MOTS ET SILENCES
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Re: MOTS ET SILENCES
Selon que le temps est beau ou pluvieux
je peux devenir jeune ou vieux
je baigne dans la clarté de l’aube blême
je me love dans un bain de jouvence suprême
je chante, je danse comme au temps de ma jeunesse
Il n’y a pas une note ,pas un pas que je ne méconnaisse
le temps est passé comme passent au ciel les nuages
les marques de l’ âge sont envolées vers d’autres rivages
Je vole loin des affres de la sénescence
mes yeux rayonnent la lumière de l’adolescence
le soleil m’emporte dans un rêve étrange
j’écoute la musique de la cohorte des anges
Du passé je ne perçois plus du tout le fond
les rides disparaissent , les plis sont moins profonds
oh! Soleil dis moi que ce n’est pas un mensonge
fais que dure encore et encore ce doux songe
Les choses n’ont plus tout à fait le même air
tandis que s’assombrit mon regard amer
il pleut dans mon coeur au retour de l’aieul
Il secoue et pose sur moi son linceul
Il me fixe de son regard farouche
un rictus apparaît au coin de sa bouche
tout s'éteint, seule, une image me reste
celle d’un long voyage onirique et céleste
je peux devenir jeune ou vieux
je baigne dans la clarté de l’aube blême
je me love dans un bain de jouvence suprême
je chante, je danse comme au temps de ma jeunesse
Il n’y a pas une note ,pas un pas que je ne méconnaisse
le temps est passé comme passent au ciel les nuages
les marques de l’ âge sont envolées vers d’autres rivages
Je vole loin des affres de la sénescence
mes yeux rayonnent la lumière de l’adolescence
le soleil m’emporte dans un rêve étrange
j’écoute la musique de la cohorte des anges
Du passé je ne perçois plus du tout le fond
les rides disparaissent , les plis sont moins profonds
oh! Soleil dis moi que ce n’est pas un mensonge
fais que dure encore et encore ce doux songe
Les choses n’ont plus tout à fait le même air
tandis que s’assombrit mon regard amer
il pleut dans mon coeur au retour de l’aieul
Il secoue et pose sur moi son linceul
Il me fixe de son regard farouche
un rictus apparaît au coin de sa bouche
tout s'éteint, seule, une image me reste
celle d’un long voyage onirique et céleste
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
le poète nous dévoile toute sa vérité
drapé dans la cape de l’immortalité
brandissant l’épée son amie de toujours
Il se protége derrière le bouclier de l ‘humour
Une lueur au coin de l’oeil s’allume
elle perce l’opacité de la brume
une étrange mélodie chante l’aubade
de l’ invitation à la colère et à la gambade
La poésie des mots et des silences a chanté
un monde empli d’ombres et de vives clartés
sous le firmament où brillent les étoiles.
les horreurs s’avouent et se dévoilent
La nature primesautière ajoute sa musique
au concert des stances et des vers classiques
l’esprit se réveille au petit matin
Il rencontre son triste destin
C’est ainsi que la nature est faite
ainsi que nous le dit le poète
la muse relève sa robe d'innocence
pour un nouveau choc de croissance
Je ne vois pas pourquoi je ne dirais point
en levant le bras et en montrant le poing:
refusons la crise et changeons de modèle
partons en guerre contre le paradis fiscal à tire d'aile
Étalons notre misère et notre sueur quotidiennes
ajoutons notre indignation à tous les cris de hyène
quels que soient notre style ou notre forme oratoire
dénonçons tous les moutons et les âmes noirs
Quand elle s’enflamme comme un brûlot
pour fustiger la tromperies et le complot
la rime nous ouvre alors d’autres horizons
elle n’est pas toujours dépourvue de raison
En mots violents ou en alexandrins
le petit peuple dénonce les malandrins
cachés derrière leurs lingots aux îles Caïman
pour nourrir la dictature de la finance qui nous ment
drapé dans la cape de l’immortalité
brandissant l’épée son amie de toujours
Il se protége derrière le bouclier de l ‘humour
Une lueur au coin de l’oeil s’allume
elle perce l’opacité de la brume
une étrange mélodie chante l’aubade
de l’ invitation à la colère et à la gambade
La poésie des mots et des silences a chanté
un monde empli d’ombres et de vives clartés
sous le firmament où brillent les étoiles.
les horreurs s’avouent et se dévoilent
La nature primesautière ajoute sa musique
au concert des stances et des vers classiques
l’esprit se réveille au petit matin
Il rencontre son triste destin
C’est ainsi que la nature est faite
ainsi que nous le dit le poète
la muse relève sa robe d'innocence
pour un nouveau choc de croissance
Je ne vois pas pourquoi je ne dirais point
en levant le bras et en montrant le poing:
refusons la crise et changeons de modèle
partons en guerre contre le paradis fiscal à tire d'aile
Étalons notre misère et notre sueur quotidiennes
ajoutons notre indignation à tous les cris de hyène
quels que soient notre style ou notre forme oratoire
dénonçons tous les moutons et les âmes noirs
Quand elle s’enflamme comme un brûlot
pour fustiger la tromperies et le complot
la rime nous ouvre alors d’autres horizons
elle n’est pas toujours dépourvue de raison
En mots violents ou en alexandrins
le petit peuple dénonce les malandrins
cachés derrière leurs lingots aux îles Caïman
pour nourrir la dictature de la finance qui nous ment
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Il souffle soudain comme un vent révolutionnaire
les financiers nous montrent des mines patibulaires
leurs syllepses leurs litotes ou autres hypallages
nous rappellent des discours d’un autre âge
Voilà que soudain se délient les langues
que peu à peu enflent cris et harangues
les baillons se dénouent et s’arrachent des mâchoires
les beaux parleurs descendent de leur perchoir
La tempête gronde sous les ors de la république
le monde n’en finit plus de crier sa supplique:
« Il faut absolument que nous en finissions
des indignes et odieuses proclamations ! »
Il faudra bien que tombent quelques têtes
pour expier tous les abus malhonnêtes
Ah qu’elle est belle la probité de nos financiers iniques
exilés au soleil des lointains paradis fiscaux idylliques!
De leurs immenses fortunes nous ignorions tout
nous nous fâchons tout rouge, notre sang bout
le petit peuple s’indigne, se câbre et rue
le pouvoir pourrait bien revenir dans la rue !
les financiers nous montrent des mines patibulaires
leurs syllepses leurs litotes ou autres hypallages
nous rappellent des discours d’un autre âge
Voilà que soudain se délient les langues
que peu à peu enflent cris et harangues
les baillons se dénouent et s’arrachent des mâchoires
les beaux parleurs descendent de leur perchoir
La tempête gronde sous les ors de la république
le monde n’en finit plus de crier sa supplique:
« Il faut absolument que nous en finissions
des indignes et odieuses proclamations ! »
Il faudra bien que tombent quelques têtes
pour expier tous les abus malhonnêtes
Ah qu’elle est belle la probité de nos financiers iniques
exilés au soleil des lointains paradis fiscaux idylliques!
De leurs immenses fortunes nous ignorions tout
nous nous fâchons tout rouge, notre sang bout
le petit peuple s’indigne, se câbre et rue
le pouvoir pourrait bien revenir dans la rue !
MALDOROR- Messages : 467
L'arbre de vie
L'arbre de vie porte l’avenir et le rêve
ses bourgeons se gonflent de sève
perché sur sa plus haute branche
le rossignol chante et s’épanche
L’arbre défie les assauts des vents maudits
chaque printemps, sa ramure reverdit
son tronc trapu et solide vers le ciel le pousse
à son pied, le poète songe sur un lit de mousse
L’arbre lève ses grands bras tordus
vers les nuages à l’azur suspendus
il redresse son front couvert de rameaux
et s’élance toujours plus fier,toujours plus haut
L’arbre s’abreuve du bout de ses racines
dans les entrailles de la terre humide et fine
le ciel lui offre sa chaleur et sa lumière
le sol, l’imprègne des sucs de la terre
Le glaive de l’homme grave dans son écorce
un message éternel d’amour et de force
au creux de mes bras, je l’enlace tendrement
pour mieux ressentir la vie et ses frémissements
hélas le temps aura raison de ses branches
une scie le découpera en fines planches
l’arbre de vie deviendra mon éternelle demeure
je reposerai dans le bois de son coeur
ses bourgeons se gonflent de sève
perché sur sa plus haute branche
le rossignol chante et s’épanche
L’arbre défie les assauts des vents maudits
chaque printemps, sa ramure reverdit
son tronc trapu et solide vers le ciel le pousse
à son pied, le poète songe sur un lit de mousse
L’arbre lève ses grands bras tordus
vers les nuages à l’azur suspendus
il redresse son front couvert de rameaux
et s’élance toujours plus fier,toujours plus haut
L’arbre s’abreuve du bout de ses racines
dans les entrailles de la terre humide et fine
le ciel lui offre sa chaleur et sa lumière
le sol, l’imprègne des sucs de la terre
Le glaive de l’homme grave dans son écorce
un message éternel d’amour et de force
au creux de mes bras, je l’enlace tendrement
pour mieux ressentir la vie et ses frémissements
hélas le temps aura raison de ses branches
une scie le découpera en fines planches
l’arbre de vie deviendra mon éternelle demeure
je reposerai dans le bois de son coeur
MALDOROR- Messages : 467
AUX ARBRES CITOYENS
Ô arbres citoyens, formez vos bataillons
Ô arbres peuples des forêts par millions
dans vos hautes futaies obscures
on entend battre le cœur de la nature
Vous me protégez, vous me consolez souvent
sous vos ombrages où je vais en rêvant
vous frissonnez au fond des bois
vous abritez la biche et le faon aux abois
Du bout de vos tendres rameaux
vous bercez le nid de l’oiseau
les oisillons affamés piaillent
parmi vos feuilles qui tressaillent
Vous êtes la chaleur du foyer dans le froid hiver
l'ombre fraîche contre le soleil et sa brûlante lumière
vous êtes la charpente de la maison ,la hampe du drapeau
la planche du banc , la douelle du tonneau
Vous êtes le pont et la proue du navire
le plancher ciré où les danseurs valsent et virent
vous touchez là haut les nuées blanches
vous caressez l’azur de la pointe de vos branches
Dans votre grandeur auguste et solitaire
se nichent tant de secrets, tant de mystères
dans vos branches tous les fruits se cueillent
vous êtes le bois du berceau et celui du cercueil
Ô arbres peuples des forêts par millions
dans vos hautes futaies obscures
on entend battre le cœur de la nature
Vous me protégez, vous me consolez souvent
sous vos ombrages où je vais en rêvant
vous frissonnez au fond des bois
vous abritez la biche et le faon aux abois
Du bout de vos tendres rameaux
vous bercez le nid de l’oiseau
les oisillons affamés piaillent
parmi vos feuilles qui tressaillent
Vous êtes la chaleur du foyer dans le froid hiver
l'ombre fraîche contre le soleil et sa brûlante lumière
vous êtes la charpente de la maison ,la hampe du drapeau
la planche du banc , la douelle du tonneau
Vous êtes le pont et la proue du navire
le plancher ciré où les danseurs valsent et virent
vous touchez là haut les nuées blanches
vous caressez l’azur de la pointe de vos branches
Dans votre grandeur auguste et solitaire
se nichent tant de secrets, tant de mystères
dans vos branches tous les fruits se cueillent
vous êtes le bois du berceau et celui du cercueil
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
« Oh ! Quel farouche bruit font dans le crépuscule
Les chênes qu’on abat pour le bûcher d’Hercule ! »
L’âme du violon verse ses sanglots sublimes
dans le bois de l’érable coupé à la cime
Tant de subtiles notes dans l’ébène du hautbois,
dans les corps de la flûte du piccolo et autres bois
Vibrations harmonieuses des fines anches de roseau
vous nous parlez bien plus que tous les mots
L’arbre continue de vivre , il ne veut pas finir
son bois chante notre passé et notre avenir
Dans les fibres de son âme éternelle
« ...la musique creuse le ciel !... »
Les chênes qu’on abat pour le bûcher d’Hercule ! »
L’âme du violon verse ses sanglots sublimes
dans le bois de l’érable coupé à la cime
Tant de subtiles notes dans l’ébène du hautbois,
dans les corps de la flûte du piccolo et autres bois
Vibrations harmonieuses des fines anches de roseau
vous nous parlez bien plus que tous les mots
L’arbre continue de vivre , il ne veut pas finir
son bois chante notre passé et notre avenir
Dans les fibres de son âme éternelle
« ...la musique creuse le ciel !... »
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Une forme longiligne, presque surhumaine
dresse son spectre par dessus la plaine
Au printemps parée d’une robe vert tendre
elle abrite la fauvette qui se fait entendre
l'été nous offre ses jolis fruits vermeils
mûris aux flammes brûlantes du soleil
À L’automne sa chevelure rougeoie
la brume du matin l’enveloppe d’un habit de soie
puis la bise glacée de l’hiver neigeux
siffle entre ses longs bras noirs et noueux
L’arbre de vie du haut de sa géante silhouette solitaire
nous révèle la couleur des saisons et leurs mystères
dresse son spectre par dessus la plaine
Au printemps parée d’une robe vert tendre
elle abrite la fauvette qui se fait entendre
l'été nous offre ses jolis fruits vermeils
mûris aux flammes brûlantes du soleil
À L’automne sa chevelure rougeoie
la brume du matin l’enveloppe d’un habit de soie
puis la bise glacée de l’hiver neigeux
siffle entre ses longs bras noirs et noueux
L’arbre de vie du haut de sa géante silhouette solitaire
nous révèle la couleur des saisons et leurs mystères
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Un sorcier arriva un beau soir
Les notes de son pipeau aux sons bizarres
Rassemblèrent rats et enfants en troupeaux
Et les entraînèrent jusqu’au fond de l’eau
Tout le monde le montre du doigt
Il subit la vindicte des villageois
Le joueur de flûte de Hamelin
Ne demande plus le moindre fifrelin
Au son de ses rimes et de ses mots
Le poète fait des voyages immémoriaux
Jusqu’aux confins des rêves et des songes
Loin de la fourberie et du mensonge
Cet être complexe déploie ses ailes
Pour planer au delà du monde réel
Il noie ses émotions d’un air rieur
Sous la vague de son tsunami intérieur
Les notes de son pipeau aux sons bizarres
Rassemblèrent rats et enfants en troupeaux
Et les entraînèrent jusqu’au fond de l’eau
Tout le monde le montre du doigt
Il subit la vindicte des villageois
Le joueur de flûte de Hamelin
Ne demande plus le moindre fifrelin
Au son de ses rimes et de ses mots
Le poète fait des voyages immémoriaux
Jusqu’aux confins des rêves et des songes
Loin de la fourberie et du mensonge
Cet être complexe déploie ses ailes
Pour planer au delà du monde réel
Il noie ses émotions d’un air rieur
Sous la vague de son tsunami intérieur
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Nous dansons tous au son d’une musique indicible
jouée à distance par un flûtiste invisible
notre destin va au gré des vents infidèles
notre vie est comme la flamme d’une chandelle
Flambeau ardent ou faible lueur qui sanglote
elle brille crépite vacille et tremblote
les feux de la vie entretenus par un musicien infernal
peu à peu se consument jusqu’à l’extinction finale
Parfois, un poète allume sa lanterne en plein jour
pour illuminer les élans des vies alentours
et puis, résigné , il la suspend au pilastre
pour laisser place à la lumière des astres
Nos questions existentielles sont pure vanité
le hasard conduit la vie de l’humanité
jusqu’à la fin, jusqu'à l’heure où la flamme s’éteint
le flûtiste invisible joue la partition de notre destin
jouée à distance par un flûtiste invisible
notre destin va au gré des vents infidèles
notre vie est comme la flamme d’une chandelle
Flambeau ardent ou faible lueur qui sanglote
elle brille crépite vacille et tremblote
les feux de la vie entretenus par un musicien infernal
peu à peu se consument jusqu’à l’extinction finale
Parfois, un poète allume sa lanterne en plein jour
pour illuminer les élans des vies alentours
et puis, résigné , il la suspend au pilastre
pour laisser place à la lumière des astres
Nos questions existentielles sont pure vanité
le hasard conduit la vie de l’humanité
jusqu’à la fin, jusqu'à l’heure où la flamme s’éteint
le flûtiste invisible joue la partition de notre destin
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Au grand dam des bougnats de l’ancien temps
internet remplace le café du commerce d’antan
Il offre un merveilleux observatoire
où la nature humaine se donne à voir
De truculents avatars, des parangons de virtualité
à la recherche d’une éventuelle identité
s’y rassemblent derrière le comptoir
pour s’exprimer devant un immense auditoire
Le morne quotidien serait il vidé de sa substance
pour que résonne cette nouvelle instance
d’échos anodins, parfois philosophiques
hélas souvent trop banals et rarement poétiques
Je ne suis pas le dernier à m’amuser de ces situations
où le pseudo-anonymat ne fait plus illusion
tant les impétrants livrent leur signature
au travers de leur attitude et de leurs ratures
Les élans du cœur se dissimulent bien peu
les personnages passent de complets aveux
certains expriment même sanglots et courroux
sous les coups de prétendus gourous
L’intime et le privé sortent de leur cache
il faut bien que tout finalement se sache
que tout se révèle dans les moindres propos
que tout se dise avec des grands mots
Que vive cette réalité virtuelle bienvenue !
vive ces mâles féminins, ces femmes couillues
éclairés par la noire lumière des sages
affranchis de la liberté de l’esclavage
Vive le poids léger de leurs idées
pour la plénitude de leur tête vidée
vive les nains géants, les fous normaux
les jeunes vieillards, les vieux damoiseaux
Chanceux infortunés, insolents sympathiques
silencieux éloquents , crieurs aphasiques
Sincères mythomanes goujats mâtinés d’urbanité
Puits de sciences emplis de vacuité
le yin et le yang sont dans notre nature
nous sommes fait d'une drôle de mixture
gais esprits chagrins, clowns tristes
vive tous les oxymores protagonistes !
comment distinguer les géants des gnomes
dans ce théatre hanté de fantômes
tous dansent avec les ombres
dont on ne sait compter l'exact nombre
Vive tous ceux qui ont la volonté et l’étoffe
de tenter d’être poète ou philosophe
de creuser les profondeurs de la nature humaine
dans une délicate entreprise , sans doute vaine ….
Mais ce n’est pas une mince faveur
que de livrer un peu de son cœur
que de faire apparaître son visage
au poète tout absorbé à son ouvrage
Il faut une bien généreuse et grande âme
pour déclarer publiquement sa flamme
et supporter les quolibets et les outrages
de voyeurs qui ne connaissent pas d’autre langage
D’aucuns torturent les lois de Vaugelas
la grammaire souffre et y perd son éclat
les règles de base certes les irritent
peut être ont-ils sans doute d’autres mérites!
Mêler le beau langage, et les hautes sciences
parmi ces billevesées est une belle expérience
je me régale de toutes les sentences
qui ponctuent ces doctes conférences
Je me délecte de ces équivoques infâmes
où les acteurs se battent et s’enflamment
certains exhibent des citations en grec et en latin
comme s’il s’agissait d’un merveilleux butin
Certes il n’y a pas que des misérables
il en émerge quelques têtes honorables
à leurs saillies humblement je souscris
car je ne néglige pas les traits d’esprit
Tout existe avec son contraire
la délicatesse côtoie le vulgaire
il y a çà et là toutes sortes de personnes.
des mauvaises et de belles et bonnes
J’apporte mon modeste écot en ces lieux
pour rajouter un peu de mots joyeux
mais certainement pas pour faire un procès
à des avatars emplis de gloire et de succès
internet remplace le café du commerce d’antan
Il offre un merveilleux observatoire
où la nature humaine se donne à voir
De truculents avatars, des parangons de virtualité
à la recherche d’une éventuelle identité
s’y rassemblent derrière le comptoir
pour s’exprimer devant un immense auditoire
Le morne quotidien serait il vidé de sa substance
pour que résonne cette nouvelle instance
d’échos anodins, parfois philosophiques
hélas souvent trop banals et rarement poétiques
Je ne suis pas le dernier à m’amuser de ces situations
où le pseudo-anonymat ne fait plus illusion
tant les impétrants livrent leur signature
au travers de leur attitude et de leurs ratures
Les élans du cœur se dissimulent bien peu
les personnages passent de complets aveux
certains expriment même sanglots et courroux
sous les coups de prétendus gourous
L’intime et le privé sortent de leur cache
il faut bien que tout finalement se sache
que tout se révèle dans les moindres propos
que tout se dise avec des grands mots
Que vive cette réalité virtuelle bienvenue !
vive ces mâles féminins, ces femmes couillues
éclairés par la noire lumière des sages
affranchis de la liberté de l’esclavage
Vive le poids léger de leurs idées
pour la plénitude de leur tête vidée
vive les nains géants, les fous normaux
les jeunes vieillards, les vieux damoiseaux
Chanceux infortunés, insolents sympathiques
silencieux éloquents , crieurs aphasiques
Sincères mythomanes goujats mâtinés d’urbanité
Puits de sciences emplis de vacuité
le yin et le yang sont dans notre nature
nous sommes fait d'une drôle de mixture
gais esprits chagrins, clowns tristes
vive tous les oxymores protagonistes !
comment distinguer les géants des gnomes
dans ce théatre hanté de fantômes
tous dansent avec les ombres
dont on ne sait compter l'exact nombre
Vive tous ceux qui ont la volonté et l’étoffe
de tenter d’être poète ou philosophe
de creuser les profondeurs de la nature humaine
dans une délicate entreprise , sans doute vaine ….
Mais ce n’est pas une mince faveur
que de livrer un peu de son cœur
que de faire apparaître son visage
au poète tout absorbé à son ouvrage
Il faut une bien généreuse et grande âme
pour déclarer publiquement sa flamme
et supporter les quolibets et les outrages
de voyeurs qui ne connaissent pas d’autre langage
D’aucuns torturent les lois de Vaugelas
la grammaire souffre et y perd son éclat
les règles de base certes les irritent
peut être ont-ils sans doute d’autres mérites!
Mêler le beau langage, et les hautes sciences
parmi ces billevesées est une belle expérience
je me régale de toutes les sentences
qui ponctuent ces doctes conférences
Je me délecte de ces équivoques infâmes
où les acteurs se battent et s’enflamment
certains exhibent des citations en grec et en latin
comme s’il s’agissait d’un merveilleux butin
Certes il n’y a pas que des misérables
il en émerge quelques têtes honorables
à leurs saillies humblement je souscris
car je ne néglige pas les traits d’esprit
Tout existe avec son contraire
la délicatesse côtoie le vulgaire
il y a çà et là toutes sortes de personnes.
des mauvaises et de belles et bonnes
J’apporte mon modeste écot en ces lieux
pour rajouter un peu de mots joyeux
mais certainement pas pour faire un procès
à des avatars emplis de gloire et de succès
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Les chants de notre âme de vagabond
égrènent la mélopée des mots abscons
du salmingondis des vers indiscrets
surgit l’esprit de nos profonds secrets
Les mots agressent ou consolent
et puis subitement s'envolent
les mots se gravent au fond de l'âme
du damné couvert d'opprobre et de blâmes
Les flèches tracent une arabesque infinie
comme une longue et douce euphonie
elles visent une incertaine et inexpugnable cible
et se perdent dans le silence impassible
Le poète se hisse au sommet des cimes
avant de plonger dans les profonds abîmes
Ô paroles magiques des orfèvres du verbe
Ô langue infinie, innocente et superbe !
égrènent la mélopée des mots abscons
du salmingondis des vers indiscrets
surgit l’esprit de nos profonds secrets
Les mots agressent ou consolent
et puis subitement s'envolent
les mots se gravent au fond de l'âme
du damné couvert d'opprobre et de blâmes
Les flèches tracent une arabesque infinie
comme une longue et douce euphonie
elles visent une incertaine et inexpugnable cible
et se perdent dans le silence impassible
Le poète se hisse au sommet des cimes
avant de plonger dans les profonds abîmes
Ô paroles magiques des orfèvres du verbe
Ô langue infinie, innocente et superbe !
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
On annonce un avis de tempête
qui devrait bientôt fondre sur nos têtes
des ombres épaisses flottent dans les nues
le sinistre effrayant sera d’une ampleur inconnue
Sous le souffle de la menace d’avalanche
les arbres tremblent de toutes leurs branches
cependant qu’un nuage lourd aux reflets roux
accourt à grands pas de géant vers nous
Une détonation retentit à l’horizon
comme un puissant coup de canon
le vent rugit et souffle sa colère
soulevant des nuages de poussière
Le jour se déchire en éclairs écarlates
la fureur de l’orage soudain éclate
un rideau de pluie s’abat sur les champs
le ciel sombre dans un fracas assourdissant
La vague tombe lourde et farouche
le ciel crache tous les flots de sa bouche
des larmes célestes, la terre s’abreuve
Dieu inonde de ses pleurs le lit des fleuves
Puis s’effacent la colère et la rage de l’orage
au firmament un arc en ciel brode son ouvrage
le cieux retrouvent calme sérénité et paresse
les traces de leur furie peu à peu disparaissent
Les gargouilles égouttent leur visage débarbouillé
les passants se hâtent sur le pavé mouillé
des odeurs d’humus s’exhalent du sol tourbeux
les oiseaux reprennent leur concert joyeux
Une colombe blanche dans l’air apeuré
de son aile vient m’effleurer
en travers de son bec entrouvert
elle porte un branchage vert
Un rameau d’olivier offert comme une obole
un message chargé de symboles
après le déluge et la tempête orageuse
paix et silence baignent la campagne marécageuse
qui devrait bientôt fondre sur nos têtes
des ombres épaisses flottent dans les nues
le sinistre effrayant sera d’une ampleur inconnue
Sous le souffle de la menace d’avalanche
les arbres tremblent de toutes leurs branches
cependant qu’un nuage lourd aux reflets roux
accourt à grands pas de géant vers nous
Une détonation retentit à l’horizon
comme un puissant coup de canon
le vent rugit et souffle sa colère
soulevant des nuages de poussière
Le jour se déchire en éclairs écarlates
la fureur de l’orage soudain éclate
un rideau de pluie s’abat sur les champs
le ciel sombre dans un fracas assourdissant
La vague tombe lourde et farouche
le ciel crache tous les flots de sa bouche
des larmes célestes, la terre s’abreuve
Dieu inonde de ses pleurs le lit des fleuves
Puis s’effacent la colère et la rage de l’orage
au firmament un arc en ciel brode son ouvrage
le cieux retrouvent calme sérénité et paresse
les traces de leur furie peu à peu disparaissent
Les gargouilles égouttent leur visage débarbouillé
les passants se hâtent sur le pavé mouillé
des odeurs d’humus s’exhalent du sol tourbeux
les oiseaux reprennent leur concert joyeux
Une colombe blanche dans l’air apeuré
de son aile vient m’effleurer
en travers de son bec entrouvert
elle porte un branchage vert
Un rameau d’olivier offert comme une obole
un message chargé de symboles
après le déluge et la tempête orageuse
paix et silence baignent la campagne marécageuse
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Pour entrer dans le silence émotionnel
j’oublie toute pensée rationnelle
je souffle sur la flamme de la lanterne
avant de rejoindre un monde muet et terne
Un monde de vide et d’immensité
peuplé d’ombres et d’anxiété
sont-ce des démons ou des anges
qui hantent mon espace étrange ?
Qui sont ces spectres qui avancent pas à pas
et semblent vouloir parler tout bas
à l’oreille d’étranges créatures
dans la grande chambre obscure
Tout cette foule sortie des abîmes
s’agite dans mes nuits sublimes
et me pousse au fond de l’espace illimité
je tombe dans l’éternité du noir de l’obscurité
La longue nuit noire du vide
cache sous son grand voile livide
tant de questions à jamais enfouies
tant d’ impossibles aventures inouïes
j’oublie toute pensée rationnelle
je souffle sur la flamme de la lanterne
avant de rejoindre un monde muet et terne
Un monde de vide et d’immensité
peuplé d’ombres et d’anxiété
sont-ce des démons ou des anges
qui hantent mon espace étrange ?
Qui sont ces spectres qui avancent pas à pas
et semblent vouloir parler tout bas
à l’oreille d’étranges créatures
dans la grande chambre obscure
Tout cette foule sortie des abîmes
s’agite dans mes nuits sublimes
et me pousse au fond de l’espace illimité
je tombe dans l’éternité du noir de l’obscurité
La longue nuit noire du vide
cache sous son grand voile livide
tant de questions à jamais enfouies
tant d’ impossibles aventures inouïes
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Je griffonne de la pointe de ma plume
sur la table, le thé du matin calme fume
dans le silence d'or la radio parle d'argent
de milliards de dettes pour les pauvres gens
J’entends des voix pleines d allégresse
annoncer des souffrances et des détresses
il est question de politique et de nation
de guerres, de confessions et de passions
Les publicitaires déclarent ce que je dois faire
Eux seuls sauraient donc ce qui doit me plaire !
en sourdine chuchote une voix sévère:
ton chemin ,ta vie, ce n'est pas leur affaire
Suis ta route, elle est belle à ravir
la côte est raide mais tu dois la gravir
Évite les pièges et les mots séducteurs
le silence et la paix sont sur la hauteur
Qu’importe la peine et la souffrance
il faut toujours garder l’espérance
l’avenir n’est pas dans le marc de café
la vie ne s’écrit pas comme un conte de fée
Oublie les querelleurs sans fin ni trêve
ignore les méchants qui te disent : « crève ! »
la poésie est là pour te venir en aide
elle est ton salut et ton meilleur remède
Elle colle ses images dans les têtes
elle est l’amie des artistes esthètes
elle chante les cantates qui me reviennent
comme des antiennes baudelairiennes
Dans le souffle de ses mots
ondulent et chantent les roseaux
dans mon âme brille la flamme
de ses vers que je déclame
Elle me parle de certitudes et de doutes
elle met les esprits revêches en déroute
je griffonne de la pointe de ma plume
sur la table, le thé du matin calme fume
sur la table, le thé du matin calme fume
dans le silence d'or la radio parle d'argent
de milliards de dettes pour les pauvres gens
J’entends des voix pleines d allégresse
annoncer des souffrances et des détresses
il est question de politique et de nation
de guerres, de confessions et de passions
Les publicitaires déclarent ce que je dois faire
Eux seuls sauraient donc ce qui doit me plaire !
en sourdine chuchote une voix sévère:
ton chemin ,ta vie, ce n'est pas leur affaire
Suis ta route, elle est belle à ravir
la côte est raide mais tu dois la gravir
Évite les pièges et les mots séducteurs
le silence et la paix sont sur la hauteur
Qu’importe la peine et la souffrance
il faut toujours garder l’espérance
l’avenir n’est pas dans le marc de café
la vie ne s’écrit pas comme un conte de fée
Oublie les querelleurs sans fin ni trêve
ignore les méchants qui te disent : « crève ! »
la poésie est là pour te venir en aide
elle est ton salut et ton meilleur remède
Elle colle ses images dans les têtes
elle est l’amie des artistes esthètes
elle chante les cantates qui me reviennent
comme des antiennes baudelairiennes
Dans le souffle de ses mots
ondulent et chantent les roseaux
dans mon âme brille la flamme
de ses vers que je déclame
Elle me parle de certitudes et de doutes
elle met les esprits revêches en déroute
je griffonne de la pointe de ma plume
sur la table, le thé du matin calme fume
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Il était peut être un peu trop bête
les rimes tourbillonnaient dans sa petite tête
Il chantait au long de son chemin
en espérant de meilleurs lendemains
Les yeux emplis d’étoiles
il soulevait un coin du voile
ses paroles n’étaient pas si mauvaises
il chérissait la belle langue française
Le tribunal sans grande clémence
l’accusa de toutes les démences
on fit un procès en sorcellerie
à ses métaphores et ses allégories
Avec les mots il entretenait des relations coupables
il devenait vraiment infréquentable
il faisait danser les rimes
Ah quel horrible crime !
Les ciseaux de la censure
ont ouvert une grande césure
dans ses poèmes et ses brèves
soudain réduits en lambeaux de rêve
Ses paroles furent damnées
ses fleurs se sont fanées
il en devint fort marri
ses vers se sont taris
Il a tourné le dos à tous ses frères
il est retourné dans le désert
il a fuit l’opprobre et le scandale
il a troqué ses sabots pour des sandales
Pour oublier la raillerie et l’offense
il s’est réfugié dans le silence
il s’est éloigné de l’agitation servile
ignorant les rumeurs de la ville
Oubliant apophtegmes et aphorismes
il a caché ses mots au fond de son mutisme
les rimes tourbillonnaient dans sa petite tête
il était peut être un peu trop…………poète !
les rimes tourbillonnaient dans sa petite tête
Il chantait au long de son chemin
en espérant de meilleurs lendemains
Les yeux emplis d’étoiles
il soulevait un coin du voile
ses paroles n’étaient pas si mauvaises
il chérissait la belle langue française
Le tribunal sans grande clémence
l’accusa de toutes les démences
on fit un procès en sorcellerie
à ses métaphores et ses allégories
Avec les mots il entretenait des relations coupables
il devenait vraiment infréquentable
il faisait danser les rimes
Ah quel horrible crime !
Les ciseaux de la censure
ont ouvert une grande césure
dans ses poèmes et ses brèves
soudain réduits en lambeaux de rêve
Ses paroles furent damnées
ses fleurs se sont fanées
il en devint fort marri
ses vers se sont taris
Il a tourné le dos à tous ses frères
il est retourné dans le désert
il a fuit l’opprobre et le scandale
il a troqué ses sabots pour des sandales
Pour oublier la raillerie et l’offense
il s’est réfugié dans le silence
il s’est éloigné de l’agitation servile
ignorant les rumeurs de la ville
Oubliant apophtegmes et aphorismes
il a caché ses mots au fond de son mutisme
les rimes tourbillonnaient dans sa petite tête
il était peut être un peu trop…………poète !
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Des myriades d’étoiles constellent les cieux
Sur terre scintillent des milliards d’yeux
Qui se mirent dans le miroir des écrans plats
Et rêvent devant les grandes stars du coca-cola
Partons en guerre contre les images surfaites
Maculons nos doigts d’encre violette
À notre imaginaire donnons des ailes
Battons nous à coup de rimes belles
Éteignons l’écran trop plat de la télé
Prenons une feuille de papier blanc comme lait
Écrivons les couleurs de nos nuits et de nos jours
Racontons nos belles et tristes histoires d’amour
Peignons les soleils et les paysages
Jetons nos mots dans l ‘infini des âges
Regardons le ciel par la fenêtre aux « volets bleus »
Lâchons des ballons multicolores avec des cris joyeux
Écoutons le chant de l’oiseau qui s’éveille
Dès les premiers rayons du soleil
Frémissons avec les feuilles de « l’arbre de vie »
Sourions à l’enfant dans les bras de sa mère ravie
Appelons la poésie à la rescousse
Sortons notre plume de sa trousse
Dévoilons nos émotions et nos tentatives vaines
Qui hantent et obsèdent notre âme en peine
Partons au combat en luttes incessantes
À coup de flèches et d’émotions brûlantes
Prenons d’assaut les images de la virtualité
Repoussons les limites de la si cruelle réalité
Ne désarmons jamais nos illusions et nos rêves
Ne leur accordons aucun répit aucune trêve
Avec la poésie ils gouvernent notre vaisseau amiral,
Notre bras armé le plus efficace et le moins brutal
Sur terre scintillent des milliards d’yeux
Qui se mirent dans le miroir des écrans plats
Et rêvent devant les grandes stars du coca-cola
Partons en guerre contre les images surfaites
Maculons nos doigts d’encre violette
À notre imaginaire donnons des ailes
Battons nous à coup de rimes belles
Éteignons l’écran trop plat de la télé
Prenons une feuille de papier blanc comme lait
Écrivons les couleurs de nos nuits et de nos jours
Racontons nos belles et tristes histoires d’amour
Peignons les soleils et les paysages
Jetons nos mots dans l ‘infini des âges
Regardons le ciel par la fenêtre aux « volets bleus »
Lâchons des ballons multicolores avec des cris joyeux
Écoutons le chant de l’oiseau qui s’éveille
Dès les premiers rayons du soleil
Frémissons avec les feuilles de « l’arbre de vie »
Sourions à l’enfant dans les bras de sa mère ravie
Appelons la poésie à la rescousse
Sortons notre plume de sa trousse
Dévoilons nos émotions et nos tentatives vaines
Qui hantent et obsèdent notre âme en peine
Partons au combat en luttes incessantes
À coup de flèches et d’émotions brûlantes
Prenons d’assaut les images de la virtualité
Repoussons les limites de la si cruelle réalité
Ne désarmons jamais nos illusions et nos rêves
Ne leur accordons aucun répit aucune trêve
Avec la poésie ils gouvernent notre vaisseau amiral,
Notre bras armé le plus efficace et le moins brutal
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Le poète dit la joie et l’enfer de la vie
l’ obsession du bonheur, le doute et l’ envie
il va ,les yeux toujours grands ouverts
pour faire danser sa pensée dans des vers
Il interroge les spectres de la sombre nuit
qui rôdent et le poursuivent sans bruit
puis au petit matin il hisse les voiles
quand meurent ses sœurs les étoiles
Il reprend son interminable voyage
franchit le temps et tourne la page
de rencontres incertaines et infâmes
qui affectent et blessent son âme
Il se fait engloutir par la spirale du monde
dans la mélancolie et la douleur profonde
dans la rage des combats et les guerres
où l’on tue ceux qui pleurent misère
Les nuages de poudre noircissent l’horizon
les dictateurs sanguinaires versent leur poison
le fanatisme comme un incurable cancer
ronge l’humanité des maîtres et des serfs
Le chimérique plie toujours sous le poids du réel
l’explication de l'homme est quelque part dans ciel
Il dénonce les horreurs et les affres humaines
Qui attisent sa rancoeur et sa peine
Puis, résolu et stoïque , il rentre au port
laissant ses frères humains à leur triste sort
dans sa couchette il rejoint la nuit douce et sereine
habitée de rêves pour imaginer un monde sans haine
l’ obsession du bonheur, le doute et l’ envie
il va ,les yeux toujours grands ouverts
pour faire danser sa pensée dans des vers
Il interroge les spectres de la sombre nuit
qui rôdent et le poursuivent sans bruit
puis au petit matin il hisse les voiles
quand meurent ses sœurs les étoiles
Il reprend son interminable voyage
franchit le temps et tourne la page
de rencontres incertaines et infâmes
qui affectent et blessent son âme
Il se fait engloutir par la spirale du monde
dans la mélancolie et la douleur profonde
dans la rage des combats et les guerres
où l’on tue ceux qui pleurent misère
Les nuages de poudre noircissent l’horizon
les dictateurs sanguinaires versent leur poison
le fanatisme comme un incurable cancer
ronge l’humanité des maîtres et des serfs
Le chimérique plie toujours sous le poids du réel
l’explication de l'homme est quelque part dans ciel
Il dénonce les horreurs et les affres humaines
Qui attisent sa rancoeur et sa peine
Puis, résolu et stoïque , il rentre au port
laissant ses frères humains à leur triste sort
dans sa couchette il rejoint la nuit douce et sereine
habitée de rêves pour imaginer un monde sans haine
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Petites clochettes blanches de muguet
annonciatrices d'un joli mois de mai
dans le printemps inondé de lumière
les jeunes pousses sortent de terre
Sonne l‘heure de la déclaration des revenus
l’impôt sera augmenté le moment venu
à la prochaine élection on triera le bon grain de l'ivraie
les ministères comptent et recomptent notre monnaie
Les juges instruisent et fouillent de plus belle
un doux zéphire apporte une fragrance de poubelle
tremblez clochettes de muguet au gué au gué
au doux souffle de mai, annoncez les nouvelles mises à pied
Les bourgeons gorgés de sève d'avenir
explosent au bout des verges des buissons
sous la trompe butineuse des papillons
mille fruits et déconfitures en devenir
L'araire fouille les entrailles de la terre
la matrice des futures récoltes céréalières
reçoit la semence du bras noueux du cultivateur
généreux semeur au geste ample et fécondateur
C’est la fête des travailleurs et des chômeurs
la foule défile sous les nuages avec rancoeur
les misérables couverts de pustules
montrent du doigt les politiques sans scrupule
Les hirondelles font "l'a-ronde"
zigzaguent au ras de l'onde
à pôle emploi on fait la queue
en quête de discours obséquieux
Le murmure du vent dans la ramure
accompagne le chant de l'oiseau
et l’anaphore lugubre des corbeaux
prêts pour de nouvelles forfaitures
Joli mois de Marie complice de nos sens
réchauffe nos ardeurs et embrase nos âmes
ouvre grands nos yeux pleins de flammes
sur un monde en pleine crise de croissance
Joli mois de Mai ! conjure la dette historique,
les déficits publics et l’injuste politique
au pays "du rêve et de l'imaginaire"
prions saint loto qu’il nous rende millionnaires
Joli mois de mai, il a quelque chose qui cloche
Il me reste encore deux sous en poche
Pour vous offrir un brin de muguet pas trop moche
et peut être me faire pardonner toutes ces anicroches
annonciatrices d'un joli mois de mai
dans le printemps inondé de lumière
les jeunes pousses sortent de terre
Sonne l‘heure de la déclaration des revenus
l’impôt sera augmenté le moment venu
à la prochaine élection on triera le bon grain de l'ivraie
les ministères comptent et recomptent notre monnaie
Les juges instruisent et fouillent de plus belle
un doux zéphire apporte une fragrance de poubelle
tremblez clochettes de muguet au gué au gué
au doux souffle de mai, annoncez les nouvelles mises à pied
Les bourgeons gorgés de sève d'avenir
explosent au bout des verges des buissons
sous la trompe butineuse des papillons
mille fruits et déconfitures en devenir
L'araire fouille les entrailles de la terre
la matrice des futures récoltes céréalières
reçoit la semence du bras noueux du cultivateur
généreux semeur au geste ample et fécondateur
C’est la fête des travailleurs et des chômeurs
la foule défile sous les nuages avec rancoeur
les misérables couverts de pustules
montrent du doigt les politiques sans scrupule
Les hirondelles font "l'a-ronde"
zigzaguent au ras de l'onde
à pôle emploi on fait la queue
en quête de discours obséquieux
Le murmure du vent dans la ramure
accompagne le chant de l'oiseau
et l’anaphore lugubre des corbeaux
prêts pour de nouvelles forfaitures
Joli mois de Marie complice de nos sens
réchauffe nos ardeurs et embrase nos âmes
ouvre grands nos yeux pleins de flammes
sur un monde en pleine crise de croissance
Joli mois de Mai ! conjure la dette historique,
les déficits publics et l’injuste politique
au pays "du rêve et de l'imaginaire"
prions saint loto qu’il nous rende millionnaires
Joli mois de mai, il a quelque chose qui cloche
Il me reste encore deux sous en poche
Pour vous offrir un brin de muguet pas trop moche
et peut être me faire pardonner toutes ces anicroches
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Dans le matin de Mai clair et léger
par dessus les prés les champs et les vergers
le soleil bondit comme un cheval fou
à la poursuite des fées et des loups-garous
Le fumet du chocolat et des tartines grillées
monte jusqu’aux têtes blondes ensommeillées
le joli matin de Mai annonce le renouveau
tout jeune, tout beau, sous le soleil chaud
Le coq orgueilleux à la crête empourprée
entonne ses vocalises d’une voix enrouée,
parfums sons et couleurs se répondent en écho
dans l'angélus du matin, et les vibrants cocoricos
Les pousses des moissons nourricières
jaillissent des entrailles de la terre
bonheurs simples, exaltations de la vie
donnez nous la force du rêve et de l'envie
Joli mois de mai, petit Aladin mythique
joue de ta flûte magique
devant la foule ébahie et ravie
fais monter la sève et le génie de la vie
Joli mois de mai, joli petit pantin
danse dans ton costume d'arlequin
sur les balcons fleuris ,sur les terrasses
chante la mélopée du temps qui passe
Joli mois de mai, messager des dieux
fais descendre du plus haut des cieux
les rayons de ta lumière mystique
sculpte notre espace en courbes uniques
Jolis sourires du mois de la renaissance
verse tes sons, odeurs, joies et fragrances
petits matins bleus de Mai, je vous fais miens
gonflez de votre souffle mes poumons de bohémien
par dessus les prés les champs et les vergers
le soleil bondit comme un cheval fou
à la poursuite des fées et des loups-garous
Le fumet du chocolat et des tartines grillées
monte jusqu’aux têtes blondes ensommeillées
le joli matin de Mai annonce le renouveau
tout jeune, tout beau, sous le soleil chaud
Le coq orgueilleux à la crête empourprée
entonne ses vocalises d’une voix enrouée,
parfums sons et couleurs se répondent en écho
dans l'angélus du matin, et les vibrants cocoricos
Les pousses des moissons nourricières
jaillissent des entrailles de la terre
bonheurs simples, exaltations de la vie
donnez nous la force du rêve et de l'envie
Joli mois de mai, petit Aladin mythique
joue de ta flûte magique
devant la foule ébahie et ravie
fais monter la sève et le génie de la vie
Joli mois de mai, joli petit pantin
danse dans ton costume d'arlequin
sur les balcons fleuris ,sur les terrasses
chante la mélopée du temps qui passe
Joli mois de mai, messager des dieux
fais descendre du plus haut des cieux
les rayons de ta lumière mystique
sculpte notre espace en courbes uniques
Jolis sourires du mois de la renaissance
verse tes sons, odeurs, joies et fragrances
petits matins bleus de Mai, je vous fais miens
gonflez de votre souffle mes poumons de bohémien
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Mai se pare de mille couleurs, de mille senteurs
le joli mois de Mai chante dans la douce lumière
une mélodie chaude et coutumière
par dessus les cris d’un monde gesticulateur
Les fleurs au jardin mêlent leurs parfums sublimes
pour conclure l’accord parfait d’une symphonie ultime
Mai nous offre un spectacle couleurs et lumières
c'est la renaissance de notre planète bleue la terre
L’or des forsythias éclate en gerbes de pétales
la clochette de muguet exhibe sa blancheur virginale
le magnolia flamboyant explose d’ambition et de génie
les fleurs primesautières chantent en chœur la polychromie
Mai des aurores éclatant au point du jour
Mai du zénith éblouissant ,Mai des crépuscules rougeoyants
Mai des nuits sombres hantées de rêves inconscients
Mai des doux instants passés à méditer sur le temps qui court
Mai de l’espérance ,Mai de la renaissance
Mai parfume la nature jusqu' à l'horizon
Mai porte haut le flambeau de la belle saison
Mai , Ô temps de toutes les inflorescences
Enivrez vous du sucs des pollens parfumés
le joli mois de Mai généreux les a tous exhumés
dans l'air les parfums et les couleurs voltigent
Mai nous offre ses atours et ses prodiges
le joli mois de Mai chante dans la douce lumière
une mélodie chaude et coutumière
par dessus les cris d’un monde gesticulateur
Les fleurs au jardin mêlent leurs parfums sublimes
pour conclure l’accord parfait d’une symphonie ultime
Mai nous offre un spectacle couleurs et lumières
c'est la renaissance de notre planète bleue la terre
L’or des forsythias éclate en gerbes de pétales
la clochette de muguet exhibe sa blancheur virginale
le magnolia flamboyant explose d’ambition et de génie
les fleurs primesautières chantent en chœur la polychromie
Mai des aurores éclatant au point du jour
Mai du zénith éblouissant ,Mai des crépuscules rougeoyants
Mai des nuits sombres hantées de rêves inconscients
Mai des doux instants passés à méditer sur le temps qui court
Mai de l’espérance ,Mai de la renaissance
Mai parfume la nature jusqu' à l'horizon
Mai porte haut le flambeau de la belle saison
Mai , Ô temps de toutes les inflorescences
Enivrez vous du sucs des pollens parfumés
le joli mois de Mai généreux les a tous exhumés
dans l'air les parfums et les couleurs voltigent
Mai nous offre ses atours et ses prodiges
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
J'ai des souvenirs vieux de plus de mille ans
Une mémoire emplie de spectres errants
Encombrée de légendes et de chimères
Que mes aïeux contaient les soirs d’hiver
Je garde mes secrets au fond de ma cervelle
Ils y tournent comme les chevaux au carrousel
Ils sont ma vie mon carburant mon oxygène
mon histoire est gravée à jamais dans mes gènes
Les souvenirs s’accumulent avec le temps
Ils se savourent comme les repas d’antan
Je les déguste jusqu’à la dernière miette
Je Les nourris jusqu’au fond des oubliettes
Dans le silence froid des pierres du cimetière
J’ècoute les voix de ceux qui me sont chers
Pour que survivent mes amis trépassés
jamais je n’oublierai le temps avec eux passé
Une mémoire emplie de spectres errants
Encombrée de légendes et de chimères
Que mes aïeux contaient les soirs d’hiver
Je garde mes secrets au fond de ma cervelle
Ils y tournent comme les chevaux au carrousel
Ils sont ma vie mon carburant mon oxygène
mon histoire est gravée à jamais dans mes gènes
Les souvenirs s’accumulent avec le temps
Ils se savourent comme les repas d’antan
Je les déguste jusqu’à la dernière miette
Je Les nourris jusqu’au fond des oubliettes
Dans le silence froid des pierres du cimetière
J’ècoute les voix de ceux qui me sont chers
Pour que survivent mes amis trépassés
jamais je n’oublierai le temps avec eux passé
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
La solution est au bout du chemin
De cet étrange voyage sibyllin
Jalonné de secrets et de mystère
Qu’on appelle la vie sur la terre
Une lente et inexorable dérive vers l’infini
Nous pousse parmi les embrouillamini
On remonte le fleuve vers les sources de l’oubli
Guidé par des règles et des principes établis
Ainsi va l'homme, préoccupé de son destin
voyageur qui roule dans le train de bon matin
Il voit dans l’aube baignée de clarté blême
ce qui se cache au plus profond de lui-même
Il se retrouve porté par la foule des hommes
Et prend conscience de ce que nous sommes
Il croise de vieilles mines grises, et de jeunes filles ravies
Pourra-t-on jamais mesurer l’intensité d’une vie ?
L’élan vital nous dévore à petits feux
Là haut le soleil se consume dans les cieux
Combien de temps tout cela va-t-il encore durer
Qui peut le prévoir et précisément le mesurer ?
La vie comme toute chose n'est pas inépuisable
Entre nos mains elle s’écoule comme des filets de sable
Plus le temps de rêver aux secrets du destin
Terminus ! tout le monde descend du train !
De cet étrange voyage sibyllin
Jalonné de secrets et de mystère
Qu’on appelle la vie sur la terre
Une lente et inexorable dérive vers l’infini
Nous pousse parmi les embrouillamini
On remonte le fleuve vers les sources de l’oubli
Guidé par des règles et des principes établis
Ainsi va l'homme, préoccupé de son destin
voyageur qui roule dans le train de bon matin
Il voit dans l’aube baignée de clarté blême
ce qui se cache au plus profond de lui-même
Il se retrouve porté par la foule des hommes
Et prend conscience de ce que nous sommes
Il croise de vieilles mines grises, et de jeunes filles ravies
Pourra-t-on jamais mesurer l’intensité d’une vie ?
L’élan vital nous dévore à petits feux
Là haut le soleil se consume dans les cieux
Combien de temps tout cela va-t-il encore durer
Qui peut le prévoir et précisément le mesurer ?
La vie comme toute chose n'est pas inépuisable
Entre nos mains elle s’écoule comme des filets de sable
Plus le temps de rêver aux secrets du destin
Terminus ! tout le monde descend du train !
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Je me souviens des jours heureux
Je me souviens de tes doux yeux
Dans mon âme je retrouve leur trace
Les marques de la douceur jamais ne s’effacent
Dans mon regard nostalgique
Se reflète ton sourire magique
Tu n’ as jamais quitté mon cœur
Je n’ai pas oublié le goût du bonheur
Nos tempes ont blanchi avec le temps
Le vent a emporté nos espoirs d’antan
Mais ton image ne saurait vieillir
En moi elle n’a cessé d’embellir
Dans les murmures du vent
c’est ta voix que j’entends
Ô souvenir du flot de tes cheveux soyeux
Caressant mon visage d’un geste langoureux
Tu m’apparais plus belle encore
Dans la lumière éclatante de l’aurore
Le temps s’enfuit jour après jour
jamais ne meurent les songes de l’amour
Je me souviens des jours heureux
Où nous étions seuls tous les deux
Tombent les feuilles fanées
Passent, passent les années....
Je me souviens de tes doux yeux
Dans mon âme je retrouve leur trace
Les marques de la douceur jamais ne s’effacent
Dans mon regard nostalgique
Se reflète ton sourire magique
Tu n’ as jamais quitté mon cœur
Je n’ai pas oublié le goût du bonheur
Nos tempes ont blanchi avec le temps
Le vent a emporté nos espoirs d’antan
Mais ton image ne saurait vieillir
En moi elle n’a cessé d’embellir
Dans les murmures du vent
c’est ta voix que j’entends
Ô souvenir du flot de tes cheveux soyeux
Caressant mon visage d’un geste langoureux
Tu m’apparais plus belle encore
Dans la lumière éclatante de l’aurore
Le temps s’enfuit jour après jour
jamais ne meurent les songes de l’amour
Je me souviens des jours heureux
Où nous étions seuls tous les deux
Tombent les feuilles fanées
Passent, passent les années....
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Un rayon de lumière traversa mes yeux
Venu du ciel, que faisait-il en ces lieux ?
Il perçait la nuit profonde
Il dansait et menait la fronde
N'etait-ce qu'un reflet dans un miroir sans tain?
avouez moi vos rêves, vos plaisirs, votre destin.
Montrez moi votre vrai visage
Racontez moi votre vie et votre âge
Retrouverais-je un jour votre regard lumineux
Parmi ce tripot de débauchés et de miséreux
vous avez pris votre envol pour rejoindre les anges
N’oubliez pas le poète une nuit embourbé dans la fange
Venu du ciel, que faisait-il en ces lieux ?
Il perçait la nuit profonde
Il dansait et menait la fronde
N'etait-ce qu'un reflet dans un miroir sans tain?
avouez moi vos rêves, vos plaisirs, votre destin.
Montrez moi votre vrai visage
Racontez moi votre vie et votre âge
Retrouverais-je un jour votre regard lumineux
Parmi ce tripot de débauchés et de miséreux
vous avez pris votre envol pour rejoindre les anges
N’oubliez pas le poète une nuit embourbé dans la fange
MALDOROR- Messages : 467
Re: MOTS ET SILENCES
Laissez moi écarter les nuages
Pour que je découvre son image
L’aurore éclaire d’une chaste flamme
Tous les replis de ton âme
Les rayons du soleil avec adresse
Frôlent chauffent et caressent
Sa beauté nimbée d’un nuage d’étincelles
Un reflet indigo jaillit de ses prunelles
Sans cesse je veux croire
Au miracle de notre histoire
Dans chaque page de ma vie je dois l’inscrire
Tant que j’aurai la force d’écrire
Je dirai les rêves et les tempêtes
Qui se bousculent dans ma tête
Les larmes séchées sous mes paupières
Léchées par sa tendre et douce lumière
Puis j’irai un jour me perdre en silence
Là bas où tout finit ,où tout commence
Je m’envolerai avec mes secrètes pensées
Vers ma chère et tendre bien aimée
Quand sonnera enfin l’heure fatidique
Je m’endormirai dans ses bras magiques
je murmurerai les mots de ma passion éternelle
Pour mon étoile unique , pour ma toute belle !
Pour que je découvre son image
L’aurore éclaire d’une chaste flamme
Tous les replis de ton âme
Les rayons du soleil avec adresse
Frôlent chauffent et caressent
Sa beauté nimbée d’un nuage d’étincelles
Un reflet indigo jaillit de ses prunelles
Sans cesse je veux croire
Au miracle de notre histoire
Dans chaque page de ma vie je dois l’inscrire
Tant que j’aurai la force d’écrire
Je dirai les rêves et les tempêtes
Qui se bousculent dans ma tête
Les larmes séchées sous mes paupières
Léchées par sa tendre et douce lumière
Puis j’irai un jour me perdre en silence
Là bas où tout finit ,où tout commence
Je m’envolerai avec mes secrètes pensées
Vers ma chère et tendre bien aimée
Quand sonnera enfin l’heure fatidique
Je m’endormirai dans ses bras magiques
je murmurerai les mots de ma passion éternelle
Pour mon étoile unique , pour ma toute belle !
MALDOROR- Messages : 467
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