations derrière votre regard noir
mais laissez moi encore un peu d’espoir
je vous en prie laissez moi encore y croire
les étoiles reviendront bien encore ce soir ?
La poésie ouvre la voie du désir,
vers le rêve , l'amour et le plaisir
l’élan vers l’infini empli de splendeurs invisibles
aide à fuir la prison d’un quotidien horrible
j’ai pris le risque de l'aventure verbale
ouvert les portes de la révélation abyssale
j’ai franchi cette indicible frontière
qui barre l’horizon des personnalités altières
Pour faire naître un désir de réponse
À mes illuminations célestes et absconses
J’ai pris par avance les devants
en rêvant tel le poète aux semelles de vent
La poésie secrète m’ entraîne
loin des profondeurs et des chaînes
vers un monde aimanté par l'écriture
l’art , la musique et la peinture
ami des poètes , dites moi vos errances
s’il vous plait , brisez les chaînes du silence
éloignez tout mutisme de votre attitude
ne me laissez pas en état d’obsédante incertitude
Vos énigmes m’intriguent et me fascinent
dans vos élans, je vous devine jusqu’à vos racines
mais il me restera toujours une attente interrogative
c’ est peut être celà l'essence même de la poésie
les mots, les vers, les rimes et les paroles fleuries
ne seraient elles qu’une absurdité qu’ une aporie
la lune blonde et les étoiles roses ne seraient pas éternelles ?
déréliction du poète accablé d’ignorance et poursuivi par ses chimères péronnelles
libérez la parole emprisonnée dans votre chair
ne laissez pas votre verbe y végéter en jachère
racontez moi vos contes et vos belles histoires
avant que nous nous disions définitivement…. « Au revoir » ![/i]
MALDOROR- Messages : 467
Le MOT et la CHOSE
Madame quel est votre mot
Et sur le mot et sur la chose
On vous a dit souvent le mot
On vous a fait souvent la chose
Ainsi de la chose et du mot
Vous pouvez dire quelque chose
Et je gagerais que le mot
Vous plaît beaucoup moins que la chose
Pour moi voici quel est mon mot
Et sur le mot et sur la chose
J'avouerai que j'aime le mot
J'avouerai que j'aime la chose
Mais c'est la chose avec le mot
Mais c'est le mot avec la chose
Autrement la chose et le mot
A mes yeux seraient peu de chose
Je crois même en faveur du mot
Pouvoir ajouter quelque chose
Une chose qui donne au mot
Tout l'avantage sur la chose
C'est qu'on peut dire encore le mot
Alors qu'on ne fait plus la chose
Et pour peu que vaille le mot
Mon Dieu c'est toujours quelque chose
De là je conclus que le mot
Doit être mis avant la chose
Qu'il ne faut ajouter au mot
Qu'autant que l'on peut quelque chose
Et que pour le jour où le mot
Viendra seul hélas sans la chose
Il faut se réserver le mot
Pour se consoler de la chose
Pour vous je crois qu'avec le mot
Vous voyez toujours autre chose
Vous dites si gaiement le mot
Vous méritez si bien la chose
Que pour vous la chose et le mot
Doivent être la même chose
Et vous n'avez pas dit le mot
Qu'on est déjà prêt à la chose
Mais quand je vous dis que le mot
Doit être mis avant la chose
Vous devez me croire à ce mot
Bien peu connaisseur en la chose
Et bien voici mon dernier mot
Et sur le mot et sur la chose
Madame passez-moi le mot
Et je vous passerai la chose
Abbé de l’Attaignant
Et sur le mot et sur la chose
On vous a dit souvent le mot
On vous a fait souvent la chose
Ainsi de la chose et du mot
Vous pouvez dire quelque chose
Et je gagerais que le mot
Vous plaît beaucoup moins que la chose
Pour moi voici quel est mon mot
Et sur le mot et sur la chose
J'avouerai que j'aime le mot
J'avouerai que j'aime la chose
Mais c'est la chose avec le mot
Mais c'est le mot avec la chose
Autrement la chose et le mot
A mes yeux seraient peu de chose
Je crois même en faveur du mot
Pouvoir ajouter quelque chose
Une chose qui donne au mot
Tout l'avantage sur la chose
C'est qu'on peut dire encore le mot
Alors qu'on ne fait plus la chose
Et pour peu que vaille le mot
Mon Dieu c'est toujours quelque chose
De là je conclus que le mot
Doit être mis avant la chose
Qu'il ne faut ajouter au mot
Qu'autant que l'on peut quelque chose
Et que pour le jour où le mot
Viendra seul hélas sans la chose
Il faut se réserver le mot
Pour se consoler de la chose
Pour vous je crois qu'avec le mot
Vous voyez toujours autre chose
Vous dites si gaiement le mot
Vous méritez si bien la chose
Que pour vous la chose et le mot
Doivent être la même chose
Et vous n'avez pas dit le mot
Qu'on est déjà prêt à la chose
Mais quand je vous dis que le mot
Doit être mis avant la chose
Vous devez me croire à ce mot
Bien peu connaisseur en la chose
Et bien voici mon dernier mot
Et sur le mot et sur la chose
Madame passez-moi le mot
Et je vous passerai la chose
Abbé de l’Attaignant
l'abbé mol- Invité
Re: au jardin des mots
Il entend quelqu’un qui prononce son nom
Le doigt de Dieu lui montre un point vers l’horizon
Aussitôt, le poète s’élance au grand galop
Et si… il entreprenait la chevauchée de trop ?
Mais non , la peur lui est inconnue
sans hésiter il part dans les nues
la liberté et la curiosité hantent sa pensée
toute crainte, toute barrière semble effacée
Va poète, va , courage, en avant
envole toi dans le temps et le vent
file vers ton étoile et la grande ourse
traverse l’univers jusqu’à la source
Il remonte le temps avec aisance
en route il aperçoit quelques connaissances
Hubble, Einstein ,Planck, Newton, Galilée
Archimède, Kepler, Pythagore, Eratosthène et Ptolémée
Au bout de quelques ères et d’un certain temps
le souffle court et le cœur battant
il voit disparaître tout signe de civilisation
mais il ne perd ni le cap ni la raison
Il lui reste à parcourir 13 milliards d’années lumière
Pour enfin accéder aux sources de l’univers
il fonce entre les étoiles et les constellations
évitant trous noirs et inutiles distractions
La voie lactée n’est plus qu’une nébuleuse blanche
son énergie et son courage jamais ne flanchent
soudain il aperçoit son étoile magique
il hésite , s’ attendrir ,écouter ses suppliques ?
Hélas , le voyage est encore bien long
il doit poursuivre triste , mais avec aplomb
il ne doit pas musarder en chemin
au risque de ne plus connaître de lendemain
L’univers devient de plus en plus dense
D’étranges nouvelles particules alentours dansent
allez Poète, ………. allez continue tes efforts
n’oublie pas ,… tu dois rester obstiné et fort
Du fond de l’horizon monte un cri de naissance
le big-bang fait entendre le souffle primordial de l’existence
le voici plongé en plein centre de l’univers
un tout petit point extrême dans lequel il se perd
s’il n’est pas attiré par le cosmos, le poète
peut se faire voyageur au long cours
et comme Ulysse entreprendre un merveilleux voyage
en quittant son île pour aller visiter les lotophages
sans craindre les dévoreuses de jeunes marins
sans risque de rencontrer charybde, scylla et les monstres féminins
il échappe aux ombres des enfers tortueux
et s’en remet aux flammes d'hélios le lumineux
s’il regarde plus lion que la proue de son bateau
il peut tomber sous le charme d’une sublime calypso
mais il faudra défier les tours de la rusée Circé
cette magicienne envoutante à l'extrême beauté
il peut se jouer des embûches et des tempêtes
Soulevées par les délices de ses conquêtes
Au regard plus cruel que celui du cyclope
Qui se cache parfois dans ce monde interlope
Le poète a pour compagnes l'immortalité et de la démesure
Elles enrichissent et font grandir sa vraie nature
pour atteindre enfin la lumière éternelle
celle qui est invisible dans la vie réelle
Bien heureux le poète, comme Ulysse le nostalgique
Qui a pu fait le voyage initiatique
Et revenir plein de sagesse et raison
en sa juste place, dans son humble maison
le poète a fait le tour de son univers
vaillant cavalier, faiseur de vers
après avoir dépassé ses propres limites
comme l’enseigne l'histoire de ce mythe !
le poète a enfourché le destrier de l’inspiration
Il a survolé plaines et vallons
Sous les rayons des astres et de la lune
Dans la clarté de ses pensées et de la nuit brune
Dans sa chevauchée vers l’imaginaire
D’une manière cavalière ou débonnaire
Il nous dit l’allégorie de la pensée
par la légèreté de la plume cadensée
Dans l’ espace illimité se cache l’absolue vérité spirituelle
Sans doute en un point donné du firmament intellectuel
Pour y accéder l’ errant impénitent parcourt le réel
Porté par la force de sa pensée qui lui donne des ailes
après avoir percé les secrets de l’univers de part en part
le tour de l’infini enfin bouclé , le voici revenu à son point de départ
D’instinct il a compris l’impossibilité absolue
De résoudre une énigme qui ne sera jamais résolue
le poète a tout de même fait le tour de l’univers
vaillant cavalier, faiseur de vers, fier Gullivert
il a terminé son odyssée, dépassé ses propres limites
comme nous l’enseigne l'histoire des mythes !
le poète est aussi hollandais volant, frêle esquif
nef en péril à la dérive , perdu dans les récifs,
affrontant l’orage la tempête et les vents
et baigné à l’infini de mer et de firmament
son mat pointé vers le ciel
couleur d’ambre et de miel
défie les embruns et les averses
les ouragans et les sirènes perverses
sa voile blanche, peau de chagrin
claque et vibre dans les embruns
de la base à l ‘embout du tangon
comme un signe de chiffon
ô vielle carcasse ,rafiot branlant
tu grinces tu gémis , sage indolent
tu roules et tangues sur la houle
ô petit bouchon danseur loin des foules
des esprits chagrins agitent tes nuits
des spectres informes te frôlent sans bruit
arrière fantômes sirènes ou ectoplasmes
venus des abysses pour nourrir tes fantasmes
ton sillage à peine creusé par l’étrave
se referme sur le tombeau des épaves
l’écume blanche soulevée par ta quille
déjà se noie dans la mer qui brille
tu creuses inlassablement l’océan immense
qui referme aussitôt ses plaies et ses souffrances
Ainsi en va-t-il de même pour les poèmes
Écrits pour tous ceux que l’on aime
Le poète fouille la jungle des sentiments
sans chercher d'atermoiement
Il sillonne les méandres de la mémoire
et plonge dans l'abîme de l'existence noire
Il s’ immisce souvent dans l'intimité
et dépasse allègrement le cap de la timidité
Il est si incompréhensible aux autres
quand de la folie il se fait l’apôtre
ses mots se perdrent au fond de l’abîme
épaves, oubliées , Ô dérisoires rimes !
l’ intrépide assaillant des cîmes du silence
rejoint l'infini des neiges éblouies de l’existance
oui un jour il lui faut bien redescendre
sur le plancher des vaches qui rient
loin du walhalla paradisiaque des walkyries
pas de quoi en faire un fromage à la cendre
allez poète ébloui par les mythes et le soleil
retourne vite dans ton antre froide et sombre
redeviens Hombre ignorant parmi les ombres
et retrouve tes semblables qui sommeillent !
Le doigt de Dieu lui montre un point vers l’horizon
Aussitôt, le poète s’élance au grand galop
Et si… il entreprenait la chevauchée de trop ?
Mais non , la peur lui est inconnue
sans hésiter il part dans les nues
la liberté et la curiosité hantent sa pensée
toute crainte, toute barrière semble effacée
Va poète, va , courage, en avant
envole toi dans le temps et le vent
file vers ton étoile et la grande ourse
traverse l’univers jusqu’à la source
Il remonte le temps avec aisance
en route il aperçoit quelques connaissances
Hubble, Einstein ,Planck, Newton, Galilée
Archimède, Kepler, Pythagore, Eratosthène et Ptolémée
Au bout de quelques ères et d’un certain temps
le souffle court et le cœur battant
il voit disparaître tout signe de civilisation
mais il ne perd ni le cap ni la raison
Il lui reste à parcourir 13 milliards d’années lumière
Pour enfin accéder aux sources de l’univers
il fonce entre les étoiles et les constellations
évitant trous noirs et inutiles distractions
La voie lactée n’est plus qu’une nébuleuse blanche
son énergie et son courage jamais ne flanchent
soudain il aperçoit son étoile magique
il hésite , s’ attendrir ,écouter ses suppliques ?
Hélas , le voyage est encore bien long
il doit poursuivre triste , mais avec aplomb
il ne doit pas musarder en chemin
au risque de ne plus connaître de lendemain
L’univers devient de plus en plus dense
D’étranges nouvelles particules alentours dansent
allez Poète, ………. allez continue tes efforts
n’oublie pas ,… tu dois rester obstiné et fort
Du fond de l’horizon monte un cri de naissance
le big-bang fait entendre le souffle primordial de l’existence
le voici plongé en plein centre de l’univers
un tout petit point extrême dans lequel il se perd
s’il n’est pas attiré par le cosmos, le poète
peut se faire voyageur au long cours
et comme Ulysse entreprendre un merveilleux voyage
en quittant son île pour aller visiter les lotophages
sans craindre les dévoreuses de jeunes marins
sans risque de rencontrer charybde, scylla et les monstres féminins
il échappe aux ombres des enfers tortueux
et s’en remet aux flammes d'hélios le lumineux
s’il regarde plus lion que la proue de son bateau
il peut tomber sous le charme d’une sublime calypso
mais il faudra défier les tours de la rusée Circé
cette magicienne envoutante à l'extrême beauté
il peut se jouer des embûches et des tempêtes
Soulevées par les délices de ses conquêtes
Au regard plus cruel que celui du cyclope
Qui se cache parfois dans ce monde interlope
Le poète a pour compagnes l'immortalité et de la démesure
Elles enrichissent et font grandir sa vraie nature
pour atteindre enfin la lumière éternelle
celle qui est invisible dans la vie réelle
Bien heureux le poète, comme Ulysse le nostalgique
Qui a pu fait le voyage initiatique
Et revenir plein de sagesse et raison
en sa juste place, dans son humble maison
le poète a fait le tour de son univers
vaillant cavalier, faiseur de vers
après avoir dépassé ses propres limites
comme l’enseigne l'histoire de ce mythe !
le poète a enfourché le destrier de l’inspiration
Il a survolé plaines et vallons
Sous les rayons des astres et de la lune
Dans la clarté de ses pensées et de la nuit brune
Dans sa chevauchée vers l’imaginaire
D’une manière cavalière ou débonnaire
Il nous dit l’allégorie de la pensée
par la légèreté de la plume cadensée
Dans l’ espace illimité se cache l’absolue vérité spirituelle
Sans doute en un point donné du firmament intellectuel
Pour y accéder l’ errant impénitent parcourt le réel
Porté par la force de sa pensée qui lui donne des ailes
après avoir percé les secrets de l’univers de part en part
le tour de l’infini enfin bouclé , le voici revenu à son point de départ
D’instinct il a compris l’impossibilité absolue
De résoudre une énigme qui ne sera jamais résolue
le poète a tout de même fait le tour de l’univers
vaillant cavalier, faiseur de vers, fier Gullivert
il a terminé son odyssée, dépassé ses propres limites
comme nous l’enseigne l'histoire des mythes !
le poète est aussi hollandais volant, frêle esquif
nef en péril à la dérive , perdu dans les récifs,
affrontant l’orage la tempête et les vents
et baigné à l’infini de mer et de firmament
son mat pointé vers le ciel
couleur d’ambre et de miel
défie les embruns et les averses
les ouragans et les sirènes perverses
sa voile blanche, peau de chagrin
claque et vibre dans les embruns
de la base à l ‘embout du tangon
comme un signe de chiffon
ô vielle carcasse ,rafiot branlant
tu grinces tu gémis , sage indolent
tu roules et tangues sur la houle
ô petit bouchon danseur loin des foules
des esprits chagrins agitent tes nuits
des spectres informes te frôlent sans bruit
arrière fantômes sirènes ou ectoplasmes
venus des abysses pour nourrir tes fantasmes
ton sillage à peine creusé par l’étrave
se referme sur le tombeau des épaves
l’écume blanche soulevée par ta quille
déjà se noie dans la mer qui brille
tu creuses inlassablement l’océan immense
qui referme aussitôt ses plaies et ses souffrances
Ainsi en va-t-il de même pour les poèmes
Écrits pour tous ceux que l’on aime
Le poète fouille la jungle des sentiments
sans chercher d'atermoiement
Il sillonne les méandres de la mémoire
et plonge dans l'abîme de l'existence noire
Il s’ immisce souvent dans l'intimité
et dépasse allègrement le cap de la timidité
Il est si incompréhensible aux autres
quand de la folie il se fait l’apôtre
ses mots se perdrent au fond de l’abîme
épaves, oubliées , Ô dérisoires rimes !
l’ intrépide assaillant des cîmes du silence
rejoint l'infini des neiges éblouies de l’existance
oui un jour il lui faut bien redescendre
sur le plancher des vaches qui rient
loin du walhalla paradisiaque des walkyries
pas de quoi en faire un fromage à la cendre
allez poète ébloui par les mythes et le soleil
retourne vite dans ton antre froide et sombre
redeviens Hombre ignorant parmi les ombres
et retrouve tes semblables qui sommeillent !
MALDOROR- Messages : 467
Le Rêve inachevé
Je suis parti pour aller au bout de mon rêve
chemin faisant j’ai rencontré bien des situations
en succombant parfois à quelques coupables tentations
mais je ne me suis accordé aucune coupable trève
Dans la nuit de Walpurnis j’ai dansé avec les sorcières
Salomé m’a ouvert la porte des étoiles
après une magnifique danse des sept voiles
et je suis reparti dans la nuit des temps, sans revenir en arrière
Tant de sirènes m’ont chanté de si douces mélodies
je me suis baigné dans les contes et les poèmes
en attendant l’arrivée du petits matin blème
j’ai traversé les tempêtes et les nuits de folie
Sans doute, plus souvent qu’à mon tour
ai-je même dépassé les limites du délire
sous la caresse des doigts d’une belle sur ma lyre
je me suis brûlé les ailes aux flammes de l’amour
Je me suis laissé porter sur des tapis volants
j’ai croisé des regards profonds aux yeux enchanteurs
je m’y suis noyé avec sensualité et ferveur
je me suis glissé dans les délices des parfums de l’orient
j’ai parfois pleuré à la fin d’une histoire navrante
j’ai gravi des glaciers aux neiges éblouies
dans les nuits bleues j’ai aperçu des images inouïes
j’ai bâti des châteaux plein d’espérances enivrantes
Dites moi, suis je encore loin du nirvana, du graal, de ces mythes ?
existe-il des moyens de transport plus efficaces
que mon frêle esprit, qui sans cesse sur la dure réalité se fracasse
dois je encore essayer, tenter de dépasser mes propres limites
Tant de mirages ,d’utopies, d’illusions
tant de noir mélangé à l’orgueil et à la vanité
tant d’obscurité étreignant le cœur de l’humanité
tant d’itinéraires sans destination, sans raison
Je voulais tout savoir , j’ai si peu connu
je suis condamné au supplice de Tantale
pourquoi la mélancolie en moi toujours s’installe
et enfin, pourquoi au monde suis-je venu ?
chemin faisant j’ai rencontré bien des situations
en succombant parfois à quelques coupables tentations
mais je ne me suis accordé aucune coupable trève
Dans la nuit de Walpurnis j’ai dansé avec les sorcières
Salomé m’a ouvert la porte des étoiles
après une magnifique danse des sept voiles
et je suis reparti dans la nuit des temps, sans revenir en arrière
Tant de sirènes m’ont chanté de si douces mélodies
je me suis baigné dans les contes et les poèmes
en attendant l’arrivée du petits matin blème
j’ai traversé les tempêtes et les nuits de folie
Sans doute, plus souvent qu’à mon tour
ai-je même dépassé les limites du délire
sous la caresse des doigts d’une belle sur ma lyre
je me suis brûlé les ailes aux flammes de l’amour
Je me suis laissé porter sur des tapis volants
j’ai croisé des regards profonds aux yeux enchanteurs
je m’y suis noyé avec sensualité et ferveur
je me suis glissé dans les délices des parfums de l’orient
j’ai parfois pleuré à la fin d’une histoire navrante
j’ai gravi des glaciers aux neiges éblouies
dans les nuits bleues j’ai aperçu des images inouïes
j’ai bâti des châteaux plein d’espérances enivrantes
Dites moi, suis je encore loin du nirvana, du graal, de ces mythes ?
existe-il des moyens de transport plus efficaces
que mon frêle esprit, qui sans cesse sur la dure réalité se fracasse
dois je encore essayer, tenter de dépasser mes propres limites
Tant de mirages ,d’utopies, d’illusions
tant de noir mélangé à l’orgueil et à la vanité
tant d’obscurité étreignant le cœur de l’humanité
tant d’itinéraires sans destination, sans raison
Je voulais tout savoir , j’ai si peu connu
je suis condamné au supplice de Tantale
pourquoi la mélancolie en moi toujours s’installe
et enfin, pourquoi au monde suis-je venu ?
MALDOROR- Messages : 467
CHUT !
Le silence évite d'alourdir, de subir, de médire
et aussi d'attiser d'inutiles ires
je le laisse sans coup férir
s'exprimer et même sourire
Il crie son immense désespoir aux cieux
quand résonne l'écho d'un au-revoir, d'un adieu
Narcisse pour se voir plus beau
se noie dans un miroir d'eau
L'incorrigible nymphe ECHO
aura toujours le dernier mot
sauf à user du silence comme dialectique
et n’avoir que l'aphasie pour tout viatique
Je vous offre ce modeste trésor
un silence en or qui endort
un silence lourd comme le plomb
sous ma plume qui s'interrompt
J’adopte la plus docte des attitudes
celle du silence de la plénitude
la plénitude immense du silence
efface et dépasse toutes les truculences
et aussi d'attiser d'inutiles ires
je le laisse sans coup férir
s'exprimer et même sourire
Il crie son immense désespoir aux cieux
quand résonne l'écho d'un au-revoir, d'un adieu
Narcisse pour se voir plus beau
se noie dans un miroir d'eau
L'incorrigible nymphe ECHO
aura toujours le dernier mot
sauf à user du silence comme dialectique
et n’avoir que l'aphasie pour tout viatique
Je vous offre ce modeste trésor
un silence en or qui endort
un silence lourd comme le plomb
sous ma plume qui s'interrompt
J’adopte la plus docte des attitudes
celle du silence de la plénitude
la plénitude immense du silence
efface et dépasse toutes les truculences
MALDOROR- Messages : 467
chronos svp , encore un instant !
Chronos prend tout son temps
Le temps c’est son bien, il lui appartient
Sur son métier, il exerce son art en habile tisserand
les fils de nos destins sont tenus entre les doigts du jeune titan !
Chronos , maître incontestable du temps sempiternel
Tourne, tourne inlassablement la manivelle
De la roue de nos réussites et de nos infortunes
Chronos dévore ses enfants et les secondes unes à unes
La meule du temps écrase le grain de nos vies sauvages
Pour en extraire de la poussière d’étoiles qui voyage
Dans l’espace infini, à la rencontre de quelque improbable galaxie
Là où peut être une autre vie connait enfin l’ataraxie
Le temps triture, façonne, modèle ,broie et efface
nos aventures, nos empreintes et nos traces
chronos noue , coupe et raccommode en tisserand persévérant
Les fils de nos vies , et à nos questions ,il reste toujours indifférent :
Chronos qu’as-tu fait de nos heures d'ivresse
Disparues enfuies à jamais à toute vitesse ?
Chronos où as-tu emporté les élans de ma jeunesse
Qu’est devenue l’ âme de mes amis injustement envoyés ad patres ?
Le temps inexorablement dévore et engloutit
L’éternelle succession des jours et des nuits
Parfois ,Kairos heureusement , croise notre chemin avant le dernier requiem
Alors saisissons sa main opportune et savourons l’instant , Carpe diem, Carpe diem !
Le temps c’est son bien, il lui appartient
Sur son métier, il exerce son art en habile tisserand
les fils de nos destins sont tenus entre les doigts du jeune titan !
Chronos , maître incontestable du temps sempiternel
Tourne, tourne inlassablement la manivelle
De la roue de nos réussites et de nos infortunes
Chronos dévore ses enfants et les secondes unes à unes
La meule du temps écrase le grain de nos vies sauvages
Pour en extraire de la poussière d’étoiles qui voyage
Dans l’espace infini, à la rencontre de quelque improbable galaxie
Là où peut être une autre vie connait enfin l’ataraxie
Le temps triture, façonne, modèle ,broie et efface
nos aventures, nos empreintes et nos traces
chronos noue , coupe et raccommode en tisserand persévérant
Les fils de nos vies , et à nos questions ,il reste toujours indifférent :
Chronos qu’as-tu fait de nos heures d'ivresse
Disparues enfuies à jamais à toute vitesse ?
Chronos où as-tu emporté les élans de ma jeunesse
Qu’est devenue l’ âme de mes amis injustement envoyés ad patres ?
Le temps inexorablement dévore et engloutit
L’éternelle succession des jours et des nuits
Parfois ,Kairos heureusement , croise notre chemin avant le dernier requiem
Alors saisissons sa main opportune et savourons l’instant , Carpe diem, Carpe diem !
MALDOROR- Messages : 467
La trinité...
La trinité, Chronos, Kairos, le Tisserand
Celles des gens bienpensants et forts clairvoyants
Les autres aucun signe, ils ne comprennent
Le monde leur a occulté l’ère musicienne.
Chronos bat le tempo au son de son sablier
Sans le moindre écart, le conservant régulier.
Même le chef d’orchestre se plie à son jeu,
Il est celui qui domine hommes et dieux.
Le Tisserand, impuissant devant son ainé
Tente au mieux de noués les fils « destinée »
Sa vision si vaste englobe l’univers
Son ouvrage est beau, jamais il n’est de travers.
Quel ennui de suivre un tracé pré établi !...
Le troisième n’est pas encore entré dans la partie.
Kairos observe avant de prendre son envol
Agencer les trames reste son monopole.
Cependant, des paramètres sont indéfinis :
La perception de l’instant et son ressenti
Par les hommes chanceux de tant d’égards divins
Sans audace de leur part, son labeur est vain.
Un unique chemin pour un seul objectif
Aucune ouverture, un futur restrictif.
Disposer de nos cinq sens est déjà un exploit
Mais mieux ; les enrichir par ce qu’il nous octroie…
Palsambleu, pour une fois ayez le courage
Le temps est compté, aidez à monter l’ouvrage.
Au-delà de vos complexes et des peurs intimes
Votre esprit réveillé tendra vers le sublime.
Ne pas négliger, le duo Tisserand et kairos
Avant la note ultime de Chronos.
Celles des gens bienpensants et forts clairvoyants
Les autres aucun signe, ils ne comprennent
Le monde leur a occulté l’ère musicienne.
Chronos bat le tempo au son de son sablier
Sans le moindre écart, le conservant régulier.
Même le chef d’orchestre se plie à son jeu,
Il est celui qui domine hommes et dieux.
Le Tisserand, impuissant devant son ainé
Tente au mieux de noués les fils « destinée »
Sa vision si vaste englobe l’univers
Son ouvrage est beau, jamais il n’est de travers.
Quel ennui de suivre un tracé pré établi !...
Le troisième n’est pas encore entré dans la partie.
Kairos observe avant de prendre son envol
Agencer les trames reste son monopole.
Cependant, des paramètres sont indéfinis :
La perception de l’instant et son ressenti
Par les hommes chanceux de tant d’égards divins
Sans audace de leur part, son labeur est vain.
Un unique chemin pour un seul objectif
Aucune ouverture, un futur restrictif.
Disposer de nos cinq sens est déjà un exploit
Mais mieux ; les enrichir par ce qu’il nous octroie…
Palsambleu, pour une fois ayez le courage
Le temps est compté, aidez à monter l’ouvrage.
Au-delà de vos complexes et des peurs intimes
Votre esprit réveillé tendra vers le sublime.
Ne pas négliger, le duo Tisserand et kairos
Avant la note ultime de Chronos.
V.V- Invité
Re: au jardin des mots
Palsambleu , comme les cieux deviennent si bleus
sous le souffle inspiré de votre imagination… sacrebleu
les mots sont si dérisoires pour exprimer les sentiments
ce qui compte vraiment c’est le souffle que l’on y entend
Votre expiration chasse les chagrins qui troublent mon azur
et votre inspiration a , ma foi, une bien fort belle allure !
la respiration ,le rythme, les silences, la musique de vos mots
en disent tellement plus long que les incantations des dévots
De l’audace me demandez vous ! vous n’imaginez pas combien il m’en faut
avant de subir le coup ultime donné par la camarde avec sa vilaine faux
la traversée du désert jusqu’à l’instant sublime, la terre promise
sera longue , pénible aurais-je l’énergie, les élans de la foi de Moïse ?
Je veux bien encore espérer que le bâton d’Aaron
refleurira , « s’amandera » et que nous cueillerons
les fleurs et les amandes de la vie avec passion
en harmonisant ,les souffles chauds de nos respirations
sous le souffle inspiré de votre imagination… sacrebleu
les mots sont si dérisoires pour exprimer les sentiments
ce qui compte vraiment c’est le souffle que l’on y entend
Votre expiration chasse les chagrins qui troublent mon azur
et votre inspiration a , ma foi, une bien fort belle allure !
la respiration ,le rythme, les silences, la musique de vos mots
en disent tellement plus long que les incantations des dévots
De l’audace me demandez vous ! vous n’imaginez pas combien il m’en faut
avant de subir le coup ultime donné par la camarde avec sa vilaine faux
la traversée du désert jusqu’à l’instant sublime, la terre promise
sera longue , pénible aurais-je l’énergie, les élans de la foi de Moïse ?
Je veux bien encore espérer que le bâton d’Aaron
refleurira , « s’amandera » et que nous cueillerons
les fleurs et les amandes de la vie avec passion
en harmonisant ,les souffles chauds de nos respirations
MALDOROR- Messages : 467
Un écho...
Nos plans vibratoires résonnent au diapason
Dès le premier contact, atomes et électrons
De conserve se sont élevés d’un niveau
Provoquant une belle excitation du chaos.
Une onde similaire nous a parcourus
Retranscrite en équation à deux inconnues.
A nous de lever le voile de ce mystère
Alors travaillons sur ce problème millénaire.
Abandonnant un instant, le côté physique,
Pour un aparté, un peu plus homérique.
Si Calliope, la muse était votre marraine
Pour moi Hermès Trismégiste était mon mécène.
Un de leurs points communs ; la belle Mnémosyne.
La mère pour l’une, pour le dieu son héroïne ;
La preuve, son tout premier chant la célèbre
Avec la moira comme amie, plus besoin d’algèbre.
Alors sans l’algèbre, plus aucune inconnue.
Le tracé simplifié devient une avenue,
A nous de l’emprunter, kairos l’a signalée
Attention pourtant à ne pas nous égarer.
Pourquoi la suivre jusqu’à la terre promise
Et oublier les deux palmiers servant de balise
De cet oasis, nous créerons notre jardin,
Sans toit, juste la voûte pour vivre sereins.
L’écho perpétuel, de « il faut que je vous vois »
Dès le premier contact, atomes et électrons
De conserve se sont élevés d’un niveau
Provoquant une belle excitation du chaos.
Une onde similaire nous a parcourus
Retranscrite en équation à deux inconnues.
A nous de lever le voile de ce mystère
Alors travaillons sur ce problème millénaire.
Abandonnant un instant, le côté physique,
Pour un aparté, un peu plus homérique.
Si Calliope, la muse était votre marraine
Pour moi Hermès Trismégiste était mon mécène.
Un de leurs points communs ; la belle Mnémosyne.
La mère pour l’une, pour le dieu son héroïne ;
La preuve, son tout premier chant la célèbre
Avec la moira comme amie, plus besoin d’algèbre.
Alors sans l’algèbre, plus aucune inconnue.
Le tracé simplifié devient une avenue,
A nous de l’emprunter, kairos l’a signalée
Attention pourtant à ne pas nous égarer.
Pourquoi la suivre jusqu’à la terre promise
Et oublier les deux palmiers servant de balise
De cet oasis, nous créerons notre jardin,
Sans toit, juste la voûte pour vivre sereins.
L’écho perpétuel, de « il faut que je vous vois »
V.V- Invité
Re: au jardin des mots
Et si Hermès votre ami le dieu trismégiste
en grand spécialiste, en habile alchimiste
en plus des secrets de la transformation de la boue en or
connaissait la formule pour faire que le crépuscule devienne aurore
Alors je m’ abandonnerais entièrement sur la paillasse de son laboratoire
pour que le temps se déroule à l’envers sans moratoire
que le curseur soit repositionné des années en arrière
au temps des premières expériences quand je franchissais les barrières
Que ma jeunesse première revienne habiter mon corps
que je puisse cueillir les roses de la vie , encore et encore
certes je ne veux pas replonger dans le calcul différentiel et les espaces vectoriels
les formules , les conjectures et les intégrales, j’en ai ingurgité des kyrielles !
Si vous demandiez à Hermès de réaliser ce miracle, lui le guide des carrefours
m’ enverrait -il sur une autre route, vers une princesse avec d’autres atours ?
serais-je tout autre, doté d’un background, d’un caractère différent
la vue des photos jaunies au fond de mon tiroir me rendrait elle alors indifférent ?
On m’a dit dernièrement que le hasard était absent du vocabulaire des alchimistes
l’évolution du monde serait- elle donc guidée par une main déterministe ?
des prophéties se sont réalisées , le temple de Salomon fut certes détruit
mais après chaque cactaclysme, l’ humanité retrousse ses manches et reconstruit
Je regarde grandir jusqu’à la démesure le dieu trismégiste
dans le miroir de l’histoire , je plonge mon regard triste
« L’écho perpétuel » du « je voudrais bien savoir »
me répond « cesse de te tourmenter , la vie n’est qu’espoir !
en grand spécialiste, en habile alchimiste
en plus des secrets de la transformation de la boue en or
connaissait la formule pour faire que le crépuscule devienne aurore
Alors je m’ abandonnerais entièrement sur la paillasse de son laboratoire
pour que le temps se déroule à l’envers sans moratoire
que le curseur soit repositionné des années en arrière
au temps des premières expériences quand je franchissais les barrières
Que ma jeunesse première revienne habiter mon corps
que je puisse cueillir les roses de la vie , encore et encore
certes je ne veux pas replonger dans le calcul différentiel et les espaces vectoriels
les formules , les conjectures et les intégrales, j’en ai ingurgité des kyrielles !
Si vous demandiez à Hermès de réaliser ce miracle, lui le guide des carrefours
m’ enverrait -il sur une autre route, vers une princesse avec d’autres atours ?
serais-je tout autre, doté d’un background, d’un caractère différent
la vue des photos jaunies au fond de mon tiroir me rendrait elle alors indifférent ?
On m’a dit dernièrement que le hasard était absent du vocabulaire des alchimistes
l’évolution du monde serait- elle donc guidée par une main déterministe ?
des prophéties se sont réalisées , le temple de Salomon fut certes détruit
mais après chaque cactaclysme, l’ humanité retrousse ses manches et reconstruit
Je regarde grandir jusqu’à la démesure le dieu trismégiste
dans le miroir de l’histoire , je plonge mon regard triste
« L’écho perpétuel » du « je voudrais bien savoir »
me répond « cesse de te tourmenter , la vie n’est qu’espoir !
MALDOROR- Messages : 467
L 'alchimie de la synergie....
Mon grand Ami, de nous rendre la jeunesse, je vous mentirai
Cependant, Hermès m’a permis d’accéder à un savoir oublié
Sans me prétendre magicienne, sans aucune divine invocation
Il me semble qu’ôter certains poids, je le peux avec votre acceptation.
Vos amies, les muses ont intercédé auprès de Zeus pour leur enfant chéri
Dans sa mansuétude, kairos, il a envoyé pour soulager votre mélancolie
Ce dieu ami du mien, non sur deux mais sur quatre trames ont conclu un accord
Ne me parlez pas de quadrature du cercle, l’important ici sont l’âme et le corps.
Le troisième œil n’a pas eu la moindre peur, il sait que seul il n’est plus
Le second caché derrière une sensibilité exacerbée est aussi un élu
De ce quatuor improbable, il n’est question maintenant que de vous et moi
Votre question, je me la suis posée et la réponse m’est apparue dans un grand émoi.
Ma venue au monde était préméditée pour notre soudaine rencontre
Je n’ai pas enduré toutes les peines du monde pour perdre contre la montre.
Tant qu’un souffle me restera, je me battrai quitte à endosser encore mon armure
Ma bataille est pour vous, pour eux, pour nous quatre sans aucun cri juste un murmure.
Ma voix est douce, avec un léger accent chantant, elle parle sans colère
Seulement si elle est claire elle éclaire aussi, elle est loin d’être arbitraire...
Cette facette est ternie par la société actuelle, je désire vous l’offrir sans rien en retour
Si ce n’est une discussion dans le réel, où tous nos sens se réveilleront à leur tour.
Retirée du monde et de ses mensonges, je me suis réanimée pour ce moment.
Vous dont le savoir est immense, vous qui voyagez sur terre et dans le firmament
Kairos nous a linkés, son jeu est risqué sous la navette du Tisserand et le son du sablier,
Comment pourriez-vous négliger cet instant, depuis des années si savamment peaufiné ?
Je ne peux imaginer qu’aucun de nous quatre ne répondent à notre commun ressenti …
Hermès m’a enseigné à bannir « hasard » de mon vocabulaire; ma première leçon…
Cependant, Hermès m’a permis d’accéder à un savoir oublié
Sans me prétendre magicienne, sans aucune divine invocation
Il me semble qu’ôter certains poids, je le peux avec votre acceptation.
Vos amies, les muses ont intercédé auprès de Zeus pour leur enfant chéri
Dans sa mansuétude, kairos, il a envoyé pour soulager votre mélancolie
Ce dieu ami du mien, non sur deux mais sur quatre trames ont conclu un accord
Ne me parlez pas de quadrature du cercle, l’important ici sont l’âme et le corps.
Le troisième œil n’a pas eu la moindre peur, il sait que seul il n’est plus
Le second caché derrière une sensibilité exacerbée est aussi un élu
De ce quatuor improbable, il n’est question maintenant que de vous et moi
Votre question, je me la suis posée et la réponse m’est apparue dans un grand émoi.
Ma venue au monde était préméditée pour notre soudaine rencontre
Je n’ai pas enduré toutes les peines du monde pour perdre contre la montre.
Tant qu’un souffle me restera, je me battrai quitte à endosser encore mon armure
Ma bataille est pour vous, pour eux, pour nous quatre sans aucun cri juste un murmure.
Ma voix est douce, avec un léger accent chantant, elle parle sans colère
Seulement si elle est claire elle éclaire aussi, elle est loin d’être arbitraire...
Cette facette est ternie par la société actuelle, je désire vous l’offrir sans rien en retour
Si ce n’est une discussion dans le réel, où tous nos sens se réveilleront à leur tour.
Retirée du monde et de ses mensonges, je me suis réanimée pour ce moment.
Vous dont le savoir est immense, vous qui voyagez sur terre et dans le firmament
Kairos nous a linkés, son jeu est risqué sous la navette du Tisserand et le son du sablier,
Comment pourriez-vous négliger cet instant, depuis des années si savamment peaufiné ?
Je ne peux imaginer qu’aucun de nous quatre ne répondent à notre commun ressenti …
Hermès m’a enseigné à bannir « hasard » de mon vocabulaire; ma première leçon…
V.V- Invité
Re: au jardin des mots
Quand elle me présente le calice
empli de délicats parfums ésotériques
et de douces plantes aromatiques
devrais-je négliger ces subtiles délices ?
Doit elle cesser de me les offrir
ces subtiles et enivrantes délicatesses
ces présents concoctés par une druidesse
et accompagnés d’ un si joli sourire ?
Y aurait -t-il offrande plus torride
pour remplacer mutatis mutandis
cet élixir versé au creux du poétique calice
qui enflammerait mes lippes avides ?
J'ai trop peur que mon refus ne la chagrine
faut il donc que mon orgueil m'interdise
d'accepter de sa part une telle friandise
et de porter mes lèvres à sa coupe purpurine
J’accepte bien volontiers toutes ses doctes leçons
en humble humain, ignare devant les secrets de son alchimie
car je sais qu’elle est une véritable et sincère amie
celle là qui me montre le chemin vers la guérison
empli de délicats parfums ésotériques
et de douces plantes aromatiques
devrais-je négliger ces subtiles délices ?
Doit elle cesser de me les offrir
ces subtiles et enivrantes délicatesses
ces présents concoctés par une druidesse
et accompagnés d’ un si joli sourire ?
Y aurait -t-il offrande plus torride
pour remplacer mutatis mutandis
cet élixir versé au creux du poétique calice
qui enflammerait mes lippes avides ?
J'ai trop peur que mon refus ne la chagrine
faut il donc que mon orgueil m'interdise
d'accepter de sa part une telle friandise
et de porter mes lèvres à sa coupe purpurine
J’accepte bien volontiers toutes ses doctes leçons
en humble humain, ignare devant les secrets de son alchimie
car je sais qu’elle est une véritable et sincère amie
celle là qui me montre le chemin vers la guérison
MALDOROR- Messages : 467
Re: au jardin des mots
L'amazone n'offre qu’à peu son amitié.
Mais ne doutez jamais de sa sincérité;
Elle a affronté tant de batailles épuisantes,
Consciente du sablier la rend impatiente.
Elle désire échanger avant son départ,
L'appel de la Dame ne souffre aucun retard
Blessée bien des fois, lutter elle ne pourra pas
Les walkyries l'escorteront au valhalla
Ce dernier voyage, elle le souhaite lointain
Elle l'assumera sans regret ni chagrin.
L'amazone ne lâche pas encore ses armes
Pour profiter de la vie et sécher ses larmes
Son jardin secret est ouvert à son ami
Accueillant, luxuriant, il devient un abri
Un refuge de discussion et de plaisir
Pour si peu qu'il soit aussi son réel désir.
Près du bassin, se dresse une table à masser
Quoi de plus naturel pour le repos du guerrier
Son savoir est immense dans l'arc et ses tensions
Elle prodigue des conseils avec compassion.
Elaborant des onguents contre la souffrance,
Des liniments extraits de vieilles croyances
Elle se découvre des talents de magicienne
Est-elle sorcière, druidesse ou thessalienne?
Quae saga, quis te soluere Thessalis
magnus uenenis, quis te poterit deus?
Vix inligatum te triformi
Pegasus expediet Chimaera?
Peu importe qui ... Elle est votre amie.
Mais ne doutez jamais de sa sincérité;
Elle a affronté tant de batailles épuisantes,
Consciente du sablier la rend impatiente.
Elle désire échanger avant son départ,
L'appel de la Dame ne souffre aucun retard
Blessée bien des fois, lutter elle ne pourra pas
Les walkyries l'escorteront au valhalla
Ce dernier voyage, elle le souhaite lointain
Elle l'assumera sans regret ni chagrin.
L'amazone ne lâche pas encore ses armes
Pour profiter de la vie et sécher ses larmes
Son jardin secret est ouvert à son ami
Accueillant, luxuriant, il devient un abri
Un refuge de discussion et de plaisir
Pour si peu qu'il soit aussi son réel désir.
Près du bassin, se dresse une table à masser
Quoi de plus naturel pour le repos du guerrier
Son savoir est immense dans l'arc et ses tensions
Elle prodigue des conseils avec compassion.
Elaborant des onguents contre la souffrance,
Des liniments extraits de vieilles croyances
Elle se découvre des talents de magicienne
Est-elle sorcière, druidesse ou thessalienne?
Quae saga, quis te soluere Thessalis
magnus uenenis, quis te poterit deus?
Vix inligatum te triformi
Pegasus expediet Chimaera?
Peu importe qui ... Elle est votre amie.
V.V.W- Messages : 16
Re: au jardin des mots
Qu’il doit être doux le repos du vaillant combattant
qui a déposé ses armes acérées depuis bien longtemps
Sous sa crinière blanchie un peu plus chaque jour
Dans son cerveau résonnent des bruits sourds
Ses seules armes sont les mots et les références bibliques
Il Invoque des dieux et des symboles mythologiques
De Bellérophon il n’a plus ni la beauté ni la vigueur
Mais il enfourche encore pégase avec bonheur
Non pas pour terrasser la chimère au triple corps
Mais pour voler , solitaire, vers les éclats de l’aurore
En s’abandonnant aux douceurs de la fille d’Harmonia et d’Arès, il peut l’avouer
Il saura au moins , sans la moindre hésitation , à quel « sein » se vouer
De la fière amazone il craint le caractère trempé, et la fiérté de sa race
il a cru saisir le message libérateur envoyé via la plume d’Horace
qu’il plonge dans le bonheur ou se fourvoie dans l’inconnu et l’ erreur
qu’importe, c’est ainsi qu’il apprendra jusqu’à sa dernière heure
qui a déposé ses armes acérées depuis bien longtemps
Sous sa crinière blanchie un peu plus chaque jour
Dans son cerveau résonnent des bruits sourds
Ses seules armes sont les mots et les références bibliques
Il Invoque des dieux et des symboles mythologiques
De Bellérophon il n’a plus ni la beauté ni la vigueur
Mais il enfourche encore pégase avec bonheur
Non pas pour terrasser la chimère au triple corps
Mais pour voler , solitaire, vers les éclats de l’aurore
En s’abandonnant aux douceurs de la fille d’Harmonia et d’Arès, il peut l’avouer
Il saura au moins , sans la moindre hésitation , à quel « sein » se vouer
De la fière amazone il craint le caractère trempé, et la fiérté de sa race
il a cru saisir le message libérateur envoyé via la plume d’Horace
qu’il plonge dans le bonheur ou se fourvoie dans l’inconnu et l’ erreur
qu’importe, c’est ainsi qu’il apprendra jusqu’à sa dernière heure
maldo- Invité
L'amazone au doux caractère
L’amazone ressemble à l’acier de sa lame
Point de caractère trempé mais damassé ;
Un kaléidoscope de nuances d’âme
A l’instar d’un caméléon dissimulé.
Vous évoquez Belléphoron et je frémis
On dit dans notre tradition orale :
Le guerrier affronta les Solymes et vainquit
En occiant mes sœurs dans un combat loyal.
Arès pour venger ses filles et celles d’Harmonia
Se glissa dans la bataille le cœur sans pitié
Trouva Isandro, le fils du héros et le tua.
Il est mon père mais je ne peux l’approuver.
L’adage « tel père telle fille » n’est pas vrai.
S’il appartient au pays d’en bas, celui des pleurs,
Inconditionnelle de la tranquillité
Je lui substitue mon beau cocon de douceur.
Reposez-vous une fois dans mon jardin floral
Sans crainte de vous, je recouvrirai mon sein
Point de guerre entre nous, juste joute verbale
Je lâcherai mon arc pour des alexandrins.
J’écouterai votre voix déclamant Horace,
Auteur dont les lignes vous savez décrypter.
J’ignore si près de vous je serai loquace
Tant de votre aura, je me sens intimidée.
Point de caractère trempé mais damassé ;
Un kaléidoscope de nuances d’âme
A l’instar d’un caméléon dissimulé.
Vous évoquez Belléphoron et je frémis
On dit dans notre tradition orale :
Le guerrier affronta les Solymes et vainquit
En occiant mes sœurs dans un combat loyal.
Arès pour venger ses filles et celles d’Harmonia
Se glissa dans la bataille le cœur sans pitié
Trouva Isandro, le fils du héros et le tua.
Il est mon père mais je ne peux l’approuver.
L’adage « tel père telle fille » n’est pas vrai.
S’il appartient au pays d’en bas, celui des pleurs,
Inconditionnelle de la tranquillité
Je lui substitue mon beau cocon de douceur.
Reposez-vous une fois dans mon jardin floral
Sans crainte de vous, je recouvrirai mon sein
Point de guerre entre nous, juste joute verbale
Je lâcherai mon arc pour des alexandrins.
J’écouterai votre voix déclamant Horace,
Auteur dont les lignes vous savez décrypter.
J’ignore si près de vous je serai loquace
Tant de votre aura, je me sens intimidée.
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